Tali, Orpheline Militaire : What doesn't kill me, I'll kill you with it

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2 mois plus tard

J'ai plus de bandage de merde.
Plus d'infirmière au centre à pas d'heure le matin.
Je cicatrise assez bien. Et même si je suis horrible maintenant, au moins, je vais mieux.

Aujourd'hui je m'entraîne dans la salle de combat. Seule. ASSAF est en déplacement. Il a pas voulu que je le suive, alors j'ai pas insisté. Il est absent pour 4 jours je crois. Ça va être bizarre. Il ne part jamais aussi longtemps d'habitude.

Je vais grave me faire chier, parce que j'ai toujours pas eu l'autorisation pour retourner en mission, car le deal était que j'accepte de parler à un psychologue de se qui se trame dans mon cerceau, et j'avais le droit d'y retourner. Mais j'ai refusé, alors me voilà. A regarder les autres "samuser". Je suis clairement la seule à m'amuser pendant mes missions. Eux, ils ont la trouille parce qu'ils savent qu'ils vont mourir.

Aujourd'hui, le directeur m'a convoqué dans son bureau (chose rare). Je m'y rend.

__ Bonjour ?

DIRECTEUR - Tali ! Ma chère.

C'est un petit vieux à moustachue avec un uniforme bleu marine sans aucun plis, et décorer de médaille. Il me sourit en me voyant.

DIRECTEUR - Te voilà.

__ Vous vouliez m'voir ?

DIRECTEUR - Oui, oui ! Effectivement. J'ai entendu dire que vous aviez fêter votre anniversaire récemment.

Fêter, c'est un grand mot. J'ai cassé la gueule à des types que je connaissais pas, et ensuite  j'ai dormi.

__ C'est ça.

DIRECTEUR- Bien ! J'ai un petit truc à t'offrir. Pas grand chose, je t'assure. Mais ça me tiens à cœur.

Il sort un trousseau de clé de la poche de son blazer, et le dépose dans mes mains.
Je fronce les sourcils.

DIRECTEUR- Une camaro qui viens tout droit de ma collection personnelle. Je te l'offre.

Il s'attend à des embrassades et des cris de joie ? J'ai pas assez d'énergie en moi pour ça. Je me contente d'un sourire crispé, même si le cadeau me plaît. Il aurait pu m'acheter un truc pourri. Mais au lieux de ça il m'a offert une caisse qui déchire sa race.

__ Merci, monsieur.

DIRECTEUR- De rein ! Tu le mérite bien !

Puis je me rappel d'un truc.

__ J'ai pas de permis officiel.

DIRECTEUR- Pourtant tu est conductrice de tank.

Il me sourit.

__ Oui mais... J'ai appris sur le tas. Et quand on est sur le terrain c'est pas pareil. Il y a pas de contrôle de police.

Il glousse.

DIRECTEUR- Si c'est la police qui te tracasse alors n'y pense plus. Il te suffira de leur montrer ta carte de militaire certifié. Ils te laisseront vite tranquille.

Ah ouais. Intéressant, ça. Je peux m'en sortir juste avec ça ? C'est sûrement pour cette raison que la police ne m'a pas fait chier la dernière fois, après mon combat au centre commercial.

__ Okay alors.

C'est malaisant. Je parle à Assaf comme un chien parce que c'est Assaf. Mais lui, c'est le directeur.

__ Euh ... Je... Je vais y aller alors.

Je cherche la poignée de la porte dans mon dos, alors que le Directeur me couve d'un regard... paternel. Doux. Ça me donne envie de hurler.