Chapitre 1

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C'est le matin. J'ai pris deux semaines pour m'installer dans mon nouvel appartement. Ah oui ! Il est situé à Ottawa donnant la vue sur un métro. Mon appartement, je ne pouvais pas rêver mieux et je dirais merci à l'homme qu'est mon père. À mon arrivé, quand je suis rentré dans l'appartement, une douce odeur de lavande m'a tout de suite accueillie. Quand je me suis avancée, tout juste devant moi se trouvait le séjour ou trônais un canapé d'angle en cuir blanc, qui contrastait parfaitement avec le gris anthracite et le blanc des murs. En face du canapé, une télévision était fixée au mur avec des enceintes pour diffuser la musique. Juste à côté, la cuisine ouverte sur le séjour. Elle était parfaitement meublée, dans les tons modernes et il y avait tout ce qu'il fallait : frigo, micro-onde, plaque chauffante, four, un grand plan de travail devant lequel se trouvait des tabourets en mode bar pour la fête. À l'étage, se trouvaient deux chambres, chacune munit d'une douche et d'un dressing. Mon père sait que j'adore avoir plein de vêtements.

Bon revenons au vif du sujet. On est dans troisième semaine du mois de janvier, j'ai tenu à partie après les fêtes parce que chez nous, c'est une tradition les fêtes en famille.

Je commence le stage aujourd'hui dans une maison d'édition à Chelsea, une petite ville se trouvant à 10 kilomètres d'ici. J'ai vérifié la météo et il fait un froid de canard dehors -8 degrés ? Mais je veux retourner dans mon pays-là...

Il est 06 h quand je sors de mon lit. Je descends dans le séjour et y trouve Sunny, mon petit chiot. C'est un bichon maltais, blanc et très doux. Prendre soin de lui me change les idées. Je change sa gamelle avant de me diriger vers la salle de bain. Elle est décorée dans les tons purs et possède une baignoire en plus de la douche. Je suis tenté de prendre un bon bain chaud mais impossible, je me dirige donc vers la douche avec des parois transparentes. Je fais couler l'eau à bonne température sur mon corps, et qu'elle bien fou cela fait avec la température ici ce n'est pas toujours évident. Je passe environ vingt minutes sous la douche, je sors et m'enroule dans un peignoir. Je fouille dans un des tiroirs près du lavabo pour en sortir une serviette et y attache mes cheveux. Je me dirige vers mon dressing. Je sais quoi me mettre d'habitude. J'opterais pour un gros jean, mais comme c'est mon premier jour, il faut faire bonne impression donc je sors un jean slim, un haut pull marron décolleté, un long manteau, mes bottines noires que je dépose sur le lit pour descendre faire mon petit-déjeuner. J'avais acheté des croissants la veille donc je les mets au micro-onde et me fais une omelette et un thé. Eh oui ! J'aime manger et on dit que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée non ? Le temps de finir de petit-déjeuner, il était 6 h 50 donc je me dépêche de monter me brosser les dents et file m'habiller. Ensuite, je me mets devant ma coiffeuse, me maquille légèrement mes yeux avec un peu d'eye-liner et une touche de mascara. Pour mes lèvres, j'applique un crayon noir et termine par du gloss. Il faut maintenant s'attaquer à la touffe de la gloire. Je fais tout pour les plaquer en arrière de sorte à avoir la touffe en arrière. Je laisse quelques mèches au niveau de mes oreilles et je sors en trombe de la chambre. Je ramasse mon sac, mon ordinateur et mes clés. Je ferme mon appartement à 7 h 15, me dirige vers le parking et monte dans ma voiture. Je n'en voulais pas, mais c'était le mot de ma mère pour me laisser partir (trop protectrice elle). Alors au lieu d'une petite voiture, mon père m'a pris un SUV de couleur orange. Trop voyant, mais j'aime bien. En sortant du parking, je croise certains étudiants en train de courir pour rattraper le train au métro. Je souris face à l'image et me concentre sur le chemin.

Je me dirige vers la maison d'édition que mon père m'a trouvée tout en essayant de ne pas stresser quand je reçois un appel de ce dernier :

- Mon poussin, comment est-ce que tu vas ? Dit-il un léger ton d'inquiétude dans la voix

-Papa, arrête de t'inquiéter parce que je sais que c'est ce que tu fais. Je vais bien et toi ? Et à la maison ? Maman et Summer ?

- Tu es ma fille Anaïs ! Elles vont bien, Summer te fait un gros bisou, elle vient de rentrer des cours. Et toi ce premier jour ? Pas trop stresser ?

