Chapitre 8

1.1K 102 24
                                    

Marino carresa la joue de sa victime, avec le couteau.
Elle  ferma les yeux. Personne n'allait la sauver...Il fallait qu'elle s'en sorte toute seule !
Une idée un peu loufoque lui traversa l'esprit. Qui ne tente rien n'a rien !
Elle se jeta à son cou, l'embrassant de son plein gré...
Il écarta son visage, surpris.

- Mais à quoi est-ce que tu joue ?

- Si je dois mourir, autant embrasser quelqu'un avant de mourir ! Inventa Dolores, en ayant l'air le moins dégoûté possible.

Il se mordit les lèvres, scrutant la jeune femme de haut en bas.

- Si c'est toi qui le demande...

Il l'embrassa à son tour, tout en posant le couteau sur le lit...Elle le fixa du coin de l'œil.
Dolores fit semblant de marcher sur les pieds de Mariano.

- Aïe ! S'écria-t-il en se poussant de Dolores.

Elle profita de ce moment pour voler l'arme.

- Qu'est-ce que tu fais ? Interrogea-t-il, en remarquant que le couteau était dans ses mains.

- Cette fois je n'hésiterais pas à m'en servir ! Menaçait-elle en se passionnant dans une posture d'attaque.

Mariano ouvrit grand la porte de la chambre avant de partir en courant. Elle ne chercha pas à le suivre, car elle s'effondra par terre pleurant toute les larmes de son corps.

  
                                 *

Pendant ce temps là, Camilo aider à mettre la table, car ce soir, c'était le réveillon de Noël ! Même s'il allait le passer avec un manipulateur hypocrite !
En parlant du loup...La casita faisait trembler le sol, avançant Mariano jusqu'à la porte pour qu'il sorte.

- Que sa passe-t-il Casita ? Demanda Mirabel.

Dans la cuisine il y avait que Mirabel, Antonio et Camilo. Les autres étaient partis au marché pour acheter les ingrédients du repas de ce soir.
La casita forma une flèche qui menait vers l'étage, avec les carrelages plus foncé.

- Restez içi je vais voir, informa Camilo.

- Tu rêves ! On vient avec toi ! Coupa Mirabel en rejoignant son cousin.

Ils montèrent tout les trois l'escalier. À l'étage, toute les porte étaient fermée, sauf celles de la chambre d'amis, où séjournait Mariano. À l'intérieur, on pouvait y apercevoir Dolores, effondré par terre.
Camilo compris tout de suite. Il courue vers sa sœur. En se rapprochent, il constata qu'elle était toujours consciente mais qu'elle sanglotait.
Il s'acroupie près de sa sœur, posant sa main sur son épaules.
Elle sursauta, croyant que Mariano était revenue pour l'agresser, elle lui donna un violent coup de point. Il cria de douleur, mais compris pourquoi, voyant le visage terrorisé de sa sœur. Elle avait l'air comme...traumatisé.

- Est-ce que tout va bien ? Demanda-t-il inutilement.

Elle sanglota encore plus, se réfugiant dans les bras de son frère.

- Tu avais raison, pleurait-elle. Et je ne t'ai pas cru ! Pardonne moi...

- Bien sur que je te pardonne...L'erreur est humaine...

- Mais ce que je t'ai fait subir n'est pas digne d'une grande sœur...Je dois me racheter...

- Non pas la peine...

- Oui c'est ça ! Je vais t'organiser un rendez-vous avec la fille du couturier ! Comme je sais que tu l'aimais bien...

- C'est vrai, Camilo ? T'es amoureux de Ria ? S'incrusta Mirabel.

Il leva les yeux au ciel.

- Quand j'étais en primaire, sûrement, mais plus maintenant...

Antonio se mit à rire.

- Camilo est amoureux ! Ricanait-il.

Le cadet n'éprouvait aucun sentiment pour personnes.

- Oh...Alors avec Inês !

- Non, laisse tomber, Dolores ! Tu perd ton temps, je te pardonne, alors ne te sens pas obligé de faire quelque chose à la va vite comme ça, tout ce que je veux, c'est que tout le monde aille bien, ok ?

Fantastique ? (Encanto)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant