Tali, Orpheline Militaire : What doesn't kill me, I'll kill you with it

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PDV de Sofiane 💭

Mon beau-père est présent aujourd'hui. Il suffit de voir le nombres de gardes du corps qu'il trimbale. Je pense qu'il n'y a personne de plus parano que lui sur cette terre. En rentrant, je les salut d'un signe de tête, puis trouve ma mère dans la cuisine. Elle chantonne, l'air satisfaite. Elle est toujours souriante quand mon beau-père est là. Si j'étais mauvaise langue, j'irai jusqu'à dire qu'elle se fait sauter par lui quand tout le monde a le dos tourné, mais puisque je ne le suis pas, je garde tout ça pour moi.

MAMAN - Tu est de retour.

__ Ouais.

MAMAN - Tu a faim ?

__ Non. J'ai déjà mangé.

Mytho. Mais flemme de rester assis là à manger avec elle, alors que je suis déjà irrité. Juste le fait d'être là me met sur les nerfs. Je préfère être partout ailleurs, sauf ici.

MAMAN - Monsieur Haider est là d'ailleurs. Il est venu rendre visite à Shainez. Ils sont ensemble dans ton bureau.

__ Ah ouais. Dans mon bureau, carrément.

MAMAN - C'était le siens avant que tu emménage. Alors ne t'énerve pas, s'il te plaît.

__ Me dit pas de pas m'énerver, parce que justement, c'est ça qui m'énerve le plus.

Je prend une boisson, puis monte à l'étage. D'abord pour aller prendre une douche et enfiler d'autres vêtements, puis pour rendre visite à Imma. Je la trouve assise sur son lit, le nez collait à sa vitre. Sa climatisation est à fond. Tellement que ça me fait frissonner.

__ T'essaie de créer des stalactite au plafond ou c'est comment ?

Je saisi la commande sur son bureau, et elle se tourne vers moi. Elle a l'air morose. Un peu triste, et fatigué aussi.

IMMA - T'es là !

__ Tu d'vrais pas mettre la clim à fond comme ça.

IMMA - Je sais. Mais le froid ça me réconforte.

__ Te réconforte pour qu'elle raison ?

IMMA - Je veux voir Tali. Mais Shainez ne veut même pas que je dise son nom.

Elle replie ses genoux contre sa poitrine, et je m'appuie contre son bureau en la regardant.

__ Pas besoin de te mettre dans tout tes états. Tali travail pour moi. Tu la verra souvent. Comme pour Abber et Imad.

IMMA - Tu pourra dire à Shainez de ne pas m'interdire de la voir s'il te plaît ?

__ J'lui dirais ...

La porte s'ouvre dans mon dos. C'est Shainez. Elle nous regarde à tour de rôle, fronce les sourcils, mais avant qu'elle n'ouvre la bouche, je quitte la chambre. Les gorilles de mon beau-père ne sont plus là, et en m'approchant des fenêtres, je vois ma mère raccompagne Haider à sa voiture.

C'est sûr. Ils baisent ensemble.

💭 PDV de Tali 💭

En me réveillant ce matin, j'ai immédiatement vérifié qu'il n'y avait pas de messages de Sofiane sur mon téléphone, et il n'y en avais pas. A cause de toute la fumée que Imad m'a fait respiré hier, j'ai mal au crâne maintenant.
Une douche me fera le plus grand bien, c'est sûr.
Après cela, je me prépare vite fait un truc à manger, avant de me poser devant la télé. Depuis que j'ai quitté le centre, je n'ai vraiment rien à faire de mes journées, à part faire du sport. Mes bras ont des muscles bien plus tressés que lorsque j'étais encore militaire. Je m'ennuie. J'ai que dalle à faire, à part le ménage. Alors je le fait.
Salle de bain, chambre, dressings... Tout est lavé et récurer à fond. À la fin, je suis éreinté, mais je ne dors pas, et me prépare à manger, parce qu'il est déjà 11h30. Pendant que tout est en train de cuir, je risque un coup d'œil par la bée vitrée qui donne sur le parking en face. Il y a une voiture qui fait des rondes, et toujours, elle ralenti devant ma fenêtre. Je fronce les sourcils. C'est pas bon signe ça. Rapidement, je cours chercher mon flingue à l'étage du haut, et en revenant à mon poste initial, il n'y a plus rien. Plus de voitures, plus de ronde, et dans la cuisine, ma bouffe fume.

...

IMMAD - Salut coéquipière !

Il est flanquer de Abber. Il me salut d'un simple hochement de tête. Je crois bien qu'il est muet le type.

__ Qu'est-ce qu'il y a ?

IMMAD - Rien d'alarmant. Je voulais simplement savoir si t'allait bien.

Pourquoi je le laisse entrer chez moi ? Je ne devrais pas. Mais pourtant, je le fais, et avec Abber, ils s'installent dans mon salon. Ma nourriture est prête dans la cuisine, et je vois bien que Immad ne cesse de tendre le cou vers celle-ci, le nez en l'air comme un foutu chien.

__ T'aurait pu m'envoyer un message.

IMMAD - J'ai pas ton numéro.

__ Je l'ai donné à Sofiane.

Il me sourit et je regarde ailleurs.

IMMAD - Oups ! C'est vrai que j'aurai pu le lui demander !

Au final, on s'installe autour de ma table à manger, et on se partage le couscous, et le ragout d'agneau que je me suis préparé, avant de nous rendre chez Sofiane.

Ce dernier est dans son jardin, en train de frapper dans un sac de boxe. Moi je plisse les paupières, et lève les yeux vers l'immense bâtiment de deux étages qui lui sert de baraque. Les fenêtre sur la façade ont toutes les rideaux tirés, et je me demande bien laquelle appartient à la chambre de ma soeur. Est-ce qu'elle s'y sens bien ? Est-ce qu'elle a tous se qu'elle veut ?

SOFIANE - Hader veut que vous alliez au ducs, et que vous preniez quelques photos pour lui. Il a besoin de savoir se qui s'y passe.

Immad hoche la tête. Abber sort les clés de sa poche, et Sofiane me cherche du regard.

SOFIANE - Va avec eux. Tu verra comment ça se passe.

Il glisse une main dans ses cheveux, alors que le soleil frappe contre sa peau luisante de sueur.

IMMAD - Okay chef !

Il me saute dessus en glissant un bras autour de mes épaules, et me secoue.

IMMAD - C'est pas le genre de mission que je préfère, mais ça viendra avec le temps ! T'inquiète pas !

Je le repousse.

__ Me touche pas, s'il te plaît.

Les ducs, c'est simplement le port. Abber circule lentement, pendant que Imad lui brandit un appareil photo, et capture tous les mouvements. Il s'agit simplement de conteneurs qui se font déchargés par des travailleurs. Mais je suppose qu'il ne doit pas y avoir que des jouets en plastique dans ses caisses, car il y a des types armés un peu partout.

__ Il y a quoi dans ses conteneurs ?

Le silence tombe. Je donne un coups de genoux dans le siège de Imad.

__ T'es sourd ?

IMAD - A ton avis ?

__ J'en sais rien.

IMMAD - Un bon paquet de poudre. Ceux là-bas.

Il désigne ceux qui sont encore sur des bateaux.

IMMAD - C'est pour les armes. Sofiane a fait un arrangement avec les chinois, et il en reçois pour une poignée de rien.

__ Les flics ne viennent jamais par ici ?

Il glousse, continue à prendre des photos, puis dit :

IMAD - Jamais. Ils ont bien trop peur de se faire descendre.

Après qu'il ait pris les photos, nous retournons à la villa, et Imad les montre à Sofiane. Il s'est douché, et est assis dans un canapé blanc, devant une pile de papiers, et un ordi, dans le jardin. Aber et moi restons debout derrière Imad, sans rien dire.

?? - Sofiane !

** Enfin ! Après plus d'un an sans écrire sur cette histoire, me voilà qui poste un nouveau chapitre (pour ceux ou celles intéressés). Encore désolé pour l'absence. Pour vous rassurer, j'ai déjà un autre chapitre en stock. Alors pas d'inquiétude bisous ❤️**