Chapitre 20

374 28 2
                                    

Une douleur folle me prenait à la tête. Que ce passe-t-il ? Je cligne plusieurs fois des yeux. Quel jour sommes nous ? Quel temps fait-il ? De simples questions ainsi passaient lentement dans ma tête. Enfin j'ouvrais entièrement les yeux. Il faisait bon dans cette pièce, et tout était si calme. Le plafond était d'un blanc irréprochable et lorsque je tourna la tête je vue des murs blancs et pastels comme je les connaissaient. Une petite commode ou se trouvait mon téléphone, des fleurs, des biscuits, et tout autres cadeaux une grande baie vitrée donnant vue sur l'hôpital et la ville. De l'autre côté la porte, close, une chaise vide proche de mon lit, un petit canapé bleu et la porte menant à la salle de bain. Je me relevais péniblement, une machine me faisant respirer était collé au bas de mon visage. J'appuya doucement sur le bouton d'appel. Quelques secondes à peine s'écoulèrent avant de voir ce docteur à l'allure sympathique et à la veste blanche.

-Mademoiselle Sugawara... Je suis heureux de vous voir réveillé.

C'est donc bel et bien réelle ? Il s'approcha et après quelques tests de réflexes oculaire et de tensions m'enleva cette machine de la bouche. La première respiration que je pris fut totalement différente de ce que je connais auparavant. J'avais vraiment l'impression que tous mes poumons s'emplissait d'air ! J'avais l'impression de vivre à cent pour cent. J'en avais les larmes aux yeux.

- Comment allez-vous ?

- Bien docteur... Je me suis jamais sentis aussi bien.

- Je suis heureux de vous l'entendre dire. L'opération à fonctionné, cependant vous étiez dans un état instable un bon moment et vous étiez dans le coma après ça.

- Combien de temps ?

- L'opération à eu lieu il y'a un peu plus d'un mois maintenant.

- Merci docteur...

- Je vais appeler votre famille.

Je me tourne vers la baie vitrée et dit calmement.

- Je peux les appeler moi... Je veux juste prendre quelques instants seule d'abord.

-Comme vous voulez, reposez vous bien. L'opération à été difficile et malgré que vous ayez dormis votre repos à été mis à rude épreuve.

- Merci docteur, de m'avoir sauvé la vie.

Il me sourit sincèrement, hoche la tête et sort de la chambre. Je me lève lentement avec prudence. J'ai du mal à tenir debout. J'arrive à la fenêtre et l'ouvre en grand. Il fait froid, la neige tombe peu à peu... Je commence à pleurer face à cette vue idyllique. J'ai réussis, j'ai survécu à cette opération. Je sens mes poumons s'emplirent d'air, je me sens en vie... Des larmes de crocodiles perlent sur mes joues, comme lorsqu'une enfant c'est fait un gros bobos. J'avais si peur de mourir, de les laisser je m'étais résolu à ne plus voir de neige tomber il y'a des mois de cela. Pourtant me voilà en vie, juste là à observer les flocons recouvrir le béton et donner un nouveau manteau aux arbres. Je m'écroule un long moment contre le sol les larmes déferlant encore et encore. J'ai vue la mort de si près, et me voilà ici à présent.

De longues minutes ont passé lorsque je me décide de me lever, j'attrape mon téléphone. Je l'allume et regarde dans mes contacts le numéro de mes parents. Une, deux, trois, quatres sonneries.

- A...Allo ?

La voix si chaleureuse de ma mère mais tremblante à la fois me fit sourire.

- Maman...

- Kimie ! C'est bien toi ?

- Oui... Je suis réveillée...

- On arrive tout de suite.

Reporter ! (Kageyama x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant