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« Arrête de douter, crois seulement ! »

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Je suis assis là, au milieu de tous ces brouhahas mais je suis ailleurs et encore là, ailleurs, c'est peu dire. Cette phrase que m'a dite la vieille femme tout à l'heure m'a complètement retourné.

Mon cerveau n'arrive pas à assimiler cette révélation. La scène ne fait que se répéter en boucle dans ma tête et je finis toujours par me poser la question suivante: comment a-t-elle su ?!

Eva souffrait effectivement de Bradycardie.

Il y a 6 mois, elle a commencé à se sentir très faible et plus les jours avançaient, plus les étourdissements, les vertiges et les vomissements devenaient fréquents. Au début, j'ai seulement pensé que ce n'était qu'une simple fièvre passagère mais quand il en n'est venu qu'elle n'arrivait même plus se lever de son lit par manque de force, j'ai immédiatement consulté un pédiatre. Faute à moi, j'ai négligé l'importance de lui procurer un médecin de famille plus tôt. Résultat ? Ça été la galère d'obtenir un rendez-vous le plus tôt possible.

Finalement, un jour de décembre, nous avons appris qu'elle était atteinte de cette maladie cardiaque. Quand je dis "nous", ce n'est qu'une faible quantité de personnes. Ces personnes en question, je les comptent sur mes doigts. Voilà pourquoi ça me choque que cette dame puisse en être informée. C'est très étrange - voire même effrayant-.

Je ne compte pas retourner chez elle mais je ne peux pas rester comme ça sans explications, je suis bien trop perturbé pour rester sans réponse.

Sans que je m'y attende, un corps vient s'affaler à mes côtés sur le sofa. Je parviens facilement à reconnaitre la personne par sa corpulence. Elle me regarde drôlement, puis ne sachant pour quelle raison, elle me donne une petite gifle auquel je réponds en lui rendant la pareille mais avec un peu plus de force.

Jessie- En se massant la joue Aie ! T'es sérieux là ? Tu m'as fait mal, tu sais ?

- Fallait pas me toucher.

Jessie- En imitant Fallait pas me toucher. Tchip.

Je recopie le même bruit de bouche qu'elle vient de faire. Elle se marre, son rire est si contagieux et vilain que je m'y mets aussi. J'en viens même à oublier ce qui me trotte dans la tête pendant quelques minutes. On finit par se calmer et elle se tourne vers moi en me regardant avec sérieux.

Jessie- Bon assez ris. Il t'arrive quoi toi ?

- Je la dévisage Qu'est-ce que tu veux dire ?

Si le Bonheur avait un Nom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant