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« Liberez vos cœurs ! »

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Un an et demie plus tard.

13 Janvier 2019.




- Tu es sûre de toi ?

Elle approuve de la tête.

Ayla- Sûre et certaine.

- Eh bien, on fera à ta guise, car c'est ton combat.

Ayla- Oui, et je compte bien en finir avec. On ne peut plus faire marche arrière maintenant.

- Mouais. T'as raison.

Je coupe alors le moteur. Elle sort du côté passager en prenant soin de bien tenir son ventre. Je sors à mon tour en la rejoignant de son côté. Un grand pénitencier s'impose devant nous comme s'il cherchait à nous effrayer avec ses briques obscures. C'était son idée de venir ici, s'il n'en tenait qu'à moi, on n'aurait jamais mis les pieds ici. Mais bon, ça c'est mon avis à moi. Je lui prends la main et on se dirige vers ce lieu bien différent de ce que j'imaginais.

Quand on rentre, une surveillante qui a justement ça pour tâche, nous indique où aller et quoi faire. Ayla avait planifié cette visite depuis la semaine dernière. Elle a dit qu'elle était toujours en colère contre l'homme qui l'avait détruite un an auparavant, et que la seule solution pour laisser cette histoire derrière elle, était de venir ici afin gérer leurs différents et surtout de le pardonner pour tout ce qu'il a bien pu la faire subir.

J'ai été très surprise qu'il ait accepté la demande de visite de ma femme. Au fond, j'espérais qu'il refuse. Comprenez-moi, cet homme a délibérément tenté à s'en prendre à notre vie plus d'une fois.

Pas que je l'en veuille toujours, non. Juste que je ne veux plus avoir rien à faire avec cet individu, encore moins le voir. J'ai bien le droit après tout. Mais tout ceci compte beaucoup pour Ayla et je me dois de ne pas être égoïste et de la comprendre dans cette épreuve qu'elle vit.

Dans la pièce lugubre, nous sommes assis sur des chaises en acier, côte à côte et nous attendons le concerné de cette visite.

Et c'est à ce moment précis que je réalise que les prisonniers sont aimés des gens et ça même si ça peut choquer certains. Ouais, ils sont aimés. Ils ont des familles, des gens qui les considèrent et qui se soucient d'eux.

Si le Bonheur avait un Nom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant