Je me réveille doucement le lendemain, sans ouvrir les yeux. Je me sens agréablement bien. Je suis à la chaleur, et je sens de faibles rayons plomber sur moi.
Je me remue un peu et je remarque qu'il y a quelque chose entre-mêler à mes pieds. Je sens aussi des bras qui entourent ma taille.
La première pensée que j'aie, c'est que c'est Logan. Mais les souvenirs de la veille me reviennent, et je comprends que c'est Manuel.
Mes pensées se confirment lorsqu'il émet une sorte de grognement, et je reconnais un peu son timbre de corde vocales. Il m'attire vers lui avec ses bras et pose son nez dans mon cou. Je ne bouge pas, et je comprend qu'il dort encore. Je décide de rester dans cette position, pour ne pas le réveiller.
Je me sens protégée dans ses bras, et je me rendors. Il ne m'est pas habituel de me rendormir le matin.
-Éléonore?
Je tourne la tête. Je suis dans un endroit où le blanc et le gris règne, et il vente à en écorner les boeufs. J'aperçois une silhouette perdue dans le brouillard, et je me dirige vers elle.
-Logan? M'étonnais-je.
Celui-ci court vers moi et me prend dans ses bras. Je l'étreint à mon tour, des larmes coulent de mes yeux. Je ne m'étais pas rendue compte qu'il me manquait.
-Tu vas bien? Me demande mon ami sans dégager.
-Oui, maintenant oui, répondis-je en collant ma joue contre son torse musclé.
-Qu'est-ce qui t'es arrivé?
-C'est un longue histoire, mais l'important est que tu saches que je suis en sécurité chez un gars à qui je dois la vie.
-Il est fiable?
-Je crois bien que oui.
-S'il fait un acte de ganelonnerie, enfuie toi, je vais essayer de te retrouver.
-Quoi que ça veut dire, répliquais-je en fronçant les sourcils, je crois qu'il n'en fera pas acte.
-C'est bien. Tu sais où tu es?
Je plisse les yeux en signe d'incompréhension. S'il est là, il doit bien savoir où je suis?
-Je dois y aller Éléonore, on se revoit bientôt, fais attention à toi.
Il pose un baiser sur le dessus de ma tête, et il disparaît. Je me sens tiré de ce monde gris à mon tour, avec autant de confusion qu'à mon arrivé.
-Ça va?
J'ouvre grand les yeux. Manuel est en train de me caresser les front, comme pour me réveiller.
-Tu pleurais, dit-il en pointant des larmes sur mes joues.
Je les essuie du revers de la main. Ce n'était qu'un rêve et rien qu'un rêve. Ça me donne encore plus envie de pleurer.
-J'ai fait un rêve, expliquais-je. Il faut vraiment que je retrouve mes compagnons aujourd'hui.
-As-tu un point de repaire pour situer où elle se situe? Lance-t-il
-Sur la face Est de la rivière où j'ai rencontré Nessy, près d'une plage, cinquante merisier plus loin.
Manuel hausse un sourcil devant mon explication. Il et vrai que ça ne doit rien lui dire.
-Attends, j'ai des palimpsestes avec des cartes du coin dessus, me dit-il.
-Des quoi? M'exclamais-je.
-Palimpseste, répète l'adolescent, des parchemins dont on a effacé le texte pour en écrire un autre. J'ai des cartes à l'arrière de certain.
Je le suis vers un meuble remplis de ses palin quelque chose.
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À rien
AdventureOn dit que la vérité sort de la bouche des enfants. C'est simplement parce qu'ils ne voient pas la nécessité de mentir et de se cacher. Cette histoire commence lorsque la guerre atteint tous les pays. Tous les adolescent âgés entre 13 et 17 ans doiv...