Nouvelle Lune

Chapitre 6

Après quelques minutes, perdues, nous nous retrouvâmes dans un champ de fleurs sauvages de toutes les couleurs, des violettes, des bleues, blanches, autour une épaisse forêt noire assombrissait le paysage et fatiguée je m'assis.
'Kyla ? Par où est ce que on doit aller?
- Attend je sors la carte... Vers...' je réfléchis.
'Viens voir ! Il y a un panneau ici on peux regarder si il montre la direction de Darkness,' s'écria Rue remotivée.
Je couru vers le panneau, et regarda, oui il y a.
'Nous devons aller vers le Nord, donc vers... La forêt...' dis-je finalement, déçue.
'Ne me dit pas que tu as peur ?
- Bah en tout cas ce n'est pas là que j'aurais préféré aller... Mais bon, allons y.'
Nous nous enfonçâmes dans la forêt noire, je sursautais à chaque petit bruit, cette forêt me faisais terriblement peur ! Puis tout d'un coup, j'eu une idée :
'Rue ?' je me tourna vers elle.
'Oui Kyla ?
- Et si on se transformait? J'ai mal partout et ça irais beaucoup plus vite..
-Tu as raison. Ça seras bien plus rapide et moi aussi mes muscles commencent à se faire sentir.'
Je me transforma en lion et elle en loup puis nous commençâmes à courir à travers la forêt. Je n'avais plus peur de tout ! Et qu'est ce que ça faisait du bien de se défouler comme ça ! J'avais l'impression d'être la reine du monde. C'était comme si tout d'un coup je me libérais de toutes ces années, et que je renaissais. Après un moment, nous arrivâmes dans une petite clairière où avait été construit un vieille chaumière en bois croulant pas accueillante du tout ...Bien au contraire ! Mais intriguée, nous nous re transformâmes et entrâmes. Au milieu de l'unique pièce, il y avait une grande table, et contre les murs des plans de travail qui n'avait pas été lavé depuis longtemps. Mais posé dessus... Je poussa un cri ! Des fouets, des couteaux et d'autres instruments de tortures étaient étalés de part et d'autre. Rue et moi partîmes en courant effrayées par ce que nous avons vu, par tant d'horreur, nous nous transformâmes et nous nous enfuyons le plus rapidement possible pour nous éloigner de cette horrible chaumière. Au bout de quelques minutes, nous nous arrêtâmes, épuisées. Rue se retransforma et dit:
'C'est horrible,' l'air grave, elle continua.'Comment des gens peuvent-ils faire ça !
- On ne restera pas longtemps dans cette endroit de toutes façon. Nous allons juste voir le sage et partons vite fait de là,' dis-je moi aussi terrifiée par ce que nous venions de voir.
À peut bien servir des outils comme ça, pour torturer bien sûr mais pourquoi ? Pour faire avouer quelque chose ? pour punir ? Personne ne mérite quelque chose comme ça ! Sauf peut-être les gens qui s'en servent mais même !
'Allons y, ne perdons pas de temps, le soleil va bientôt se coucher,' dit-elle décidée.
Je n'osa rien dire, et nous continuâmes à marcher. Un silence s'installa. Après un bon moment, nous commençâmes à voir quelques maison par-ci par-là. Puis nous arrivâmes dans les banlieues des la ville, Darkness, enfin. Cette ville n'était pas conseillée du tout; remplie de milliers de bandits et personnes clandestines sans aucun pouvoirs habitent ici, c'était pourquoi j'était effrayée quand nous arrivâmes.
'C'est sombre !'je dis en plissant les yeux pour essayer de voir les détails de la ville.
Des rats se baladaient dans la rue et de l'eau boueuse constituée d'éléments douteux coulait de partout. Les murs étaient dégoûtant, vieux, et plein de toiles d'araignées, et très peu de gens se baladait dans la rue, à part un nain chauve et barbu, très effrayant et une dame devant une sorte de bar bien trop maquillée et vulgaire.
'Eh ! ... ! Regarde ! Là-bas !' fit-elle avec une pointe de peur dans la voix.
Au loin, surplombant les banlieues, nous pouvions voir un manoir, son propriétaire devait être riche ! Puis soudain... Je compris ce qu'elle voulait me dire... Les bandits ! Ils habitaient là. Je commença à trembler, je sortis la carte et dis :
'C'est par là.'
Nous nous enfonçâmes dans les profondeurs de la ville. Tous était sombre, mystérieux, silencieux. Tout d'un coup, une maison multicolore apparu. C'était là. Ici tout était coloré, les murs, les rideaux, et la porte, où un trèfle était gravé. Nous entrâmes, personne, tout était silencieux.
'Bonjour très chères, je vous attendais,'dit une douce voix.
Nous sursautâmes et une femme apparut derrière nous, elle était jeune elle devait avoir dans les vingt ans environ et habillée simplement, un chemisier blanc et un mini short. Elle sourit. Personne ne parle.
'Je m'attendais vraiment à voir un vieux monsieur...' dit Rue coupant le silence. 'Sans vouloir vous vexer !' rajouta-t-elle précipitamment.
'Oui beaucoup de gens pensent ça,' dit-elle en rigolant, vous devez être Rue Mayl et ... ?
- Kyla, Kyla Bryden
- Et bien enchantée, alors, je devine pourquoi vous êtes là, sûrement pas pour discuter mais pour tout apprendre sur votre aventure qui va suivre. Par quoi voulez vous commencer ?
- Euh... En fait nous ne savons pas du tout ce qui nous attend...
- Vous devez allez récupérer les cinq autres dianes.
- Oui, ça nous le savons, mais comment ?
- Pour ça, il faudra prouver aux autres dianes que vous êtes une des leurs. Vous comprenez ?
- À peu près...
- Vous devrez gagner la confiance de chaque diane pour qu'elle accepte de se confier à vous, et qu'elle vous intègre en leur peuple...'
Un silence s'installa pendant quelques minutes.
'Vous retrouverez la plupart des sirènes à Philia, la plupart des elfes à Soldibe, les vampires à la vieille ville de Seetwy, les fées à Fontaine-Bleue, les loup-garous à Des, et les centaures à Mulssio. Je crois que maintenant vous savez tout.
- Merci pour votre aide,' dit Rue qui n'avait pas ouvert la bouche depuis le début de son explication, elle se retourna vers moi,'on y va ?
- Oui, vas-y, je te rejoins. Je crois que j'ai fais tomber quelque chose.'
Rue sortis et je commença à chercher. Je ne savais pas ce qui était tombé mais j'étais sûre que ce quelque chose était sous une commode. Je regarda sous l'une ce n'était pas là, sous une autre, je trouva ma boussole.
'Heureusement que je l'avais vue,' je me dis à moi-même.
Je dis au revoir une dernière fois au sage puis je sortis :
'C'est bon, je suis là,' fis-je en ouvrant la porte.

