Reporter ! (Kageyama x OC)

Chapitre 3

Je me réveilla, une crise. Mes poumons me faisaient mal, ma respiration était saccadé. Je toussais, peinant à respirer par la même occasion. J'ai l'impression de m'étouffer, de me noyer. A l'aide. J'essaye de bouger bien que la douleur est insupportable, Kôshi, Maman... ! Je me fait glisser de mon lit, je me recroqueville sur moi même toussant à en perdre haleine. J'ai mal, la douleur dans mes poumons me fait mal. 

Enfin je vois la porte s'ouvrir, j'ai l'impression d'avoir attendu une éternité. Le visage terrorisé de Kôshi me parvint, puis il se calme avant d'arriver vers moi. Il attrape sur son passage une boite sur mon bureau et me met devant la bouche un petit appareil. J'essaie de prendre une respiration.

- Concentre toi sur quelque chose d'agréable Kimie.

J'essaie de visualiser quelque chose qui me faisait du bien au moral... Le volley, le match d'avant-hier entre les nouveaux secondes, Tanaka et Sawamura. Je prenais de longues respiration avec Kôshi qui me guidait par la voix. Enfin je sentis mes poumons refonctionnés, ma toux est de moins en moins présente. Kôshi m'aide à me relever, je regarde à la porte. Ma mère est là elle aussi.

- Tout va bien Kimie. 

J'hoche la tête.

- Désolé de vous avoir effrayé.

Ma mère s'approche et s'accroupit face à moi. Elle pose une main dans mes cheveux et dépose ensuite un baiser sur mon front. Elle ne dit rien.

- Si tu refais une deuxième crise ainsi prochainement... Il faudra nous le dire hein.

- Oui nii-san...

- Rendors toi ma chérie, c'est passé.

Je les regarde tous les deux. Leurs yeux reflète énormément de peur bien qu'ils font croire que non. Je baisse la tête, ma mère et Kôshi me rassurent tous les deux du mieux qu'ils peuvent.

- Va dormir maman je m'occupe d'elle.

- Merci, t'es un ange !

Elle nous embrasse et s'en va. Je regarde mon frère, il semble fatigué, inquiet, constamment. Je ne veux pas m'excuser car je sais qu'il a horreur de ça mais pourtant je suis désolée. C'est à cause de moi qu'il stresse quotidiennement. Je sais que lors de mes crises ainsi pendant plusieurs jours il se met des réveils la nuit pour s'assurer que j'aille bien. 

- Merci Kôshi.

- T'en fais pas ! Tu m'importes plus que tout Kimie, c'est normal.

Je lui sourit tant bien que mal, il m'aide à prendre mes médicaments d'urgence et m'aide à me rallonger. 

- Demain je dirais à l'école que tu es malade.

- Non ! 

Je me redresse vigoureusement ce qui a eu don de me couper le souffle une seconde.

- Pourquoi ?!

- Kôshi... Je veux... Je veux aller au lycée  ! Je t'en supplie. C'est important pour moi, l'école, ma classe, le volley. Ce n'était qu'une petite crise, je vais mieux à présent ! 

Il me regarde interdit, se pince les lèvres.

- Mais j'ai peur... Peur pour toi.

- Mais je veux vivre comme quelqu'un de normal ! 

Ses lèvres et ses yeux tremblent en me fixant. Il ferme les yeux, baisse la tête et prends une grande respiration. Je veux aller au lycée ! Il le sait, ça m'importe plus que tout.

- Très bien, tu as gagné. Mais on mange ensemble demain midi pour que je m'assure que tout va bien.

- Marché conclu !