Chapitre 9 : L'excursion

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Relu, corrigé, amélioré(10/08/2024)

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Les jours qui suivirent, Ana et le reste de l'équipage tentèrent de retrouver la trace de l'humain. Ils sortaient dans cette grande ville et découvraient de nouveaux lieux qui les laissaient à chaque fois perplexes. Ils arrivaient à échapper à l'attention des gardes quelques heures grâce à des diversions. Etre quatre était un point fort qu'ils se devaient d'exploiter. Ils savaient qu'ils se rapprocher de plus en plus de leur cible mais ce n'était jamais assez pour le retrouver. Ils discutaient avec les habitants, leur racontaient comment était la Terre et les humains et tentaient de leur soutirer des informations.

Zaris leur enseignait l'histoire, la langue et les coutumes d'Élysium pour qu'ils ne se sentent pas exclus. S'ils devaient rester ici, ils devaient apprendre à vivre comme les populations du Système de Nérus. Le souverain prenait également du temps pour connaître la femme à laquelle son cœur semblait être lié. Il ne voulait pas l'effrayé. Alors petit à petit il essayait de gagner sa confiance mais la terrienne semblait le craindre. Elle n'était pas tout à fait franche avec lui. Il le sentait.

Il avait demandé conseil auprès de l'ancien prêtre, pour être sûr de ce qu'il ressentait, pour avoir des réponses et ce dernier lui avait confirmé ses soupçons. Leurs âmes s'étaient trouvées. Mais Zaris avait peur qu'Ana ne comprenne pas. Qu'elle le fuit. Et contre toute attente, cela le blessa. Il avait vécu des trahisons bien pire et pourtant, la simple pensée que la jeune commandante, qu'il ne connaissait que depuis quelques jours, l'abandonne était terrifiante. Lui, le grand combattant, qui n'avait jamais eu de peine ni de remords à détruire ses ennemis, avait mis sa destinée entre les mains d'une femme qu'il ne connaissait pas.

Le souverain se refusait donc à l'avouer à Ana. Elle ne connaissait pas toute l'histoire de son monde et ces vieilles légendes. Alors, il se contentait de l'approcher doucement, comme s'il dompter l'animal le plus craintif de son monde. Chaque jour il tentait de gagner sa confiance en refrénant tout ce qu'il pouvait ressentir lorsqu'il était près d'elle. L'attirance était de plus ne plus douloureuse. Elle rendait le Roi fou si bien qu'il n'arrivait plus à se concentrer sur les affaires de son royaume.

C'est au bout du douzième jour que Georges trouva l'endroit où résidait l'humain. Le médecin essaya d'en apprendre auprès des habitants mais peu lui répondait, ils semblaient terrifiés et certains n'avaient pas l'air commodes. Il nota donc le chemin qu'il avait emprunté en faisant marche arrière pour rejoindre le centre-ville mais un des gardes le retrouva bien trop rapidement et le ramena au palais où Zaris et le reste de l'équipe l'attendait, légèrement mal à l'aise d'avoir été pris la main dans le sac. Le garde parla au souverain et ce dernier acquiesça avant de regarder le médecin avec un air réprobateur.

- Puis-je savoir pourquoi vous n'avez pas suivi Navol, Monsieur Siméone ?, demanda-t-il en se rapprochant de lui dangereusement.

- Je me suis perdu et j'essayais de le retrouver, répondit le concerné sans se démonter, la tête haute.

Le Système de Nérus - ÉlysiumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant