Chapitre 8

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'Qu'est ce tu m'as manqué! Plus jamais je te laisserais seule.'
Je n'arrivais pas à croire qu'elle soit vivante, j'étais tellement contente. Je la pris dans mes bras et nous restâmes comme ça pendant ce qui me paru deux secondes faces au temps où nous avions été séparées. Elle me regarda dans les yeux et me dit:
'Je te remercie du fond du coeur de m'avoir sauvée, je te revaudrais ça.
- Ce n'est pas à moi que tous le mérite revient, j'ai été beaucoup aidée. Viens, je vais te présenter.'
Nous nous dirigeâmes vers un lit à côté de celui de Rue. Avec Alyson, nous nous étions relayées pendant plusieurs jours à son chevet .
'Alyson... ' je lui chuchota doucement. 'Réveille toi.
- Hummm,' elle grogna, 'quoi ?
- Il faut que tu te réveilles.'
Elle s'assit sur son lit et mit une main devant ses yeux pour cacher les rayons du soleil qui l'éblouissaient .
'Rue, c'est ça ?'dit elle en l'observant.
'Oui, et toi...?
- Moi c'est Alyson.
-Eh !' J'intervins. 'Je voulais faire les présentations...
- Pff Kyla, vraiment,' disent-elles à l'unisson.
'Bah oui enfin...
- Si tu veux c'est toi raconte comment on l'a sauvée.
- Attends laisse moi me souvenir.. Je fouille dans ma mémoire afin de ne rien oublier.
Quand j'avais finis de tout raconter, Rue avait les larmes aux yeux et fixait ses draps obstinément. Quelques minutes s'écoulèrent qu'elle ne parle à nouveau.
'Merci les filles, vraiment...' Puis elle fondit en larmes et je  la pris dans mes bras.
- Et toi tu peux nous raconter ce qu'il t'ont fait ?'Demanda Alyson insensible à ses pleurs.
'Franchement je ne me souviens de rien,' renifla Rue en essuyant ses yeux. 'J'attendais Bleu quand j'ai vu une ombre derrière moi, j'ai cru que c'était elle alors je me suis tournée, puis j'ai entendu un pchit puis plus rien jusqu'a que je me réveille sur la berge d'un lac, menottée.
Alyson et moi étions très étonné, je pensais qu'ils avaient du utiliser une drogue pour l'endormir.
'Mais il y a une autre question que je me pose,' demanda Rue. La recherche des dianes, tu viendras la faire avec nous ?
- Je ne sais pas... J'avais autre chose à faire, mais je peux être utile,' proposa Alyson en nous regardant chacune notre tour. 'C'est à vous de voir.' Rue m'interrogea du regard.
'Moi je suis d'accord.
- Bon bah alors ça me va, mais je ne laisse personne me diriger, je fais ce que je veux OK ?'dit-elle en repoussant ses magnifiques cheveux blonds sur ses épaules.
Rue et moi acquiescèrent en riant .

Le lendemain matin

Il devait être aux alentours de sept heures quand je me réveilla, la pièce où on dormait était miteuse, le papier peint sûrement blanc à la base mais devenu gris avec le temps tombit en lambeaux, de la poussière et des toiles d'araignées envahissaient tout les coins. Je m'étais réveillée bien avant tous le monde et je réfléchissais à tous ce qui venait de m'arriver ces derniers temps. C'était vraiment extraordinaire et en plus j'étais bien contente d'avoir rencontré Rue et Alyson. Le problème c'était que je n'avais encore trouvé aucune des dianes. La reine nous avais prévenu que ça prendrait un moment, mais quand même ! Il fallait que l'on s'y mette, je pensais savoir où nous devions aller. Je commença à préparer mes affaires, je mis des pommes, du pain, du jambon ansi qu'une boussole, une carte du pays, une tente, un briquet, et un sac de couchage. Les filles avaient finit par se réveiller après plusieurs heures .
'Salut les filles. Je pense savoir où nous devrions aller. On devrait se rendre chez les fées car elles habitent à côté, à Fontaine Bleue et que la route est facile à emprunter. Je l'ai étudiée tout à l'heure. Donc préparez vos affaires.' Je leur lança leurs sacs pendant qu'elles tentaient de sortir du lit.
- Bon, quand est-ce qu'on part ?'Demanda Rue.
'Dès que vous êtes prêtes.'

Deux heures plus tard...
'Je suis prête,' dis Alyson en baillant. 'Une seconde et je suis prête moi aussi.
- Alors on y vas !!!' Je m'excita.
Après avoir marché plusieurs dizaines de kilomètres dans du sable, de la terre, de la boue, de l'herbe, ou du béton, nous nous arrêtâmes pour faire une pause et manger. Je n'avais jamais été aussi affamée, j'engloutis une baguette entière puis je vais chercher du bois. Nous nous étions arrêtées dans une grande clairière avec des pâquerettes et des boutons d'or les herbes sauvages avait envahi tout le périmètre sauf à un endroit où des fourmis avait décidé de faire leur fourmilière. La forêt de la clairière était plutôt banale, tous les arbres étaient des chênes ou des pins qui approchaient la centaine. Je revins surchargée de bois et déposa le tout au centre de la clairière, puis j'allais chercher des feuilles mortes afin que le feu prenne plus rapidement. Pendant ce temps Rue et Alyson avaient monté la tente et sorti les sacs de couchage. Je sortis le briquet de mon sac et tenta d'allumer le feu, en vain, une petite flammèche apparu pour disparaitre aussitôt, et agacée, j'abandonna.
'Alyson !! Tu sais faire un feu ?' Je lui demanda.
'Ouais, sûrement mieux que toi en tout cas. Attends, j'arrive.' En deux secondes, elle réussit à l'allumer.
'Wow, où est ce que tu as appris à faire ça ?' Je lui demanda éberlué.
'Comme mes parents sont morts, j'ai bien du apprendre à me débrouiller, donc j'ai appris à faire du feu.
- Oh... Alyson je suis désolée, vraiment.'
Nous faisons cuir du jambon pour en faire du bacon, c'était délicieux, avec ma mère j'en mangé les jours de fête et j'avais toujours adoré ça. Quand nous eûmes le ventre bien rempli, nous allâmes nous coucher. La tente était plus ou moins transparente mais le froid ne traversais pas le tissu.

Le lendemain matin, le crissement des feuilles sous les pattes des écureuils qui mangeaient les restes de jambons nous réveilla. Nous mîmes tout dans nos sacs et partîmes par la forêt qui menait à notre destination dans un joyeux chahut. Nous traversâmes la forêt facilement et rapidement. Même avec Alyson sur mon dos, je n'étais suis pas si épuisé que ça et en à peu près quatre heures et demi, nous étions arrivées. La ville était installée dans un arbre gigantesque rempli de jolies fleurs blanche. La moitié des fées se baladait sous leur forme humaine et l'autre moitié, voletant avec leurs ailes translucides de couleur. Nous nous avançâmes vers la base du tronc où une petite porte était installée. Nous entrâmes en silence, intriguée, nous montâmes un escalier en colimaçon, comme l'arbre était très haut, nous mîmes un temps infini à monter et je pus observer attentivement les lieux. Les murs étaient évidemment en bois mais les marches ressemblaient à des couches de feuilles. La lumière du soleil réussissait à passer à travers des fissures mais quelques lampes à huile servaient à éclairer les coins sombre. Après de longues minutes, nous arrivâmes devons une porte en bois renforcée de lianes. Nous ouvrîmes la porte et...

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