Semaine 15

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Note de l'auteur!!!

Hello!^^
Ah la la je suis fière de moi! J'en ai bavé! J'ai fini ce chapitre dans la voiture (et au moment où j'écris ces mots j'y suis encore), mais j'espère qu'il vous plaira!
En média, Heal de Loreen. C'est cette chanson qui m'a inspiré ce chapitre. (Heal = guérir). N'hésitez pas à regarder la vidéo, je la trouve poignante! Et l'homme avec elle est le même que celui de la vidéo de Euphoria d'un chapitre précédent.
Bref, je perds énormément de fidèles, (10 vues sur le dernier chapitre), mais merci à la dizaine de personnes qui continue de lire mon histoire.
Les chiffres : 1752 mots.
Bonne lecture!
_ _ _

Mercredi 4 mars

Cher journal,
Est-ce que ma vie peut être juste simple? Je n'en peux plus... Quand les problèmes initiaux sont résolus, de nouveaux s'ajoutent. Tous mes efforts pour trouver un moyen de m'en sortir, je dois les renouveler.

Je ne t'ai pas écrit hier car j'étais (et je suis encore) à bout. Camille ne me parle plus tendrement et doucement, mais agressivement et sans aucune émotion. Ou peut-être si, de la colère. De la haine. Mais je ne sais pas ce que je lui ai fait.

J'ai forcément fait quelque chose, puisque maintenant il parle bien à ses parents et poliment aux miens. Avec peut-être, et je ne sais pas pourquoi, une once de pitié dans le regard pour ma mère. Pourquoi ai-je dit "mes parents", puisqu'il ne parle qu'à ma mère? On dirait même qu'il snobe royalement mon père.

Et je ne comprends toujours pas. Je n'ai plus mon ami, l'un des êtres que j'aime le plus au monde pour m'aider. Je ne peux compter que sur ma famille. Je les apprécie, certes. Mais maintenant il n'y a plus aucune raison qui me pousse à continuer ma vie comme les autres. On me force, voilà tout. Demain, je suis obligée d'aller chez Hélène, avec les horaires normaux d'une élève de troisième. Huit heures - dix-sept heures. Génial.

J'ai bien dit à mon père que j'avais un problème. Ce à quoi il a répondu :

《Ambre, écoute moi bien. Je sais que tu as eu et que tu as pas mal de problèmes, mais en ce moment le tien est le cadet de nos soucis. Je suis désolé de te dire ça, mais ta mère a elle des problèmes de santé, et cela est bien plus important.
- Et donc vous me forcez à continuer les cours!
- Fais le pour toi, Ambre. Pense à toi, un peu. Sois égoïste. Bonne nuit, ma grande.
- Mais... Pff, bonne nuit!》

Le faire pour moi? Il se foutait de moi? Moi, moi, moi! Je suis le cadet de mes soucis!

Ou plutôt si; je suis mon problème principal, mais pas dans le sens "faut que je pense à moi". Je suis mon problème car c'est moi qui détruit tout. Mon amitié avec mon seul ami n'est plus qu'un souvenir d'une époque achevée. Et s'il m'en voulait parce que j'étais allée le chercher?

C'est seulement une hypothèse, mais il y a un truc qui cloche : il semblait content quand je suis allée le chercher! Est-il juste un Bon simulateur?

Allez, j'arrête de me torturer.

Je vous embrasse (même toi qui ne me considère sans doute plus comme son amie),

Liv, qui vous aime très fort.

Vendredi 6 mars

Cher journal,
Je sais très bien que je n'ai encore écrit qu'un jour sur deux. Que je te déçois. Mais il est vrai que j'ai beaucoup d'autres occupations.

Je dois suivre les cours avec Hélène, et j'ai donc des devoirs à faire le soir. Je suis très sérieuse, notamment pour mes leçons. Ma mère tient absolument à me les faire réciter, à regarder la manière dont je fais mes exercices. Toujours là pour m'aider. Sans que je ne la trouve lourde.

Jusqu'au BoutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant