Le mec un peu lourd

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PDV Tobirama

Putain enfin on arrive à l'auberge ! C'est pas trop tôt déjà que la route était HORRIBLE ! Toutes les deux minutes mon couillon de copain s'arrêtait pour je cite « regarder ce magnifique coquelicot et cette magnifique pâquerette » ou courir après « ce magnifique papillon ». Non mais sérieux je sors avec un chien ou quoi ???
Puis ensuite j'étais trop énervé contre mon mec qui pour la centième fois s'émerveillait devant un pissenlit que j'ai même pas fais attention à la racine devant moi. Je me suis donc encoublé et j'ai finis par faire un plongeant et triple salto involontaire dans la rivière. Devant ma magnifique chute, Madara c'est bien foutu de ma gueule et me rappelait en rigolant toutes les deux minutes de faire attention à la branche et racine qui se trouvait au sol. Alors comment dire que je suis actuellement d'extrêmement mauvaise poil.

Avec l'autre couillon, nous nous dirigeons vers l'accueil pour récupérer notre clé. Je laisse Madara s'en charger parce que si je parle je vais gueuler. Au bout de cinq minutes, je me dis que ça commence à faire un peu long pour récupérer une simple clé et je comprends pourquoi, mon mec est juste entrain de se taper la discute avec cette pétasse de réceptionniste qui est entrain de roucouler à chaque mot que l'uchiha sort. Nan mais c'est une blague ??? Si y avait personne elle lui aurait déjà sauté dessus vu comment elle le drague aussi ouvertement et le pire c'est que Madara débile comme il est ne voit rien.

Les nerfs déjà à vif, je vois rouge lorsque cette connasse commence à poser sa main sur le bras de MON mec. Je frappe sur le comptoir de mon poing et lance mon plus beau regard noir à cette pimbêche.

- Écoute moi bien pétasse. Ce beau gosse là c'est mon mec alors tu dégages immédiatement ta main répugnante de son bras sinon c'est mon poing dans ta gueule que tu vas prendre. Femme ou pas, on touche pas à MON mec et j'ai aucunes pitiés, les centaines de personnes que j'ai buté le prouvent. Alors maintenant tu vas ranger tes airbags dans ton chemisier trop petit pour eux, nous donner cette putain de clé de chambre et aller dandiner ton gros cul ailleurs c'est clair ?? dis-je froidement.

Un froid plus glacial que l'Antarctique se fait suite à mon discours puis elle hoche frénétiquement la tête et me donne rapidement la clé de notre chambre. Comme remerciement, je lui lance un énième regard noir et lui tire une doigt. On ne touche vraiment pas à l'homme que j'aime. Je prend la main de mon amoureux et le tire direction notre chambre.

Une fois dans celle-ci, j'ai à peine fermé la porte que je me fais plaquer contre celle-ci et que Madara vient plaquer ses lèvres contre les miennes pour un baiser fiévreux.

Au bout d'un moment, il se sépare de moi et me chuchote à l'oreille.

- J'aime quand t'es jaloux mon Tobirama.