Rentrer des cours à cette heures-ci me marmonnais-je. Ah oui ! Le décalage horaire. Je me rattrape et lui répond

- Si ça va papa, je suis assez grande maintenant et je vais gérer. Je suis déjà proche. Je t'embrasse ainsi que Maman et Summer. Je te rappelle le soir promis.

- D'accord, ma chérie, prend soin de toi bisous.

Je raccroche après lui avoir envoyé plein de bisous. Si je ne le faisais pas, cet appel allait durer une éternité. Depuis qu'Ethan est parti, il me surprotège, je le comprends, mais j'ai grandi et j'ai besoin de calme déjà que ce premier jour me stress.

J'arrive dans le parking de SUNSHINE Édition, je me gare et sors avec mon sac et mon ordinateur. Je prends une grande bouffée d'air et me lance vers les portes d'entrée. Cette maison d'édition est tellement grande...

J'espère juste que c'est le bon choix. 

J'entre dans les locaux à 8 h 05. Je me retrouve face à un décor joyeux et soft dans les tons jaunes avec une nuance de gris, ça change du froid qu'il fait dehors. Tout le monde est en efferversance. Certains cours avec des documents et d'autre ont leur téléphone collé à l'oreille. Il doit y avoir une vingtaine de personnes qui travaillent ici. J'arrange une mèche de cheveux derrière mon oreille et cherche du regard quelqu'un à qui m'adresser quand mes yeux tombent sur une métisse aux yeux bridés derrière ces verres. Elle se masse la tête avec ses longs doigts, signe qu'elle est fatigué. Elle porte un tailleur jupe, avec une chemise blanche parfaitement enfoncée dans sa jupe. Un bouton est ouvert lui donnant un air strict, mais décontracté et mettant parfaitement sa poitrine en valeur. Je m'approche d'elle quand je lis sur son comptoir « Secrétaire ». Je lui souris timidement.
- Bonjour, que puis-je pour vous ? M'interpelle-t-elle un sourire naissant sur les lèvres.
- Bonjour, j'espère que vous allez bien. Je suis Anaïs SMITH et j'ai rendez-vous avec le directeur d'édition s'il vous plaît.
- Oh désolé, ou avais je la tête, la nouvelle stagiaire, le directeur vient d'arriver, il va vous recevoir.
- Merci beaucoup
Elle me devance et me montre le chemin à suivre une fois devant le bureau, elle frappe et entre. Le bureau était dans le décor gris avec un bureau ou trônait des papiers et des livres. Il était assis derrière celui-ci le nez plongé dans son ordinateur.
- Bonjour M. WILSON, la nouvelle stagiaire est arrivée.
Il soulève la tête. C'était un bel homme, il devait avoir quoi ? 45 ans ? Des cheveux noirs plaqués avec un gel, une carrure d'athlète et ses yeux étaient d'un bleu éclatant.
- Bonjour Camille, merci beaucoup de l'avoir amené, vous pouvez m'apporter un café ?
-Mlle SMITH, dit-il en se levant pour me tendre la main, M. WILSON ravi de vous rencontrer. Prenez place, je vous prie, dit-il en pointant la chaise en face de son bureau.
Je prends place sur la chaise qu'il m'indique.
- Bonjour Mr, ravi de faire votre connaissance aussi
- Bonjour , bienvenue parmi nous, votre père m'a beaucoup parler de vous.
Pour votre stage, vous aurez quelques tâches à remplir avec les auteurs pour l'écriture des livres, mais il arrivera aussi que vous voyagiez pour me représenter ainsi que toute la boite aux conférences. J'espère que ce n'est pas trop pour vous ?
- Non pas du tout Mr, je serais à la hauteur de vos attentes.
- Je sais que vous le serai, car j'ai entendu parler de votre brillant parcours et de vos prouesses. Je suis même étonné que vous ne soyez pas auteur.
Mon visage se remburrit je le sais, car l'expression faciale de mon interlocuteur était interrogateur. C'était un rêve que j'ai fini par abandonner à mes 19 ans. Je me reprends immédiatement en me disant : « Pas maintenant Anaïs ».
- Merci beaucoup Mr
- Détendez-vous !dit il avec un petit sourire qui laissait entrevoir une cicatrice sur ces lèvres. Vous pouvez vous mettre au boulot, votre bureau est le 3ème après le mien.
-C'est compris, merci beaucoup M. WILSON.
Je lui souris et me lève doucement pour me diriger vers la sortie.
C'est parti ! me suis-je dis intérieurement en soufflant pour me donner de la force.

Le Train de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant