Chapitre 4

1.6K 115 96
                                    

Le lendemain matin, comme la soirée c'était fini tôt, la famille et tout les invités, c'est à dire, tout le quartier, avaient décidé de descendre sur la place pour continuer la fête ! Même s'ils risquaient de réveiller tout le voisinage, car il était 7 heures du matin.
Camilo, fatigué de sa nuit passée, suivait tant bien que mal le rythme de sa famille.
Mirabel s'avança vers lui.

- Je crois que c'est la première fois que je te vois autant fatigué ! Dit-elle en lui donnant un coup de hanche, pour le boosters.

Il se contentat de bailler.

- Mais sérieusement, est-ce que tout va bien ? Insista sa cousine.

- Hier, j'ai surpris Mariano à tourner autour du miracle, avoua-t-il enfin.

Elle haussa un sourcils, ne comprenant pas où son cousin voulait en venir.

- Bah tu trouves pas ça bizarre ?

- Euh...bah...non. Combien fois quand t'étais jeune tu passer ta journée à fixer la chandel pour savoir si elle allait s'éteindre ou pas.

- Oui mais moi j'étais petit, que lui, non !

- Mais c'est nouveau pour lui, c'est sa première nuit dans la casita ! Laisse lui le temps de s'habituer. Je sais que t'es jaloux car Dolores s'occupe plus de lui que de toi...

- N'importe quoi ! Coupa-t-il. Je veux juste qu'il ne blesse aucun Madrigal !

- Alors tu ferais mieux d'en parler avec lui au lieu de t'inventer des trucs, conseilla Mirabel.

Il soupira, sachant que encore une fois, sa cousine avait raison.
Il s'avança vers son beau-frère, qui était actuellement entrain de discuter avec des invités. Il lui tapa doucement l'épaule pour avoir son attention.

- Oui...(il se retourna)...Camilo !? Que puis-je faire pour toi ?

Les personnes avec lesquelles il parler, partirent.

- Pourquoi est-ce que hier tu traîner autour du miracle ? Enfin...je veux dire...C'est pas l'idéal pour observer les étoiles !

Mariano soupira.

- Tu m'as découvert, Camilo. Bravo à toi, car franchement, je penser que tu avais cru à mon histoire d'observer les étoiles !

Le Madrigal souria face à ces compliments.

- Enfait, je me questionner sur vos pourvoir ! C'est vrai, comment une bougie peut donner des pouvoirs si extraordinaire à autant de personnes, enfin, pour la plupart...

- Comment ça "pour la plupart" ? Coupa Camilo.

- Eh bien...Mirabel n'a pas de don, et...ne le prends pas mal, mais...Ton pouvoir sert un petit à rien...

- Hein !?

- Si on compare avec celui de Dolores...Son pouvoir est tellement exceptionnel, tout comme elle...

- Oui, oui, Dolores est exceptionnel, on le sait...Mais mon pouvoir sert à beaucoup de choses !

- Donnes moi un exemple ?

- Bah...Euh...

- C'est bien ce que je pensais ! Bon, à plus, p'tit mouton ! Dit-il en lui ébouriffant les cheveux avant de partir.

- Pe...Tit...Mouton ? Répeta Camilo, tremblant de rage.

Dolores s'approcha de lui, voyant bien que quelques choses n'allait pas.

- Te met dans un état pareil ! P'tit mouton c'est mignon ! Dit-elle, fière d'avoir écouté leur conversation, de l'autre bout de la place.

Il se tourna vers elle, énervé, elle ria de l'expression qu'il affichait.

- Il a dit que mon pouvoir...

- J'ai entendu, le coupa-t-elle.

- Et tu trouves ça normal ?!

- Laisse lui le temps de s'habituer.

- Je le trouve déjà trop à l'aise, ronchona-t-il en croisant ses bras.

- Decroise moi tout de suite ces bras, et viens t'amuser, au lieu de jouer les inspecteur !

Elle l'entraîna sur la piste de danse, plaça sa main sur sa taille, et l'autre sur son épaules, laissant leurs deux mains libres se liès. Il dansaient ensemble au milieu de la place.

- Alors ? Danser c'est pas mieux que de rester dans son coin à surveiller fait et gestes de Mariano ? Questionna Dolores.

Son frère hôcha la tête en signe d'approbation.
Il la fit tourner, avant de lui marcher sur le pied.

- Pardon...

Tout les invités les suivaient dans leur danse, les imitant avec leurs partenaires.

- Mariano te rend heureuse ? Demanda-t-il à sa sœur.

- Quels questions ! Bien sur que oui ! Tu penses que je me suis marié avec le premier venu ?

- Non, non pas du tout ! Je veux juste m'assurer qu'il te rende heureuse.

Elle lui souris avant de dire :

- On dirait papa !

Puis, elle le fit tourner, comme il l'avait fait tout à l'heure.

- Déjà que tu me choisis en tant que Demoiselle d'honneur, tout le monde va croire que je suis une fille, à cause de toi !

La musique s'arrêta. Mariano s'avança près de Dolores, l'obligant à se décollait de son frère.
Mariano s'avança se mettant à genoux devant sa femme.
Sa santait la préparation d'un discours.

- Dolores, mi amor laisse moi te dire avec toute ma tendresse, que je n'ai aucun remort. Le premier jour où je t'ai vue, j'ai tout de suite su, que tu étais mienne...

Et ainsi de suite, se suivait plusieurs rime qui n'avaient aucun sens, sur l'amour qu'il avait pour la Madrigal.


Fantastique ? (Encanto)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant