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16h 47

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16h 47.



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Des flashs par-ci, des flashs par-là.

S'il y a bien quelque chose que je déteste au-dessus de la pitié. C'est bel et bien être sous les projecteurs. Ça fait presqu'une demi-heure que ces parasites ne veulent pas me lâcher d'un poil.

Il y en n'a même qui me demandent mon autographe. Ptdr, pour en faire quoi ?

Actuellement, je suis considéré comme un "héros" aux yeux de tous. Argh.. Je sens que ma tête va faire la une des journaux. C'est l'une des rares fois que ce genre de chose m'arrive. Et si ma mère l'apprend, elle va câbler.

Je ne veux pas qu'elle apprenne pour ce sauvetage. Le souci est qu'elle déteste me voir mettre au péril ma vie pour mon métier. Mais je ne le fais pas exprès, je n'y peux rien. C'est mon travail.

Contre mon gré, une femme aux lunettes carrés transparentes avec des cheveux noir brillant vêtue d'un tailleur gris s'avance vers moi.

Oh non pas encore..

- Je ne réponds plus à aucune question, désolé. Je dis agacé

: - En approchant son micro à mes lèvres Monsieur Oliveira, accordez-moi une minute, je vous prie; seulement une. J'ai une question que tous les spectateurs ici en direct se posent : D'où vous ai venu ce courage d'envisager de soulever une voiture de presque 2 kg en moins de 3 minutes ?

Je soupire, je n'ai aucunement l'envie de répondre mais son regard piteux me fait céder.

- D'un coup de tête, je dirai. À vrai dire, je n'en sais rien. L'important est que tout le monde va bien maintenant. Ça sera tout, bonne fin de journée.

Je m'éloigne d'elle, mon casque fracassé à la main, je rejoins mes collègues dans le camion. J'en n'ai marre de tous ces questions et photos.

Tony- On n'a fait un super boulot les gars. On n'a assuré; franchement !

Celui-ci démarre le moteur après que je sois bien installé.

Farid- Un boulot qui a failli nous coûter la peau des fesses.

Tony- Justement, c'est ça qui fait tout le truc. On ne s'ennuie jamais !

Je coupe leur petite discussion parce qu'une question me revient en tête.

- Youness, tu avais bien prévenu les unités ferroviaires comme je te l'avais demandé ?

Youness- Bien sûr, je n'aurais jamais pu faire erreur là-dessus. Pourquoi tu doutes de mes compétences ?

Si le Bonheur avait un Nom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant