Si le bonheur avait un nom.
C'est l'histoire de Bradley, un jeune homme banal âgé de 26 ans. Il est papa aussi. Un très bon papa d'ailleurs. Un jour, un malheureux incident va se produire, sa fille aux cheveux ondulés châtains qui rayonnait ses jour...
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Je ferme le coffre arrière, puis je vais déposer le caddie dans le dépôt. Je reviens vers mon véhicule, j'ouvre la portière en regardant le paysage au loin, le ciel est gris.
Hm, je sens qu'il va pleuvoir dans pas très longtemps.
Je m'installe sur le siège et en quelques clics, j'insère la clé, je place mon pied sur la pédale de frein, je descends le levier de vitesse, j'allume le moteur et nous voilà en train de quitter le parking pour prendre sur l'autoroute.
Pour chasser le silence, j'ouvre la radio histoire d'apprendre un peu ce qui se passe dans monde actuellement. C'est important ça.
Pendant ce temps, je sens le regard insistant de l'autre sur moi. Je fini par lui demander ce qu'elle veut parce que la connaissant, si je ne dis rien, elle me regardera ainsi pendant des heures.
- Quoi ?
Ilonah- Pourquoi tu as menti ?
Je fais le sourd d'oreille à son commentaire, me concentrant plutôt sur ce que dit l'animateur à la radio. Apparemment, l'inflation serait en train d'augmenter et c'est mauvais signe ça.
Ilonah- Bradley, pourquoi tu as dit à cette femme que nous étions fianc-...
- En la coupant Je sais ce que j'ai dit ok ?
Ilonah- Bah dans ce cas, pourquoi tu l'as fait ?
Mes yeux sont rivés sur la pare-brise, tandis que le sien est toujours sur moi. Je ne sais pas ce qu'elle veut que je lui dise franchement.
Ilonah- Oh ! Bradley, je te parle.
Pff, si seulement quelqu'un pouvait la faire taire.
Déjà que je suis inquiet de savoir que la pluie qui approche pourrait foirer mes plans avec Stanley. Comme si cela ne suffisait pas, il faut qu'elle me dérange avec ses questions.
Elle tente encore de me reposer la question mais en me voyant augmenter le volume de la radio au max, elle se tait sur le coup et ça tout le long du trajet.
Arrivés à l'appart, nous rangeons tous les produits payés, ceci s'est fait dans un silence qui frôlait le seuil du malaise.
Malgré cette ambiance glaciale, je l'ai laissé faire son déjeuner de son côté et j'ai fait le mien de mon côté. J'ai bricolé un truc simple et léger, c'est-à-dire des œufs, des toasts et un thé à la camomille. J'ai fait tout cela étant pressé parce que midi approchait et je devais absolument passer au commissariat.
