Chapitre 5

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On restaient là, comme deux idiots sans savoir quoi se dire, quand il prit la parole d'une voix fatigué et désespéré :

« Je comprend pas pourquoi il a fait ça, je suis désolé...

- Mais tu n'as pas à être désolé à sa place !

- Si je le fais pas qui le fera ?

- Je trouve ça gentil, pour les excuses, mais tu n'as pas à faire ce que ton père ne fait pas ! Tu n'est pas obligé de devenir le numéro 1 ! Si tu le veux, alors je t'encouragerai, mais t'oblige pas à faire des trucs de ce genre.

- C'est pas pour moi, ni pour mon père que je suis cet objectif...

- Pour qui alors ?

- Mon grand frère aînée, Touya, il a été tué a cause des entraînement trop intensif que lui faisait subir mon père pour qu'il devienne le numéro 1.

Le regard de Shoto se perdit dans l'horizon, je le regardait en compatissant. Endeavor à tué son propre fils !

- Tu sais moi aussi j'ai perdus un frère...

Il tourna son regard interloqué vers moi.

- Il s'appelait Kage, il avait 4 ans, quand il s'était éteint dans les bras de ma mère.

- Je comprend pas pourquoi il fait ça ! Je comprend pas pourquoi, tu montre quand même ta joie ! Et c'est qui ton « tuteur l'égale ».

Oupsi !

- Je suis mon tuteur l'égale !

- Dis-moi la vérité, s'il te plaît.

- Je peux pas te dire, je l'avais convenu avec mon père...

- Tu es blessée ?

- Ah, ça, pffff, c'est rien !

- Bah tu t'es taché fort !

Je lui dit que mon sang m'appartient pas ou...

- C'est rien je te dit ! Mais, Touya, t'avais quelle âge quand il mort ?

Je voulais en savoir plus.

- Je te le raconte mais ça reste entre nous. Moi j'avais 8 ans, et lui 13 ans. Je veux continuer ce qu'ils voulait accomplir.

- Pourrais-tu déposé une fleurs pour moi ?

Un sourire se dessina sur ses lèvres.

- Ça lui fera sûrement plaisir. »

Il se leva et me tendit sa main. Je la saisi. Puis il me tira vers lui. Il m'attrapa par les épaules, puis je rejoignit son étreinte. Entre ami il y rien de choquant. Il me lâcha, me dit merci, et partit avec un signe de la main. Je le voyais moins sentimental. Beaucoup moins sentimental, je ne pensais pas qu'il me ferai un câlin. En faite, il est comme moi. Endeavor, comment ose-tu tué ton propre fils ! Raaaaah ! Je le hais !

Akuma KororoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant