Fantastique ? (Encanto)

Chapitre 7

La brise fraîche du matin, la lumière qui passait entre les volets, et l'odeur du petit déjeuner réveilla le cadet des Madrigal. Il descendit timidement les escaliers, sa famille était toujours fâché contre lui, alors que ça devrait être le contraire, vu l'injustice que le jeune homme avait malheureusement vécu...
Arriver dans la cuisine, il baissa la tête et ne dit plus un mot, il aida à mettre la table. La moitié de la famille qui n'étaient toujours pas descendue, descendit, et ils s'installèrent à table.
En bout de table s'était installé Abuela, à côté Félix, à côté Pepa et en Face d'eux, Julieta et Augustín. A côté de Pepa et Félix, se trouvaient Antonio et Camilo, en face du plus jeune il y avait Dolores, et en face de Camilo il y avait...Mariano !
A côté de Camilo il y avait Isabela, en face se trouvait Luisa et à l'autre bout de table il y avait Mirabel.

Camilo se retaint de soupirer d'être en face du manipulateur. Il avait l'impression qu'il n'avait même plus le droit de respirer...
Il reçu un coup de pied de Mariano. Furieux, il leva brusquement la tête.
Mariano, affichant un radieux sourire, fit signe de la tête à Camilo pour qu'il regarde sa sœur.
Ne comprenant pas tout de suite ce qu'il y avait de s'y important, il prêta un peu plus attention au cou de la jeune fille qui était marqué par un suçon, laissant entendre qu'elle n'avait pas passé la nuit seul.
Alors s'il croyait que ce genre de chose l'énerver, il se mettait le doigt dans l'œil ! Sa sœur était libre, elle faisait ce qu'elle voulait. Non, ce qu'il l'énerver, c'est qu'il se servait de sa naïveté pour le faire passer pour le méchant !
Il mangea silencieusement, la tête toujours baissé.
"Il fait pêne a voir, mais il le mérite, il n'avait pas à s'attaquer comme ça à Mariano !", songeait Dolores.

Mariano, toujours dans la provocation, atrapa le coup de Dolores pour l'embrasser devant son frère.
La jeune femme était surprise qu'il le fasses devant tout le monde, si subitement, dès le matin. Elle voulut se détachées sauf qu'il la serrait tellement fort qu'elle failli s'étouffer. La famille Madrigal les admirait les trouvant mignon, sauf Abuela qui trouvaient cela indigne de s'embrasser à table !
Voyant la détresse de sa sœur, Mariano reçu un coup de pied dans son entre jambe donner par Camilo.
Mariano arrêta d'enlaçer Dolores, et s'efforça de rester silencieux, affichant une expression des peu communes !

- Il m'a donné un coup de pied ! Acusa Mariano, en montrant Camilo du doigt.

Toute sa famille poussait des cris de stupeur.

- Non, je crois que c'est moi, mentit Dolores. Pardonne moi.

Camilo adressa un sourire complisse à sa sœur, elle le lui rendit par un cleins d'œil.

- Bien sur que je te pardonne...

Il essaya de l'embrasser une deuxième fois sauf qu'elle le repoussa en débarrassant son assiette.
Camilo débarrassa son assiette en même temps. Il rejoignit sa sœur, près du lavabo.

- Merci de t'être dénoncé à ma place, lança-t-il.

- Merci à toi de m'avoir libérer, d'ailleurs, je ne sais pas pourquoi il a fait ça ?

- Pour m'énerver, répondit-il d'un ton franche.

Elle haussa un sourcils.

- Et pourquoi chercherait-il à t'énerver ? Demanda-t-elle d'un ton ironique.

- Parce qu'il veut que je me refasse punir, ce qui le laisserait le temps de se barrer avec le miracle, car apparemment, il y a que moi qui vois que ce type est louche !

Elle leva les yeux au ciel.

- S'il te plaît, ne recommence pas avec cette histoire !

- Je dis simplement la vérité, tu vois bien qu'il agit bizarrement ! S'écria-t-il.

- Sur ce point là, tu n'a pas si tort, j'irais parler avec lui, informa-t-elle, avant de quitter la pièce.

Quelques heures plus tard

Dolores toqua à la porte, n'entendent aucune réponse de son mari, elle entra.

- Mariano je peux te parler...Commença-t-elle.

Elle s'arrête car elle se rendit compte qu'il n'y avait personne. Alors qu'elle allait rebrousser chemin, elle aperçue, du coin de l'œil, quelques choses brillaient sous le coussin. Sa curiosité l'emporta et la poussa à aller regarder ce que c'était elle poussa le coussin...et découvris un...couteau ? Pourquoi est-ce que Mariano cachait un  couteau derrière son oreiller ?
Pendant une seconde, elle crut à ce que son frère avait dit...
La porte s'ouvrit d'un grand coup et Mariano entra.

- Dolores ? Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-il en l'apercevant avec son couteau dans la main.

Elle sursauta.

- Mariano...(elle cacha le couteau derrièr son dos)...Je...Voulais te parler !

Il fronça les sourcils.

- Dolores ? Pourquoi est-ce que tu caché mon couteau de cuisine derrière ton dos ? Manipula-t-il.

- C'est un petit peu bizarre de cacher un couteau de cuisine sous son coussin, tu ne crois pas ? Ironisa-t-elle.

- Tu penses que je te mens ?

- Dis moi la vérité, si tu veux que ça fonctionne entre nous ! Menaçait-elle.

- Mais je n'ai rien à perdre, Dolores.

Elle tomba des nues.

- Que...Quoi ? Dit-elle au bord des larmes. Tu m'as jamais aimé...

Elle réfléchis un moment.

- Alors tout ce que disait Camilo était vrai ? Demanda-t-elle.

Mariano écarcilla les yeux, il était trop tard pour lui en persuadé le contraire.
Alors il se résolu à fermer la porte à clef.

- Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi est-ce que ta fermer la porte ? Demanda Dolores, terrorisé.

- J'avais pourtant dis à Camilo de ne pas t'entraîner dans cette histoire ! Dolores, ma pauvre Dolores. Ça se voit que tu ne sais pas où est-ce que tu as mis les pieds. Tu es si naïf pour ce monde cruel, donne moi le couteau et laisse moi te débarrasser de ce monde si méchant, dit-il en s'avançant vers elle.

- Tu rêves, dit-elle en reculant.

- Pourquoi fallait-il que tu gâches tout entre nous ? Donne moi ce couteau et il n'y aura aucun blessé...

Il courut vers elle, la plaquant contre le mur. Il pris ses deux poignées en une main et les plaqua contre la parede.

- Dolores, tu es si naïf, ricana Mariano en lui caressant la joue avec le couteau.