Si le bonheur avait un nom.
C'est l'histoire de Bradley, un jeune homme banal âgé de 26 ans. Il est papa aussi. Un très bon papa d'ailleurs. Un jour, un malheureux incident va se produire, sa fille aux cheveux ondulés châtains qui rayonnait ses jour...
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14h 15.
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«L'innocence. C'est ce qu'il y a de plus beau chez un enfant. »
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Averti par le bruit de la foule, nous laissons notre petit confort pour rejoindre tout le monde. Je replace mes verres par-dessus mon nez.
Le corps va être prêt à être enseveli.
Des paires de yeux se tournent vers moi. Ils attendent en quelque sorte mon "approbation" pour pouvoir fermer le cercueil. Cercueil que j'ai essayé d'éviter le plus possible d'ailleurs. Et j'en n'ai honte. J'ai eu la frousse.
Oui, j'ai eu peur.
Peur de ne pas tenir à la vue du cadavre de ma fille. Peur de voir un corps sans vie, ni couleur ayant aucune similitude à celle que j'ai connue. Je ne veux donc pas voir une Eva que je ne reconnais pas.
Mais veut, veut pas. Je dois le faire.
Prenant mon courage à deux mains, je traverse la petite ruelle créée par la foule afin de m'approcher du cercueil blanc soutenu par un support métallique.
Maintenant face à elle, je reste immobile, juste à la contempler. Sans prêter attention à son teint affreux, on la croirait simplement endormie. Son petit corps posé délicatement sur le dos est vêtu d'une magnifique robe blanche aux rayures dorée. Elle est toute belle ma princesse.
Avec le peu d'audace que j'ai, je prends sa main froide que je caresse lentement suivi d'un baiser sur le dos de celle-ci.
-... Je t'aime et je t'aimerai jusqu'à ma mort Eva Oliveira. Je t'en fais la promesse solennelle.
