Ce matin, je me réveilla alors que les rayons du soleil commençaient à s'infiltrer par les fenêtres. Je me frotta les yeux, et ouvrit doucement les paupières. Je fronça les sourcils, quelque chose n'allait pas, l'odeur du bois, des œufs et du bacon habituels du matin ne régnait pas dans la pièce comme elle le devrait, et ce n'était qu'en découvrant le décor de la pièce que je me rendis compte que je n'était pas chez moi.
J'étais installée dans un grand lit à baldaquin blanc et emmitouflée dans des draps couleur rose rouge. Le parquet parfaitement propre reflétait déjà la lumière du jour, annonçant la belle journée à venir et une commode et un bureau était disposés entre les grandes fenêtres du XIXeme siècle. Un lustre de cristal pendait au dessus de ma tête, et des miroirs étaient accrochés tout le long du mur gauche de la pièce. Peu à peu, les souvenirs me revenaient. C'était cette fameuse lettre, qui m'avait amené ici; au palais de la Reine. D'après ce que j'avais pu entendre, nous étions trente à l'avoir reçu, et ces informations ne m'en avait laissait que plus perplexe de la raison de notre venue ici. La question qui me laissait le plus indécise était: pourquoi moi ? Pourquoi moi parmi tant d'autres ? Mes parents n'avaient aucun rang, aucune richesse, et le fait que la Reine Victoria n'ignorait pas mon existence me laissait sans voix.
Mais tout ça n'effaçait pas la joie énorme que j'avais ressenti en découvrant son contenu ! Ma sœur en avait sautait de joie et mes parents était extrêmement fiers que leur propre fille ai reçu une invitation au palais, pour quelle raison que ce soit, toute la famille en avait eu les larmes aux yeux.Un papier laissé sur la commode attira mon attention. Je me leva et traversa la pièce, un mot était écrit dessus :
Bonjour ma chérie,
Joyeux anniversaireEt oui ! C'était le jour de mon anniversaire. J'avais dix-sept ans, enfin la majorité ! Et c'était donc ce soir que j'allais découvrir ma diane, à la fête de la Nouvelle Lune.
Bonne chance pour le rendez-vous
Avec la reine,
Maman.Je regarda l'heure sur ma montre, neuf heures, et la réunion est à onze heures. J'avais le temps.
Je me dirigea vers une petite porte en bois située juste à la droite de mon lit. C'était un immense dressing plein à craqué. Les murs étaient tapissés de hauts, bas, vestes, bijoux, chaussures de toutes sortes et bien sûr de robes. Je n'en portais jamais vraiment, pas que je n'aimais pas mais surtout car ce n'était pas une tenue adaptée pour là où je vivais. Une robe où deux aurait donc suffi, mais voilà ! Il a fallut que ma mère s'y mette ! Après avoir fais le tour de la pièce, je décida de me lancer, et choisis une robe dos nu vert émeraude avec des espadrilles noires et un collier orné d'une pierre précieuse noire.
Je sortis, puis je me dirigea vers une autre porte identique à l'autre un mètre plus loin, et poussa le battant. C'était la plus grande salle de bain que j'avais vu de ma vie entière, avec une douche italienne, un bain à bulle, et un sona. Des miroirs étaient disposés aux quatre coins de la pièce, remplissant chaque petite partie des murs et les lavabos étaient en marbre blancs tout bonnement magnifiques ! Parmi tous, je choisis un gel douche à la prune givrée, ma senteur préférée, et rentra dans la douche.
Cette douche était un bonheur pure, l'eau était fraîche, et rien de tel pour se rafraîchir en été. Je resta sous le jet à regarder le mur et à chantonner des chansons pendant un long quart d'heure où je repassa dans ma tête tous les événements de la veille. Le fait que j'allais rencontrer la reine dans approximativement deux heures était extraordinaire et me chamboulait l'esprit. Puis après mettre abondamment savonnée, je sortis enveloppée dans ma serviette, et je m'habilla en vitesse. Je laissa mes cheveux détachés comme je le faisais habituellement et je me dirigea vers un miroir.Je resta sans voix en me voyant. Ce n'était plus un enfant que je voyais devant moi, mais une femme. Mes formes étaient mises en valeur par la robe et ce vert émeraude s'accordait parfaitement avec mon teint. Jamais je n'avais porté une telle couleur et je le regrettais amèrement. Ma tenue était parfaite.
Enfin prête, je sortis de ma suite. Les couloirs étaient spacieux, et plus luxueux les uns que les autres. Ce palais était immense, il s'étendait sur cinq étage, sans compter les sous-sols, et il était entouré d'un immense et sublime jardin. Ce jour là, le personnel s'activait de partout, car comme une fois par mois, c'était la Nouvelle Lune. Dans chaque ville du pays, c'était ce soir que toutes les filles ayant eu dix sept ans dans le mois allaient découvrir leur diane, en l'occurrence ce soir pour moi. C'était le jour le plus important de chaque fille ! Les garçons, eux, sont élémentaires. À la naissance, chaque nouveau né, né avec un élément, l'eau, le feu, la terre ou l'air, et ils la développent au cours de leur vie.
Ne sachant que faire, je parcouru le palais, observant la beauté des lieux. Cet endroit était magique ; digne d'un conte de fée ! Chaque petite précision était faite pour impressionner, les murs rayonnant de richesse. Après un moment passé à divaguer, je décida de me rendre dans les jardins. Je descendis à l'étage principal, et arriva dans le haul d'entrée. C'était sûrement la pièce la plus impressionnante du château entier. Celle-ci transpirait la richesse et le raffinement. Partout où l'on posait le regard, l'endroit respirait l'opulence. Un grand escalier menait à la porte d'entrée, entièrement recouverte de dorures, les poutres de cinq mètres de hauteur qui portaient le plafond où était accrochés des lustres immenses encadraient la pièce, et au centre, un long tapis rouge traversait la salle, et menait jusqu'à l'imposant trône. Je passa sous la porte et descendis les escaliers. Des allées de palmiers et cyprès se dirigeaient dans de multiples directions et de nombreux étangs bordaient celles-ci. Je tourna sur moi-même pour observer le spectacle, émerveillée. Des oiseaux plus beaux et colorés les uns que les autres remplissaient le ciel et je marcha quelques minutes, avant de m'arrêter à l'ombre d'un palmier afin de me reposer. Doucement je laissa le chant des oiseaux me bercer, et je m'endormais.Je me réveilla en sursaut, quand quelqu'un à côté de moi me secoua.
'Désolée de t'avoir réveillée, mais tu as bien rendez-vous avec la reine, non ?'Je l'observa, c'était une très belle jeune fille d'à peu près mon âge. Ses cheveux attachés en deux tresses africaines étaient aussi noirs que ces yeux, et le soleil se reflétait sur sa peau mate. Elle était habillée de façon beaucoup plus simple que moi, avec son jean slim et son chemisier blanc, mais un superbe rubis en pendentif attira mon attention.
- Emm...' Je répondais encore un peu sous le choc du réveil. 'Si pourquoi ?
- Et bien cours ! Nous sommes déjà en retard !' S'écria-t-elle en me relevant.Sortie de ma stupeur, un déclic se fit dans ma tête et je repris conscience des événements, je me mis à courir à ses côtés en direction du palais et je regretta immédiatement mon choix de chaussures. Mes talons me tuaient, et ce n'était qu'après nous être perdue mille et une fois, que nous trouvons enfin la pièce indiquée. Je jeta un dernier coup d'œil à ma sauveuse, et d'un pas décidé nous nous dirigeons vers la porte et entrons...
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Hello tout le monde,
C'est moi Actalys ! Je vous remercie tous énormément de lire cette histoire et j'espère de tout mon cœur que vous appréciez. Dites moi ce que vous en pensez, laissez moi des commentaires et vos avis car rien ne me foirait plus plaisir. En tous cas voilà pour ce premier chapitre, et à la prochaine !
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Nouvelle Lune
FantasyLe jour de ces dix sept ans, Kaly, comme toutes les jeunes filles de son âge, se fait confier le secret de Mlïanne, un secret que depuis ça plus tendre enfance elle a toujours voulu découvrir. Mais pour elle et quelques autres ce secret va particuli...