Si le bonheur avait un nom.
C'est l'histoire de Bradley, un jeune homme banal âgé de 26 ans. Il est papa aussi. Un très bon papa d'ailleurs. Un jour, un malheureux incident va se produire, sa fille aux cheveux ondulés châtains qui rayonnait ses jour...
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Quelques mois plus tôt.
11h17.
D'ici, je parviens à la voir prendre ses affaires avec agitation dans son casier. Sa maitresse demande aux élèves de rester calme le temps qu'elle me parle. Elle laisse la porte entrouverte puis me fait face.
Le corridor empeste une odeur nauséabonde d'œuf pourri d'où j'ignore l'origine. Un petit qui ne fait pas plus que trois pommes, passe derrière moi en me fixant jusqu'à s'arrêter devant un abreuvoir pour se pencher et boire l'eau que le jet projette.
Le raclement de gorge de la petite femme ronde aux cheveux rousse d'environ une trentaine d'année attire mon attention de nouveau vers elle.
La maitresse- Vous êtes son frère c'est bien ça, hum ? Demande-t-elle incertaine
- C'est ma fille.
La maitresse- Oh, pardon Balbutie-t-elle C'est juste que je ne vous ai jamais vu. Vous ne vous êtes présentez pas aux rencontres de parents.
Elle pose ensuite une main sur sa poitrine et se fond en excuses, m'expliquant aussi que je parais si jeune. Je ne comprends pas pourquoi on me dit ça, j'ai quand même pas 19 piges. Surtout que j'trouve que je fais suffisamment l'âge d'avoir un gosse.
- Ne vous en faites pas. J'ai l'habitude.
La maitresse- Bien. En joignant ses mains ensemble pour prendre un air sérieux Comme la secrétaire a dû vous le faire savoir : Eva a vomi tout à l'heure. La pauvre petite. C'est arrivé si subitement, elle était en train d'effectuer son travail. Après l'incident, elle m'a assuré que tout allait bien mais petit-à-petit, elle commençait à être si brulante que j'ai décidé de faire appel à vous.
- Je pense que c'est juste de la fièvre. Avec l'automne qui s'en vient, ça ne peut qu'être normal.
La maitresse- C'est sûrement ça oui. Heureusement qu'on n'est vendredi. Elle va pouvoir se reposer durant le week-end. Et ne vous en faites pas pour le travail qu'elle ratera aujourd'hui. Ça ne lui causera aucun retard.
- C'est compris merci.
Elle me sourit avant d'appeler Eva qui a maintenant son sac sur le dos ainsi qu'un sac en plastique blanc dans la main.
Eva- Accourant vers moi Regarde, regarde papa !
- Fait attention mamì, tu vas tomber. Marche s'il te plait.
