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Je suis réveillé à cause d'un brouhaha sans nom. Les gens en dehors de ma chambre parlent, murmure, cours dans les escaliers...

Je suis toujours au sol, grimace de douleur, et me relève lentement. Mais je n'ai pas le temps de le faire entièrement, car la porte de ma chambre vole en éclats, et trois types en uniformes, armés et  au visages cagoulés s'engouffrent dans la pièce et se jette sur moi, me plaquant de nouveau au sol, cognant ma joue contre le carrelage. Ils m'immobilisent brutalement, maintenant mes mains dans mon dos, et me passant des menottes.

MOI - Putain ! Qu'est-ce que vous m'faîtes ?! 

Le goût du sang se répand sur ma langue et je crache par terre avant qu'ils ne me relèvent comme une poupée de chiffon pour me remettre sur pieds.

MEC1 - Tali Achour on t'emmène pour e meurtre de Séguev Chaker ! Avance et tais-toi ! 

Dehors se trouvent d'autres soldats qui me pointent avec leur flingues, comme du gibier. On me pousse, on me pince, on serre mes menottes pour me faire grimacer de douleur, mais je ne garde la face.  

On m'escorte à l'extérieur de l'orphelinat. Tout le monde c'est rassemblé sous le préau. On me regarde comme une bête de foire, avant qu'on me force à monter à l'arrière d'une Jeep. Je ne bronche pas, je n'ai ni l'envie, ni la force de le faire. A quoi bon ? Si je m'en prend à 'un d'eux, le reste me maîtrisera en un battement de cils. 

Durant le trajet, je deviens nostalgiquement, et me met à penser à mes parents. S'ils pouvaient voir la personne que je suis devenu sans eux, ils me détesteraient. J'étais destinée à une vie luxueuse et grandiose, pas à ... ça. 

??- Là où on va t'emmener, tu devra changer de comportement. 

J'ouvre les yeux, et croise le regard d'un type assis du côté passager dans le rétro. C'est un arabe,  en vêtement civil. Il me toise.

MOI - Où est-ce que vous m'emmenez ?  

Il sourit, ses dents sont droites et blanches. 

LUI- Tu verra.

La Jeep roule encore longtemps, avant d'arriver à un centre, retirer loin de la ville. L'endroit est immense. La première chose qui me saute à la gueule, c'est le stade. Gigantesque. Imposant. Les gens dessus ressemblent à des fourmis.
Après ça, il y a une énorme bâtisse qui s'étend sur plusieurs mètres carré. 

La voiture s'arrête, le type de devant sort avant moi, et on retire mes menottes avant de me jeter hors de l'habitacle, pour le rejoindre

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La voiture s'arrête, le type de devant sort avant moi, et on retire mes menottes avant de me jeter hors de l'habitacle, pour le rejoindre. Il est grand et baraqué. A côté de lui, j'ai l'air minuscule. 

LUI, me tend sa main - Assaf. Enchanté. 

Je me frotte les poignets, ignore la poignet de main qu'il veut m'offrir, et lève le nez vers les bâtiments qui qui nous entourent comme des montagnes. Il m'observe, soupire en secouant la tête, puis me fait signe de le suivre. 

Assif doit avoir quelques années de plus que moi. Il n'a pas de rides, pas de cheveux blancs, mais je le sens. Il est plus vieux. Au moins 25 ou 27 ans. 

Je marche derrière lui, et il commence à parler, encore et encore. 

ASSAF, se tourne vers moi -  Tu sais pourquoi est-ce que t'es ici ?

MOI - J'ai tué un type.

ASSAF - Ouais. 

MOI - Vous êtes flics ?

ASSAF, ris - Nan. Pas vraiment. On est juste l'élite.

Je fronce les sourcils, et de nouveau il me sourit. 

ASSAF - On est une organisation privé financer par des particuliers blindés, et qui faisons le même boulot que l'armée, mais en mieux. Tu a le profil parfait pour faire parti de ce petit groupe de privilégier. Tu est dangereuse, cela frôle presque la folie. Et ici, c'est l'endroit parfait pour toi !

Sans même m'en rendre compte, nous sommes debout dans un couloir qui mène à des dortoirs. Assaf m'observes à travers ses cils épais.

ASSAF - Tu va t'y plaire, crois moi. 

Il me sourit avant de me désigner une porte qu'il déverrouille avec une clé. J'y suis seule. 

ASSAF- T'a du potentiel, Thalia (silence) T'es impitoyable, féroce... Tout se dont notre centre a besoin.

Je m'assois sur le lit et retire mes chaussures qui me font mal aux pieds. 

MOI - Je serai payé ?

Il rit.

ASSAF- Tu sera nourrit. C'est déjà beaucoup.

Je lève les yeux au ciel.

ASSAF- Tu fera parti d'une équipe, alors essaie de bien te comporter avec eux. 

__ Je commence quand ?

ASSAF- Bientôt. Pour l'instant lève ton cul, et va t'entraîner avec les autres. Tes pas en croisière ici.



4 mois après

La vie ici est plus calme que dans l'autre centre. Les entraînements me tue, mais j'aime la sensation de devenir plus forte de jour en jour.
J'ai été calé dans un groupe où il y a que des mecs. Même si ils font des efforts pour se rapprocher de moi et instauré un climat de confiance entre nous, je les évite.
Nous irons en mission dans 2 jours. Une histoire de territoire voler et de promesse briser qui a déclenché une guerre.
Je suis impatiente. Contrairement à l'équipe que je dois me coltiner.  Ils doutent et ne veulent plus vraiment faire parti du mouvement. Je les entend discuter après les entraînements. De vrais baltringue.

??- Oh! Tali!!

Je jette un coup d'œil par dessus mon épaule, alors que la crosse de mo' arme s'enfonce dans mon épaule.

Notre entraîneur, Shakir s'approche vers moi à grands pas.

SHAKIR- Tu joue à quoi, là ? Tiens ton arme correctement.

__ Je suis plus à l'aise en le tenant comme ça.

SHAKIR- Je t'ai pas demandé ton avis ! Tu fait comme je t'ai montré, et c'est tout !

Ici, c'est pas les élèves que j'ai envie de tarter, mais les supérieurs. Ceux qui hurlent tout le temps. Comme Shakir. J'aimerai lui arracher son horrible moustache et la lui faire bouffer ensuite. Connard de merde.

2 jours plus tard
La guerre

Il ne reste que moi. Les autres se sont fait flingué alors qu'ils avaient à peine mis un pied sur le champ de bataille.

Là je suis dans un tank. Je sais même pas comment je me retrouve là. J'étais en train de dégager des civils de leur maison tantôt, et là je suis ici. C'est moi qui conduit. Je suis accompagné de deux autres types. Ils veulent quitter les lieux alors que notre mission n'est pas fini. Les ennemis nous bombardent, et moi, j'ai rien à perdre alors je fonce sur eux.

MEC1- T'es folle !!

MEC2- Putain fait demi-tour !! Fait demi-tour bordel de merde !!

Et c'est la dernière chose dont je me souviens.
Ensuite, trou noir.

Tali, Orpheline Militaire : What doesn't kill me,  I'll kill you with itOù les histoires vivent. Découvrez maintenant