Fantastique ? (Encanto)

Chapitre 3

La musique jouait par les musiciens s'arrêta d'un seul coup. Le guitariste fit ronronner sa guitare, avant de jouer quelques accords qui laisser deviner la préparation d'un slow.
Garçon et fille se réunissèrent, se collant l'un à l'autre.
Camilo se retaint de pousser un cris de dégoût, voyant ses parents et tout les autres membres de sa famille coller comme ça ! Il se résigna au buffet, quoi de mieux que la nourriture, pour oublier ?!
Il s'y rendit et commença à se servir, sauf qu'il sentit quelques choses lui tirer la jambe, l'entraînant sous la table, caché par une nappe.

- Dolores ? Fût sa première réaction.

Elle plaça son index sur ses lèvres, lui indiquant le silence.

- Lis sur mes lèvres, d'accord ? Commença-t-il en bougeant aléatoirement sa bouche.

Elle le coupa net dans son élan :

- J'ai besoin que tu me rende un service, chuchota-t-elle.

Il sourit maquiavéliquement. Voilà qui était intéressant...Car qui disait "Camilo rend un service" dit "J'ai une dette envers ce beau gosse" !

- Et c'est quoi ton service ? Demanda-t-il, intrigué.

- Je n'arrive pas à supporter tout les invités ! Tu voudrais pas te faire passer pour moi pendant quelques minutes ? Demanda-t-elle timidement.

- D'accord, dit-il en tendant sa main.

- Quoi ? Demanda-t-elle voyant la main tendu vers elle, de son frère.

Il sourit de plus belle.

- Un service n'est pas gratuit, répliqua-t-il.

Elle lui donna 20 pesos(ce qui équivaut à 8,6 euros).
Il tourna la tête en signe de dénégation.

- Pardon ? S'indigna-t-elle.

- Quand c'est les grands événements les tarifs sont doublées, informa-t-il.

Elle leva les yeux au ciel et lui donna 40 pesos(17 euros). Il les encaissa dans sa poche, puis, il prit l'apparence de sa sœur.

- Mais qu'est-ce que tu faisais sous la table ? Interrogea Abuelita, alors qu'il venait apene de sortir.

Il répondit par un sourire car il savait que s'il parlait, tout le monde allait le reconnaître.

- Ah ma chérie ! Te voilà enfin ! S'écria Mariano en s'avançant vers lui.

Il le prit dans ses bras avant de l'embrasser sur le front. Camilo ne put s'empêcher de tirer la langue dégoûté, manquant de s'étouffer.
Sa sœur, qui voyait toute la scène, se retaint d'éclater de rire.

- Est-ce que tout va bien ?

Il répondit par un pouce en l'air.

- La fête est bientôt fini...Tu veux qu'on monte dans ta chambre ? Juste tout les deux, propose-t-il d'un ton charmeur.

Cette fois c'était trop ! Camilo qui se faisait passer pour Dolores, vomi sur la chemise de son conjoint.

- Oh je comprends, tu as le trac, pourtant c'est pas la première fois...

Il posa violemment sa main sur la bouche du mariés pour qu'il se taise. Il s'avança vers le buffet, aracha une banane d'un plateau, la faisant volontairement tomber sous la nappe. D'ailleurs ça se voyait qu'il l'avait fait exprès.
Camilo se glissa sous la nappe, rejoignant sa sœur, avant de se détransformer. Celle-ci était morte de rire.
Il fit la mou.

- C'est tout sauf drôle, répliqua-t-il.

- Tu veux dire que c'est hilarant ! T'aurais vu ta tête !

- Je crois que j'en ai trop entendu ! S'exclama-t-il d'un air crispé.

Quelques heures plus tard...

Il était minuit et Camilo n'arrivais toujours pas à s'endormir. Pourtant la cérémonie s'était fini tôt, mais impossible de fermer l'œil...
Il enfila ses chaussons en forme de caméléons, et sortie de sa chambre.
Il sursauta, apercevant Mariano rôder prêts du miracle. Il s'approcha de lui, intrigué.

- Bonsoir, dit-il d'un ton calme.

Son beau-frère sursauta.

- Camilo, tu m'a fait peur !

- Je peux savoir ce que tu fais ? Demanda le garçon.

- Rien...je...Contempler les étoiles ! Et toi ?

- Impossible de fermer l'œil ! J'ai essayé de compter les moutons mais au bout du quatrième, j'en avais déjà marre, informa le Madrigal.

- Ah...

La conversation entre ces damoiseaux était peu constructifs. Il y avait beaucoup de "blanc". Pourquoi ? Ni Camilo, ni Mariano en avait une idée.