                                                        Silence

'Rue !? Rue !!'
Je fis le tour de la maison pour voir si elle n'était pas là. Personne. Je commença à m'inquiéter à la chercher de partout, même aux endroits les plus improbable, de plus en plus inquiète. Tous d'un coup, un bruissement de feuilles se fis entendre juste derrière moi, les sens aux aguets, je me retourna:
'Ah !!!' Je hurla en trébuchant sur une pierre. Je me redressa, et leva la tête.
Quelqu'un s'était rapproché de moi et m'avait fait sursauter.
'Qui est tu ?'
Et c'était à ce moment que je remarqua que c'était une fille de notre âge, elle avait des court cheveux blonds en broussaille et des yeux verts foncés reflétant la lumière du soleil de ce misérable milieu d'après-midi.
'Je m'appelle Alyson, j'étais la quand ils l'ont enlevé... J'étais en train de les espionner tu vois...'Dit elle d'un ton légèrement méprisant .
'Quand ils l'ont enlevés ? Ils l'ont enlevés ! Quelqu'un a enlevé Rue ! Mon dieu !' Dépassée par tout ça, je me mis à pleurer. 'Et tu n'as rien fait pour les arrêter ?
- Non mais tu plaisantes ! Dix hommes armés contre un enfant ! Ils m'auraient carrément explosée ! Je suis sûre que tu aurais fait pareil !' s'énerva Alyson.
'...', je recommença à pleurer et mes larmes coulèrent sans que je puisse les retenir.
'Pff...Viens je connais un endroit où l'on pourra se réchauffer et manger quelque chose, j'ai vraiment faim et j'imagine que toi aussi.' Elle m'aida à me relever, et trop effondrée pour m'y opposer je la suivis. Pendant quelques minutes, personne ne dit rien, puis elle dit :
'Au fait, comment t'appelles tu ?
- Kyla, je m'appelle Kyla. Je ne t'ai pas demandé... Pourquoi tu les espionnais ?
- ... Je... Ils...' Son visage se ferma et un éclat de douleur traversa ses yeux.
'Je ne t'oblige à rien, tu sais ...
- Non, je n'ai rien à cacher... Euh... Ils...  Ils ont... Ils ont tués mes parents,' finit-elle par lâcher, en essuyant une larme rageusement.