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Aujourd'hui, il pleut encore. L'air est lourd, et froid. Je me lève de mon lit, prend une douche, me brosse les dents, et tout ça sans jamais me regarder dans le miroir. La fatigue ne me va pas trop.

Mon portable se met à vibrer une fois ou deux lorsque je me prépare un petit-déjeuner, debout dans la cuisine. J'y jette un coups d'oeil, et vois que c'est un numéro privé qui m'envoie un long message. Je le lis. << Bonjour, c'est la secrétaire de la salle de gym à laquelle vous êtes inscrite. Vous avez demandez à ce que votre abonnement soit annuler. Nous n'arrivons pas à trouver votre dossier. Est-ce que vous auriez du temps dans la journée pour passer à la salle? Merci. Cordialement <<;

Je soupire. La salle. Avec tous ses machos, et ses misogynes. Je me demande bien ce qu'ils se sont dit après la bagarre. Quand je ne me suis plus rendu à la salle. Ils ont dû croire qu'ils m'avaient bottés le cul. Que c'était réglé pour moi, et qu'ils étaient les mal alpha. Cette pensée fait montée en moi une vague de chaleur. Mes joues me brûlent, je termine mon déjeuner, enfile mes chaussures, attrape mes clés, puis quitte l'appartement direction de la salle de sport. Non. Ils n'en ont pas fini avec moi ses enfoirés.

...

Arrivée à la salle, je me présente à l'accueille en parlant fort, faisant exprès d'attirer l'attention des autres au fond de la salle. Cela fonctionne. Je les vois me jeter des coups d'œil. Marmonner en me foudroyant du regard, et se rassembler. La brune assise derrière l'ordi mastique un chewing-gum grossièrement. Elle me demande ma carte d'abonnée. Je la lui présente, et elle se lève, me demandant cette fois de la suivre jusqu'à l'escaliers qui mène à l'étage supérieur.

__ On est-ce qu'on va ?

ELLE - Le Patron a demandé à ce que je vous amène à lui.

Elle me regarde du coin de l'œil, s'assurant que je continue de la suivre. C'est le cas. Qui est son Patron ? Pourquoi est-ce qu'il a besoin de me voir ? Il va me faire du chantage pour que je n'annule pas mon abonnement ? Il doit être bien désespérer dans ce cas.

Une porte en marbre se dresse devant nous. La brune s'arrange, puis frappe contre celle-ci. Une voix s'élève derrière. Entrez. Elle enfile son plus beau sourire, dévoilant ses belles fossettes. Je lève les yeux au ciel, et la suit lorsqu'elle entre dans le bureau. La première tête que je vois m'est trop familière, et je manque de faire demi-tour. Mais la porte se referme dans mon dos, et je sens une présence qui me bloque le passage. C'est eux. Les types du centre commercial. Imad est assis dans le canapé près du bureau. Il rayonnant, et me fait un grand sourire, à croire qu'on est de vieux amis. Celui dans mon dos doit être Abber. Je me demande bien comment ça se fait que je retienne leur blaze.

FILLE - La voici, monsieur.

Elle parle au baraqué derrière le bureau. Il fait un signe las de la main. Pas du tout intéresser. La brune quitte le bureau, et Imad me fait signe de le rejoindre, mais je l'ignore.

__ Qu'est-ce que j'fais ici ?

IMAD - Assis toi. Tu vas bientôt le savoir.

__ Cava durer longtemps ? J'ai des trucs à faire.

IMAD - Des trucs ? T'a un boulot ?

__ Ca concerne personne, surtout pas toi ...

Imad se renfrogne, et ne rajoute rien. A la place, il glisse un coup d'oeil vers le type derrière le bureau. Ce dernier me détail de la tête aux pieds sans rien dire, se balançant dans son fauteuil de bureau en cuir. Du vrai, cuir.

LUI - On va la faire courte, Tali.

Je fronce les sourcils. Mon prénom sonne faux dans sa bouche. Ca me dérange.

Tali, Orpheline Militaire : What doesn't kill me,  I'll kill you with itOù les histoires vivent. Découvrez maintenant