Chapitre 27

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[ Point de vue Arthur ]

J'allumais une cigarette en regardant le ciel, tout les membres du Bonten étaient parties pour régler un problème.

Ces paroles prononcés me revenaient en mémoire, pourquoi est ce qu'elle me faisait un discours digne d'un adieu ? Sans chercher à comprendre, la cigarette à la bouche je me rendais en courant dans son bureau.

Arthur : Dis moi la vérité maintenant ! Pourquoi m'avoir fais un discours d'adieu ?

Aoi : Est-ce qu'il faut une raison valable, pour faire de jolie discours ?

Comme un aimant, attiré j'enlevais la couverture. Mon regard se posait sur sa main, couverte de sang.

Arthur : C'est arrivé quand ?

Aoi : Juste avant que tu arrives.

Arthur : Apprends à mentir, donc je te repose la question c'est arrivé quand ?

Aoi : Un peu avant le lever du soleil.

Arthur : Putain tu ne pouvais pas me le dire ? Si tu serais morte.. Comment est-ce qu'il aurait été ? Comment est-ce que ..

Cette phrase me semblait difficile à prononcer, aucun son ne voulait sortir de ma bouche. En passant mon bras en dessous de son dos, et l'autre en dessous de ses jambes je la transportait jusqu'à la voiture.

Aoi : Qu'est ce que tu voulais dire dans mon bureau ?

Arthur : Rien oublies, ce n'était pas important.

Comment est-ce que je pouvais la regarder droit dans les yeux, et lui dire que si elle mourrait j'aurais été dévasté au point d'envisager un suicide.. ?

Au volant, ma main se resserrait sur celui-ci, en ouvrant la fenêtre je m'allumais une autre cigarette.

Mon regard passait de la route, au compteur. Je continuais d'accélérer, pour arriver le plus vite possible à l'hôpital.

Aoi : Ralentis tu risques de nous tuer..

Arthur : Si je ralentis tu risques de mourir, donc c'est inenvisageable.

Aoi : Arrêtes de toujours penser à moi ! Qu'est ce que cela peut te faire si je meurs ?

Arthur : Tu ne comprends vraiment rien décidément.

Aoi : Expliques toi dans ce cas.

Arthur : Si tu meurs je serais malheureux ! Quand est ce que tu vas enfin ouvrir les yeux sur l'amour que j'ai pour toi ?

Elle me regardait stupéfaite, après ça plus personnes n'osait parler. Sa main se posait sur la mienne, sa tête tournée vers moi.

Aoi : Je le sais, mais .. Je ne pourrais jamais te rendre cet amour.. Je te demande pardon..

Arthur : Je le sais depuis plusieurs années maintenant, un amour impossible. Voilà ce que c'est, je te demande pardon de te l'avoir dis maintenant. J'aurais dû me taire, c'était mieux ainsi..

Aoi : Arrêtes la voiture, s'il te plaît.

Voyant que je refusais d'obéir, elle tournait le volant d'un coup sec sur le bas côté. En freinant rapidement, je me tournais vers elle.

Arthur : Tu souhaites nous tuer ou quoi ?

Sans me donner de réponse, elle quittait la voiture en courant. Un très court instant avait suffit, pour qu'elle revienne s'asseoir et s'attacher.

Aoi : Tu peux y aller maintenant.

En reprenant la route, j'arrivais enfin sur le parking de l'hôpital.

Sanzu x Oc || Accro à toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant