Si le bonheur avait un nom.
C'est l'histoire de Bradley, un jeune homme banal âgé de 26 ans. Il est papa aussi. Un très bon papa d'ailleurs. Un jour, un malheureux incident va se produire, sa fille aux cheveux ondulés châtains qui rayonnait ses jour...
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Trad:
« Peut-être que le non de Dieu aujourd'hui, est pour te préparer à Son oui de demain ».
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Jour# 22
Vendredi, 4 juin 2017
16h 12.
En me levant ce matin, je me suis surpris en train de pleurer.
Tout simplement, parce qu'aujourd'hui, le 4 juin, ma princesse aurait eu 5 ans.
Je lui avais promis un poney, un gros poney aux cheveux violets qu'elle avait vu à la vitrine d'un magasin un après-midi lorsque nous nous promenions. Elle était si impatiente de recevoir ce cadeau et je me déteste encore plus car voici une autre promesse que je n'ai pas respectée.
Je lui ai promis tant de choses alors qu'elle était allongée sur le lit d'hôpital. Et je n'ai pas respecté plusieurs d'entre eux.
Mais je sais qu'elle est là, peut-être pas physiquement, mais quelque part proche qui m'est invisible. C'est fou comment ça me fait terriblement souffrir, je donnerai tout, absolument tout pour la revoir ne serait-ce une seule fois. Elle m'a été arrachée si brusquement sans que je ne puisse avoir mon mot à dire.
Au boulot, ils ont dû voir que ça n'allait pas. Je n'ai pas dit un mot.
Je me suis claustré dans mon bureau ne voulant épuiser mes cordes vocales pour personne. L'alarme a sonné quand j'étais dans mes pensées, me rappelant nos bons moments dont je n'ai passé profiter.
Pendant que je descends au rez-de-chaussée à l'aide du poteau, je reçois à travers mon talkie-walkie les directives pour mener ma mission. Et devinez la cause de cette mission ?
Altercation entre deux bandes rivales dans un centre commercial.
Non mais sans blague !
En plus, ils ont aspergé les lieux avec du gaz lacrymogène. Sont-ils fous ?
Je m'empresse de prendre place aux cotés de Tony, mon conducteur, tandis que les autres vont s'asseoir à l'arrière. Pendant ce temps, je donne les directives et le lieu de positionnement de chacun.
Farid- Les jeunes ne peuvent pas juste aller à l'école comme tout le monde ? Ou occuper leurs journées tranquillement sans nuire les gens ?
Youness- Encore, soyons heureux que ce n'est que du gaz et non une altercation avec des armes.
