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Lorsque j'ai été averti de la nouvelle étonnante évoquée par Yeonjun, celle-ci concernant mon poste, bien que j'étais encore totalement chamboulé par la scène qui venait de se produire, je me suis précipité au sein de mon domicile afin de prendre une douche car il en était grand temps. En me préparant pour cet entretien de haute importance, j'ai remarqué qu'étrangement, je pensais plus à mon amant qu'à ma propre place professionnelle. Je ne doute pas qu'habituellement, je me serais présenté dans tous mes états mais à cet instant précis, la seule personne qui me venait constamment à l'esprit était toujours et encore, Yeonjun. Même quand j'incitais à mon cerveau de se focaliser sur autre chose, un quelconque objet parvenait à remettre le sujet sur le tapis et j'avais beau tenter de me convaincre que cela devenait insupportable, j'avais parfaitement conscience qu'au fond, je n'étais pas de cet avis.

Avant de m'acheminer à l'édifice pour de bon, étant donné qu'il me restait quelques minutes à me consacrer, je profite de ce moment de répit en me plaçant face au miroir, non pas pour me contempler mais pour songer à ma situation amoureuse. Je n'étais pas en mesure d'assimiler à la perfection toutes ces émotions inexplorées mais je ne pouvais encore moins affirmer que je n'éprouvais aucun sentiment envers mon associé, ce serait mentir. Plutôt que d'exiger une répartition exacte des émotions auxquelles je goûte seulement, je m'engage à me soustraire au destin et ainsi à profiter de ces effets que m'infligent mon partenaire mais cela provoque donc une certaine confidentialité dont je vais être dans l'obligation de faire recours durant l'intervalle d'un temps indéterminé. Je tiens à méditer à mon bonheur avant de m'attarder aux sujets qui fâchent. Ma décision finale a donc été de garder cette relation secrète, avant de ne le dévoiler à mon entourage, incluant donc : Mes collègues, ma famille et Beomgyu.

Une fois prêt et bravement vêtu, je m'échappe en direction de mon lieu de travail, la boule à la gorge mais réjoui à l'idée d'obtenir une chance d'être repris. À peine après avoir franchi un simple pas au sein de l'entreprise, je constatais aisément les employés qui me dévisageaient et qui étaient évidemment au courant du vacarme que j'avais créé lors de l'anniversaire du sous-chef, étant donné qu'ils étaient conviés et naturellement présents. Comme si leurs regards accusateurs ne suffisaient pas, je bénéficiais également de commentaires qui énonçaient sans aucun doute mon nom à chaque phrase. Les salariés devaient probablement se demander de quel droit je me permettais de remettre les pieds ici et je ne peux point les plaindre car moi-même je me pose actuellement la question. Mais je ne suis pas autorisé à admettre que je ne le mérite point, car malgré mes nombreuses conneries au cours de ces derniers mois, j'ai façonné énormément d'efforts afin d'accéder à un tel niveau et d'ainsi inculper la chance de m'exercer dans un pays étranger. Je ne pouvais me contenter d'abandonner à un tel stade mais plutôt révéler mes qualités.

La secrétaire de mon (ex-ré) patron m'assiste en chemin du bureau de ce dernier pour savoir si je disposais la permission de m'entretenir à ses côtés. En dépit de mon incommodité à la vue de l'entrevue qui m'attendait, je me dévoilais d'une allure des plus correctes et d'un faciès parfaitement confiant. Je décroche finalement la prospérité d'incorporer au cœur de la pièce qui possédait la fâcheuse tendance à me foutre le cafard. Je patiente calmement avant de m'asseoir sur le siège front à mon supérieur car je défendais le dessein de planer dans la courtoise et la civilité en somme, la politesse. Dès que j'en ai détenu la disponibilité, je demeure silencieusement, à l'attente d'une quelconque remarque de la part de mon boss.

« - Soobin, Soobin, Soobin. Répéta-t-il d'un ton désespéré. Je vais aller droit au but, tu es un bon employé. Tu n'as pas toujours fait preuve de professionnalisme entre ton retard ou ta fanfare lors de ma réception mais comme me l'a si bien rappelé mon fils, ça n'était pas en rapport avec le travail.

all too (un)well ♡ yeonbinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant