'Oh je suis désolée ...
- Non, c'est rien, allons-y,' fit-elle en reprenant son ton sec.
Il nous fallu cinq minutes pour parvenir à l'auberge. Elle était remplie, et un vacarme assourdissant y régnait. Nous nous approchâmes du bar et rentrâmes.
'Vous avez quelque chose de nourrissant ?' demanda Alyson.
'Nous avons du steak et...' chercha le serveur... 'Des pommes de terre au beurre.
- Bon alors nous en prendrons deux, et... Aussi de quoi boire,' dit Alyson.
'Vin, bière, rhum, champagne, eau.
- Alors de l'eau pour nous deux s'il vous plaît,'dit-elle en se retournant me regarder sécher mes larmes et mes yeux rougis.
Pendant que nous mangions, nous entendîmes quelqu'un parler des assassins et intriguées, nous nous approchâmes en faignant de chercher quelque chose :
'Ils ont capturé une nouvelle personne. C'est pas bon signe,' dit un homme.
'T'a raison Daniel, c'est pas bon signe, c'est la cinquième du mois. Et il paraît que ce n'est toujours pas la bonne donc ça veut dire qu'ils vont encore la couler.
- Euh, bonjour, vous parlez bien des assassins ?' Je m'incrusta dans la conversation.
'Oui pourquoi ?'Firent les deux hommes soupçonneux.
'Pouvez-vous nous dire tout se que vous savez ? S'il vous plaît. Où est-ce qu'ils coulent les jeunes filles ? Quand ? Comment ? Et aussi pourquoi ?
- Eh ! Oh ! C'est bon j'en sais rien moi. C'est Daniel, lui là, qui sais,' cracha le deuxième homme en pointant du doigt son camarade.
'Pff,' soupira l'homme en levant les yeux au ciel. 'Ce soir vingt heures au même endroit, je te dirais tous ce que je sais, dit-il sans me donner le temps de poser d'autre questions. 'Mais pas maintenant,'et il sortis de l'auberge.À dix-neuf heures cinquante-cinq, nous avions trouvée où dormir et faisions nos provisions pour la semaine. Nous attendions ce Daniel à une table dans le fond de la pièce. Il arriva cinq minutes après, et vins s'assoir à notre table.
'Alors ? Qu'est-ce que vous voulez savoir ?'demande-t-il en écrasant de son poing une araignée sur la table.
'Nous voudrions savoir où est ce qu'ils coulent ces filles, et quand ?'je demanda, du dégoût dans la voix après ce que je venais de voir.
'Normalement c'est le vendredi après les enlèvements de la semaine. Ça se passe au lac de la Diboude.
- C'est quoi cet endroit ?
- D'après une légende, des sirènes habitaient là autre fois. Mais une sorcière les a toutes transformés en monstres marins. Depuis, personne ne les a jamais revues ...
- C'était quoi comme genre de monstre ?' demanda Alyson passionnée .
'Ne me dites pas que vous y croyez ?
- Non non, je...' bredouilla-t-elle gênée.
'- Comment est-ce qu'ils les coulent ?' Dis-je, redoutant la réponse.
'Bah il leur attache du plomb aux pieds et les menottent. Après ils les jettent dans l'eau avec le plomb. Comme elles ne peuvent plus remonter elles meurent,' ricana Daniel.
Je serre les dents, Rue... Pauvre Rue... Je ne sais plus quoi dire. Fatiguées nous remercions Daniel et allâmes-nous coucher. Le lendemain, nous étions jeudi. Pendant toute la journée nous nous creusâmes désespérément la tête pour trouver un plan, mais rien ne vas. A la fin de la soirée je commençait à perdre espoir, quand soudain une idée m'arrivera tout d'un coup en tête. Je couru vers mon amie:
'Alyson !!!
- Quoi,' dit-elle fatiguée.
'Je pense avoir trouvé ! Viens là je vais tous t'expliquer,' je la tira par le bras pour qu'elle vienne s'assoir près de moi puis je commença à lui expliquer. 'On pourrait fabriquer un long tuyau et moi j'irai au fond de l'eau car je pourrais respirer . On l'attend comme ça, moi dans l'eau, toi cachée sur la berge dans un buisson, et dès que Rue entrerait dans l'eau je nagerais vers elle, et tenterai de la demenotter pour la faire remonter à la surface.
-... Je n'ai pas d'autre idée alors, on peut essayer de toute façon...'
Cette fois nous allâmes vraiment nous coucher et nous dormîmes comme des petits bébé. Le lendemain en attendant qu'elle se réveille (vu que je suis une lève tôt, il est six heures trente) je prépara toutes nos affaires. Vers dix heures elle se réveilla et me dit:
'Déjà levée ! À cette heure-ci ! Il est que dix heures, moi je me rendors.
- Je me suis levée à six heures,' dis-je en la regardant avec des yeux exaspérés.
À ce moment, vu sa tête, j'éclata de rire:
'Tu aurais vu ta tête !
- C'était pas drôle...' Soupira Alyson.
'Mais ce n'était pas une blague. Allez viens j'ai tout préparé on va manger un morceau. Garde ton sérieux, c'est très important.
Nous allons acheter tout le matériel, et nous courons vers la rive du lac. Le chemin est long, mais nous arrivâmes enfin au lac. L'odeur était insupportable, et à peine arrivées, l'envie de vomir me pris. La main sur la bouche, j'essaiyais de ne pas penser aux corps des filles mortes noyées encore dans l'eau...Un frisson me parcouru. Des algues flottaient à la surface, et nous ne pouvions pas voir dans l'eau à plus d'un mètre . Je rentra doucement dans l'eau. En plus de tout ça, il fallait que l'eau soit horriblement froide. Une fois dans l'eau, je ne voyais rien, mais j'entendais tout... C'était bizarre de respirer de cette façon. Alyson était allée se cacher dans les buissons et moi j'attendais. Au bout de quelques minutes j'entendis des cris et des pleurs:
'Arêtes de gigoter, petite peste.
- Non ! Non ! Je vous en prie !' Dis quelqu'un en pleurant.
Rue !! J'en étais sûre, je le savais, c'était elle. Oh mon dieu Rue, qu'est-ce qu'ils t'avais fait ?! Puis tout d'un coup j'entendis :
Splash !!!Je nagea le plus vite possible vers les cris étouffés par l'eau de Rue. Ils devenaient de plus en plus forts puis tout d'un coup je heurta quelque chose. Je chercha avec mes mains, j'essayais de détacher le poid mais je ne voyais rien. En plus ces hommes devaient être des experts. Ça ne bougea pas d'un poil, je commença à paniquer alors je mordais la corde, elle était épaisse je n'y arriverai jamais. Tout d'un coup je m'aperçu que je touchais le fond, aye, je marchais sur quelque chose de pointu, sans réfléchir je le pris et commença à "scier" la corde, après des efforts incroyables je réussis à la casser je pris Rue dans mes bras et la ramena à la surface. Elle était lourde et j'étais fatiguée, j'avais du mal à remonter. Soudain je sentis une main m'agripper et me remonter à la surface. Sauvée... Rue étais sauvée. C'est alors que je m'aperçu qu'elle ne respirait plus...
'Elle respire plus ! ALYSON ELLE RESPIRE PLUS, ELLE RESPIRE PLUS !!!'PDV Rue
Je sentais que je n'allais plus tenir très longtemps. À travers l'eau noir, je vis la lumière du soleil se rapprocher, puis ... De l'air enfin de l'air. Et soudain, plus rien, trou noir.
Je me réveilla dans une salle inconnue. je n'ouvris pas les yeux car je ne m'était pas encore habituée à la luminosité, il faisait bon, c'était normal j'étais sous la couette d'un lit. J'entendis quelqu'un qui pleure
'Alors il n'y a aucun espoir ?'dit une voix en pleurant.
'Je ne voudrais pas vous faire perdre espoir mademoiselle, mais je pense, c'est même sûr.'
Kyla, elle m'avait sauvée et elle était là. Je me leva doucement, elle ne remarqua pas:
'Je suis vraiment désolée pour votre... amie,' dit une dame qui semblait être médecin.
'C'est de moi que vous parlez ?' Dis-je en boitillant vers elles.
'..., RUE !!! Tu es vivante oh mon dieu !!!' Je cria en se précipitant vers moi, le visage plein de larmes.

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Nouvelle Lune
FantasíaLe jour de ces dix sept ans, Kaly, comme toutes les jeunes filles de son âge, se fait confier le secret de Mlïanne, un secret que depuis ça plus tendre enfance elle a toujours voulu découvrir. Mais pour elle et quelques autres ce secret va particuli...