all too (un)well ♡ yeonbin

1.8

Les semaines suivantes, digne d'une relation nouvelle, intrigante et excitante, Yeonjun et moi consacrions notre temps à s'embrasser et lorsque l'occasion se présentait, à pratiquer l'activité qui est connue pour être pêchée. Étant donné que son paternel était maintenant en voyage dans diverses pays du monde pour régler certaines crises économiques (dont je me foutais autant royalement que son propre fils), le noiraud et moi avions la possibilité de coucher ensemble quand bon nous semble. Bon, vu comme ça on dirait de vrais animaux étant dans l'incapacité de se contrôler, et vous avez raison.

« - Oui maman, vous avez les billets d'avions. Approuvai-je en soupirant discrètement. »

Je profite des quelques minutes où elle papote à propos de son quotidien au domicile pour poser le téléphone un instant et ainsi répondre aux baisers langoureux que m'offrait mon amant depuis le début de l'appel, ces derniers me rendant fortement excité. Je détenais enfin l'autorisation de gémir à haute voix, sans trop émerger mon plaisir non plus car non seulement ma mère pourrait distinguer ces étranges sons, mais également nos collègues.

« - Putain même quand je parle à ma mère tu peux pas t'arrêter.

- Je suis désolé mais t'es trop sexy.

- J'avais mis du fond de teint sur les suçons, je suis bon à tout refaire maintenant.

- Non... Attends encore un peu, j'ai pas totalement fini. »

Je fronce les sourcils suite à cette phrase qui m'était incompréhensible mais j'obtins hâtivement une réponse lorsque mon haut se fit soudainement lever, afin que mon torse à son tour soit rempli de traces. La partie raisonnable de mon instinct répète continuellement : « Oh non... », à haute voix. Mais dès l'instant où sa bouche a rencontré mon buste, je contredis rapidement la citation en : « Oh oui... ». Je regagne mon portable en main puis affirme l'intégralité des propos de ma maternelle, sans les avoir écoutés.

« - Oui maman je... Écoute je me sens pas très bien, je te rappelle plus tard. Bisous. »

Je raccroche en vitesse et lâche immédiatement mon cellulaire dans le but de me concentrer pleinement à ce que m'infligeait mon associé qui s'arrête soudainement et se juxtapose en face de mon visage, je profite alors de cette vue pour le contempler passionnément et ainsi caresser sa douce joue à l'aide de mon pouce. Bien que je le chérissais, mon affection à son égard semblait l'avoir mis mal à l'aise pour qu'il soit entraîné à manifester une expression troublée.

« - Tout va bien ?

- Je me demandais un truc... Est-ce que, tout ça...

- Est-ce que tout ça à une signification pour moi ? Déduis-je sans plus d'explications.

- Comment t'as deviné ?

- Je crois que j'ai simplement compris ce que tu ressentais sans que tu n'aies besoin de le formuler avec des mots. Pour répondre à ta question, bien sûr que tout ça a une signification pour moi.

- Je voudrais pas précipiter quoi que ce soit... mais ça va faire un mois qu'on s'est déclaré nos sentiments, dix-sept fois que tu me baises sur cette table.

- T'as compté ? Lui demandai-je en rigolant.

- Oui. Si on ne s'attarde pas aux endroits, on l'a fait très exactement trente-six fois.

- J'arrive pas à croire que t'aies compté. N'en revins-je pas, au point d'en frissonner. Tu voulais en venir où ?

- Je veux qu'on soit en couple Soobin. J'ai bien conscience que c'est vraiment pas malin parce que tu pars dans un mois mais, je peux pas me contenter de faire comme si j'allais m'en défaire si facilement.