La Magie des Contes (1)

Entraînement difficile...

Je remonte mon armure pour éviter qu'elle ne me gène durant ce combat. Peter n'est pas très rassuré.

- Edmund ne joue pas les grands rois.Tu risques de te blesser gravement et nous avons besoin de toi comme d'elle, m'avertit celui-ci.

- Ce n'est pas mon rôle de lui apprendre ?

    Il souffle face à mon entêtement.

- Bien, mais ne la sous estime pas. Elle a beau avoir vécue dans notre monde, Xanacia est tout de même la fille de Jadis et toi seul sait de quoi elle est capable.

Je grimace à ses propos. J'ai voulu enfouir cet épisode sous terre mais il me hantera jusqu'à ma mort. J'ai bien cru que j'allais y passer, alors de savoir que sa propre fille pourrait avoir le doubles de ses pouvoirs me faisait frissonner. Elle m'intrigue.

Cette demoiselle est si calme alors qu'elle vient d'atterrir dans un monde où des animaux parlent ! Et puis sa façon de lire en moi comme dans un livre ouvert me déstabilise.

Personne n'a reparlé de ce qui m'était arrivé par peur de me blesser mais elle, elle ne se gêne pas. La blanche semble différente de sa mère, d'une certaine façon Xanacia a grandi avec des mortels, donc ne sait rien de sa vraie vie. Je ne sais pas quoi penser de cette inconnue.

Mes pensées se coupent lorsque je sens une pression sur mon épaule. Peter me lance un regard inquiet avant de partir rejoindre le petit groupe qui se forme pour sans doute, savoir ce qu'il se passe.

- Prêt à recevoir la plus horrible des défaites votre majesté ? ricane une voix que je commençais peu à peu à connaître.

Je lui rends un sourire en guise de réponse.

    Nous allons voir de quoi tu es capable fille de la Sorcière Blanche.

Pdv Xanacia :

- Prêt à recevoir la plus horrible des défaites votre majesté ? m'exclamé-je haut et fort dans un ricanement.

Il me sourit de toutes ses dents pour toute réponse. On se met en position de combat.

- Que le meilleur gagne ! hurle le centaure pour que tout ce petit monde entende.

Des sifflements se font entendre, des talons claquent sur le sol, des soufflements bruyants camouflent nos bruits d'armures. Nous nous regardons dans le blanc des yeux. Personne n'ose bouger ce qui ne peut pas me déplaire. Edmund essaie de me transpercer mais j'esquive de peu. Il veut me faire une feinte à ma droite que je contre avec ma lame.

S'ensuit une bataille endiablée. Nous n'entendons plus que les cliquetis de nos lames qui s'entrechoquent férocement, nos souffles sont irréguliers à force de bouger dans tous les sens. Quand j'attaque, il contre et inversement, ce n'est vraiment pas simple.

Après environ trente-minutes de coups, j'ai réussi à blesser Edmund au visage ainsi que de lui transpercer la jambe, celui-ci, rapide comme l'éclair ne peut être atteint par une débutante comme moi. Mais je suis fière de moi quand je vois les yeux ronds du publique quand j'ose l'écorcher un peu.

Ma douleur au ventre me réveille de mon état second, il ne m' pas louper ce ronchon. Un hématome aussi gros que mon poing couvre ma joue droite, mon ventre saigne abondamment tandis que ma main tremble par manque d'énergie.

Le silence règne à présent, la tension est si forte que je peux la toucher du bout des doigts. Aslan nous a rejoint pour sans doute voir mes capacités qui ne sont pas folles.