"Je suis triste parce que j'ai l'impression de ne pas être aimé..."
PDV: Anna Wellington.
~Au même moment chez les Wellington.~
Nous étions rentrez chez nous après le départ de Danielle, il n'y avait pas de monde donc j'ai fermé le café.
Léo ne cessa de sourire, faisant tourner son portable dans sa main droite. J'entrai chez moi suivie de mon frère.
-Papa nous sommes là ! Criai-je pour que mon père nous entend.
J'enlevai ma veste en jean et mes chaussures puis je pénétrai dans le salon. Mon père lisait un livre, comme à son habitude, assit sur son fauteuil avec un verre de café. Je m'approchai de lui, et lui embrassai la joue par derrière.
-Bonjour mon cœur, pourquoi êtes vous à la maison plus tôt ? Me questionna mon paternel.
-Il n'y avait personne aujourd'hui, c'était pratiquement vide. Lui annonçai-je en souriant.
Je vis Léo arriver avec son grand sourire sur la tronche. Il avait enlevé sa veste et ses chaussures.
-Papa, aujourd'hui une fille a postulé pour être serveuse.
-À bon ? Et tu as les papiers ? Est-ce que tu lui as posé les questions ?
-Oui, j'ai même les papiers. Tiens. Dit-il en les tendant.Mon père prit les 4 papiers dans ses mains, ses yeux lisant l'écriture de mon frère. Ses sourcils se froncèrent et il posa son journal. Merde, je veux travailler avec Danielle. Cette fille à l'air adorable, bon après faudrait juste qu'elle ne montre pas trop l'encre indélébile de son corps.
-Elle a des tatouages ? S'énerva mon père; Adam.
-Oui, mais elle peut les cach... Commença Léo.
-STOP LÉO ! Je ne veux pas voir de tatouages, tu sais que ça me rappelle ta mère. Le coupa mon père.Ma mère, cette femme que je n'ai jamais aimé, elle nous battait, se droguait et buvait sans cesse. Elle était une punk, tatouée de la tête aux pieds; ses oreilles, sa langue et son nombril étaient troués. Et ses cheveux rouge n'en parlons point. Les larmes me montèrent aux yeux, elle est décédée l'an dernier, d'une overdose de crack. Je dirigeai mon regard vers mon petit frère, qui serrait ses poings.
-Ta femme, comme tu dis est morte papa. Tu dois oublier cette femme, elle nous a battu pendant des années quand moi et Anna étions jeunes. D'accord, c'était ma mère mais papa, je veux vraiment que Danielle travaille avec nous, elle est douée et vraiment gentille.
-Bon, tu m'énerve. Monte dans ta chambre, je ne veux pas te voir de la soirée. Imbécile. Grogna-t-il à Léo.
Il soupira, et couru vers les escaliers.
-Je te déteste ! Cria Léo avant de monter en courant les escaliers.
Mon paternel passa ses mains sur son visage, soufflant. Il m'observa, et me donna un petit sourire triste.
-Tu sais que je t'aime, n'est-ce pas Anna Sophia ?
Mon cœur manqua un battement à la mention de mon second prénom. Mon père, ma vie.
-Je sais, je t'aime aussi papa. Murmurai-je en lui embrassant le front. Je vais parler avec Léo.
-D'accord, on va voir pour la nouvelle plus tard. Anna, je ne veux pas qu'il re tombe pour une autre fille.Je lui souris tristement, et lentement je me dirigeai vers l'étage. Je frappai puis entrai dans la chambre se Léo. Je le vis allongé sur le ventre, la tête entre les oreillers de son grand lit.
Je m'assis et posa ma main sur son épaule. Il ne bougea pas, il était silencieux.
-Léo, arrête de bouder. Et comprends un peu papa. Il ne veut plus se souvenir de sa femme car il l'aimait. Il l'aime toujours, et il ne veut pas que tu retombes amoureux d'une de nos serveuses. Dis-je d'une voix douce à mon petit frère.
Je le vis hausser les épaules et j'entendis ses reniflements. Il pleurait.
-Léo, ne pleure pas. S'il te plaît, tu le sais que papa n'aime pas voir d'autres femmes punk. Léo, regarde-moi. Lui demandai-je de faire.
Il s'assit, essuya ses larmes et me regardait. Ses beaux yeux étaient rouges et gonflés. Je ne pus résister à le prendre dans mes bras. Il me serra, fortement. Comme si j'étais sa bouée de sauvetage, comme si sa vie en dépendait.
-Je suis triste Anna. M'avoua-t-il d'une petite voix, comme si il avait honte de l'être.
-Pourquoi donc ?
-Je suis triste, parce que j'ai l'impression de ne pas être aimé.Je fus surprise de sa réponse, il pense que personne ne l'aime ?
-Es-tu sérieux ? Peux-tu me dire qui ne t'aime pas ?
-Oui je le suis, papa, toi, personne. Je n'ai pas d'ami, ni de copine. On me juge parce que j'aime m'habiller comme dans les années 90.
-Mon Dieu, Léo. Comment ose-tu ? Je t'aime, tellement même. Tu es mon rayon de soleil petit frère, et papa t'aime aussi. Et pour nos vêtements, on devrait s'en foutre non ? Moi aussi je m'habille comme dans les anciens temps, et je suis fière d'être différente. Et tu n'a pas besoin d'ami, tu m'as moi !Il rit, je ris avec lui. Je voulais le faire sourire, je ne veux pas que mon frère adoré soit triste.
-Fermes-là crâne d'œuf, je t'aime aussi. Mais j'ai peur d'avoir encore le cœur brisé. Et tu me connais, j'ai un cœur d'artichaut.
-Ne t'inquiètes pas fréro, je suis là pour toi.Il me serra encore une fois puis brisa notre étreinte. Il me sourit et essuya ses yeux en frottant un peu.
-Nous allons convaincre papa de prendre Danielle, elle à l'air adorable. Mais elle est célibataire ? Annonçai-je à mon fréro.
-J'espère qu'il l'acceptera, oui elle l'est d'après son C.V. Affirma-t-il avec un sourire rêveur.Je ris avec lui, et nous passâmes la soirée à discuter. Nous avons renforcer notre relation, nous avions parler de tout et de rien. Puis vers 21 heures, j'allais me coucher sans avoir pris l'initiative de manger.
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Merci pour les 46K 💘 chapitre nul et court 😕
JE REMERCIES CEUX QUI VOTENT ET COMMENTENT. J'aime lire vos commentaires, et ça me fais trop plaisir de voir que les vues augmentent de jour en jour. Je vous aimes fort, gros bisou 💘
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"Just sex-friends" (niall horan)
FanfictionIls sont différents des autres, mais identique entre eux. Ils ont tous les deux un passé difficile. Alors le Destin a décidé que ces âmes-sœurs se rencontreront, le Destin veut que ces deux personnes s'aiment, se chérissent, et passent des moments i...