Sanzu x Oc || Accro à toi

Chapitre 6

Dans la chambre, je m'essayais sur le lit en le dévorant des yeux.

Sanzu : Met toi à l'aise, après nous pourrons jouer toute la nuit.

Aoi : Met toi à l'aise également, j'ai surtout hâte de voir ce qu'il va se produire toute la nuit. ~

Il encrait son regard dans le mien, en se mordant la lèvre inférieure. Je me déshabillais en vitesse, en prenant soin de dissimuler les armes que j'avais sur moi.

Sanzu se déshabillait à son tour, sans rompre ce contact visuel. Il était magnifique, beau comme un dieu. Le rosé souriait en s'approchant lentement de moi, il posait ses mains sur mes cuisses, avant de s'agenouiller devant moi.

Sans trop tarder, il caressait mon clitoris à l'aide de son doigt. Je laissais ma tête basculer en arrière, pour profiter de chacune de ces délicieuses sensations. Cet homme souriait une nouvelle fois, avant d'ajouter sa langue dans ce touché érotique. Il savait exactement ce qu'il fallait faire, où toucher, pour me faire du bien. Ou tout simplement me faire perdre la tête.

Je posais une main dans ses cheveux, l'autre sur son visage. Sanzu relevait son regard vers moi, il observait chacune de mes réactions, pendant qu'il effectuait ce parfait cunnilingus.

Aoi : Je pourrais facilement devenir accro à toi. Murmurais-je entre deux gémissements. Bordel, Sanzu continue !

Sanzu : Sweatheart, il semblerait que tu l'es déjà. Répondait-il d'une voix sensuelle. Tes désirs sont des ordres.

Je n'avais plus les mots, pour décrire ce que je ressentais. C'était tellement addictif, c'était bien plus fort qu'une drogue.

Une vague d'orgasmes m'envahissait, il était satisfait de voir l'effet qu'il me faisait. Une lueur de fierté traversait ses magnifiques yeux bleues, pendant que je le relevais pour l'asseoir sur le lit. Sans trop attendre, je me mettais à genoux entre ses jambes.

Je commençais à effectuer des mouvements de vas et viens sur sa masculinité, avant d'y ajouter ma langue pour son plus grand plaisir. Il empoignait brusquement mes cheveux, puis m'indiquait le rythme à suivre dans cette fellation qu'il attendait tant.

Le rosé grognait à chaque fois qu'il sentait son sexe au fond de ma gorge, il grognait lorsque ma langue venait caresser sa longueur. Il aimait ce que je lui faisais, et il ne se privait pas de me le faire entendre. Au bout d'un moment, ses muscles se contractaient violemment. Sanzu était sur le point de déverser sa semence dans ma bouche, alors j'accélèrais le mouvement. Toujours plus vite, toujours plus loin avant que celui-ci vienne éjaculer en laissant échapper un long râle de plaisir.

Sanzu : Tu suces tellement bien, bordel !

J'essuyais mes lèvres avec mon pouce, avant de me relever. Il saisissait mes hanches afin de me coller contre lui, et de m'embrasser avec beaucoup de passion. Après ça le rosé m'ordonnait de me mettre à quatre pattes sur le lit, il m'administrait une bonne fessée lorsqu'il se plaçait à genoux derrière moi.

Sanzu frottait son sexe contre ma commissure humide, il était d'humeur joueuse. Il voulait me faire languir, me faire perdre patience. Le rosé rigolait quand je commençais à râler en bougeant mes fesses, il me mettait une nouvelle fessée avant de brusquement saisir mes hanches, et entrer violemment en moi.

Il bougeait à un rythme effréné, me faire du bien était la seule chose qui l'animait. Sanzu ne réfléchissait plus, ne pensait plus, son but était de me faire perdre la tête, me rendre accro à lui, et tout simplement me faire atteindre le septième ciel.

Dans sa manière de faire, l'intéressé me montrait qu'il ne pensait pas qu'à son bien-être. Alors pour me le prouver d'avantage, il attrapait mes bras qu'il me bloquait dans le dos. Il me redressait en me maintenant par les bras, puis de sa main libre celui-ci venait m'attraper par la gorge, sans interrompre ses nombreux coups de reins.

Mes gémissements étaient accompagnés des grognements du rosé, nos peaux claquaient entre elles. Preuve que notre activité charnelle devenait brutal. Sanzu finissait par trouver mon point sensible, son doux rire résonnait au creux de mon oreille, lorsqu'il voyait l'effet qu'il me faisait.

Je me cambrais d'avantage lorsqu'une vague d'orgasmes m'envahissait, en s'apercevant que je venais d'atteindre mon paroxysme, l'intéressé réduisait peu à peu sa vitesse et sa brutalité afin de ne pas me blesser. Mais surtout pour ne pas me faire redescendre trop vite, de mon petit nuage.

Sanzu donnait encore quelques coups, avant de se déverser en moi. Haletant, et couvert de sueur il me relâchait avec délicatesse. À peine venait-il de me lâcher, que je m'écroulais sur le matelas à bout de force. Le rosé se laissait tomber sur moi, avant de rouler sur le côté et embrasser mon front.

Il m'indiquait où se situait la douche, alors rapidement j'attrapais mes vêtements. Je commençais à chanceler alors Sanzu se précipitait pour m'aider à avancer en souriant, dans la salle de bain il m'allumait l'eau chaude, puis m'aidais à y entrer sans tomber. Le rosé me mouillait le corps, avant d'entrer à son tour.

On se lavait rapidement, pour en suite nous sécher et nous habiller. Une fois le tout terminé, nous sortions de la chambre pour nous diriger vers l'ascenseur.

Dans celui-ci, personnes ne parlait. La descente s'effectuait dans un profond silence, lorsque les portes s'ouvraient je lui souriais.

Sanzu : Au plaisir de te revoir beauté. *sourire*

Je lui souriais en retour, puis m'étais dirigée vers la sortie pour aller à la rencontre d'Arthur qui m'ouvrait la portière de la voiture.

Elipse trajet // :

En arrivant dans le hall d'entrée, un employé de mon père venait à ma rencontre.

- Mademoiselle votre père vous demande, dans son bureau.

Aoi : Merci, vous pouvez retourner faire votre boulot. *sourire*

Avant de retourner à ses occupations, il me souriait en s'inclinant légèrement. Je soufflais bruyamment, puis me suis dirigé vers le bureau de mon père.

Aoi : Père.

- Assis toi Aoi, je dois te parler d'une mission qui aura lieu demain soir.

Je tirais la chaise vers moi, pour m'y asseoir en croisant les jambes pour l'écouter parler.

- Un client t'a engagé pour éliminer une personne.

Il marquait une pause, en observant attentivement mon visage et ma posture sur la chaise.

- C'est un très gros contrat et je compte sur ton professionnalisme, pour y arriver. Alors ne me fait pas honte, sans oublier tu devras porter une tenue un peu plus couverte.

Aoi : Mes tenues sont très bien.

- Permet moi d'en douter, tu me fais penser à une prostitué. Maintenant tu peux disposer, si j'ai besoin de toi je te ferais appeler.

Je quittais le bureau en étant furieuse, il avait beau être mon père je ne l'excusais en rien sa manière de me parler. Je remontais rapidement pour en suite me changer et me coucher.

Mon esprit était ailleurs, je repensais à lui. Ses mains posées sur mon corps, sa façon de me murmurer des mots. Je commençais à comprendre, que cet homme me rendait dingue. J'en devenais accro.

À suivre..