un mauvais signe ...

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Gaël se tenait devant la fenêtre de sa chambre, les cheveux un peu en bataille et vêtu d'un boxer et d'un T-shirt noir. Il était rentré chez lui , se disant qu'une journée passée à surveiller et à profiter de la présence de Satsuki était suffisant . Mais maintenant qu'il est chez lui...

Il avait l'impression que son appartement était plus vide qu'avant.

Alors qu'il regardait la ville à travers sa fenêtre pour se changer les idées , quelqu'un avec un faible flash d'appareil photo , attira son regard vers le bas . Ce quelqu'un était en casquette, portait un masque et pointait un appareil photo dans sa direction même après avoir vu que Gaël l'avait vu . Gaël quitta sa fenêtre sans vouloir éveiller les soupçons et alla dans sa chambre .

Ça... c'est mauvais signe ...

Gaël porta un pantalon et descendit à la boutique et le même constat qu'il fut chez lui le frappait aussi à cet endroit.

Gaël s'ennuyait.

Il s'installa derrière le comptoir avec un livre en main qui est assez grand : huit cent pages mais pour Gaël, c'est assez pour combler son ennui . Aussi inattendu que cela puisse paraître, sa lecture fut interrompue par une jeune femme.

-Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

-Bonjour, je voudrais un bouquet de tulipes bleues s' il vous plaît.

Gaël se leva et se dirigea vers le pot des tulipes . Il emballa soigneusement les fleurs et donna le paquet à la femme . La femme prit le paquet en faisant mine de froler les mains de Gaël. Elle lui lança un regard aguicheur qui n'eut , sans surprise, aucun effet sur Gaël.

-J'aime bien la couleur de votre peau .

- ... merci .

- Et sinon vous êtes libre ce soir ? Nous pourrions discuter d'avantage autour d'un verre.

Gaël s'ennuyait encore plus à cause de cette femme.

-Non désolé, je dois faire un truc important.

-Et pourrais-je savoir ce que c'est ?

Gaël souffla et ferma son livre bruyamment.

- finir mon livre .

- Mais il peut attendre ce livre . Répond-t-elle sur un ton aguicheur.

- S'il vous plaît, veuillez acheter ces fleurs, et foutre le camp . Dit-il, assez énervé.

La femme était outrée , elle déposa l'argent violemment sur le comptoir puis s'en alla . Le reste de la journée se passa sans encombre , si on met à part un homme qui racontait sa vie , une mamie beaucoup trop attachante et un ennui interminable. Mais malheureusement, il lui faut de l'argent pour survivre , Donc mettre ce genre de détails énervants de côté.

Le moment qui illumina la journée de Gaël fut la fermeture de la boutique. Gaël prit une écharpe rouge foncée et la même veste que la dernière fois puis fermait son appartement et sa boutique . Il prit la route étant dans un taxi pour l'appartement de Satsuki et quelques minutes plus tard , il était de nouveau devant la porte . Il cogna à la porte , mais personne ne répondait. Il cognait une fois de plus mais toujours rien , pas le moindre bruit. Légèrement inquiet, il entra sans l'accord de Satsuki.

- Satsuki ? Tu dors ?

Personne ne répond . Gaël alla à la cuisine , puis à la salle de bain mais rien .

- Il ne peut pas sortir sans fermer la porte ... il n'est pas SI négligent .

Sur ses mots , il entra dans la chambre et trouva Satsuki sur le lit , pâle. Il s'approcha rapidement de lui et vit une chose qui l'horrifia et qu'il n'avait pas aperçu en étant à la porte : une grande quantité de sang qui coulait de son corps .

- Satsuki... dis moi un truc ... dis quelque chose !

Gaël prit sa main et la tient fermement . Il prit son téléphone de sa poche et tapa le numéro d'urgence le plus vite possible .

- 𝑨𝒍𝒍𝒐̂ , 𝒒𝒖𝒆𝒍 𝒑𝒓𝒐𝒃𝒍𝒆̀𝒎𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆𝒛 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒂𝒍𝒆𝒓 ?

- Je suis avec un blessé par balle , envoyez de l'aide . S'il vous plaît.

- 𝑵' 𝒆́𝒕𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒛 𝒑𝒂𝒔 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒕𝒆́𝒍𝒆́𝒑𝒉𝒐𝒏𝒆 , 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒏𝒗𝒆𝒓𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒂̀ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒊𝒙 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔 .

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𝔏𝔢 𝔣𝔩𝔢𝔲𝔯𝔦𝔰𝔱𝔢 (RÉÉCRITURE TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant