Chapitre 20

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Quand il avait réussi a retrouvé ses esprits, après l'appel de l'hôpital, Ivann avait sauté dans sa voiture pour s'y rendre. Ce sentiment d'impuissance, il n'y était pas habitué. Il avait peur de la perdre, que ferait-il sans elle ? Elle était son point d'ancrage depuis qu'elle avait accepté lui accorder une chance, lui qui était le plus con et le plus froid des hommes à cause des épreuves qu'il avait eues a traversé. Elle lui apportait une certaine stabilité, une paix et une joie et il devait se l'avouer elle était la meilleure chose qui lui arrivait depuis longtemps. Et, se résoudre à ce qu'elle l'abandonne et de surcroit avec peut-être un enfant, son enfant dans le ventre lui était impensable. Une fois à l'hôpital, il se précipita au service d'urgence.

-         Ivann MILLER, vous m'avez appelé il y a peu pour signaler l'accident d'Anaïs SMITH, ma petite amie.

-         Oui Monsieur répondit elle, je suis désolé, elle a subi un accident grave. Elle se retrouve en salle d'opération. Vous pouvez patienter, nous avons appelé la police aussi il inspecte les lieux.

-         Merci dit-il sachant qu'il ne pouvait rien faire de plus à part attendre et appeler des proches.

Quand il sortit son téléphone pour passer l'appelle, son sang se glaça quand il lut un message venant d'un numéro masqué

« Je te l'avais dit si je ne t'ai pas, tu ne l'auras pas non plus ». Il voulut crier sa haine contre le monde, elle n'avait pas fait ça a-t-il pensé. Comment avait-elle réussi à faire ça ? Pourquoi n'était-elle juste pas partie comme prévu ?

Il se rappela donc de l'appel de l'homme qui surveillait Anaïs quelques semaines plus tôt, il ne s'y était pas attardé et si elle était dans cet état à présent c'était selon lui, faute de sa négligence. Pourquoi n'avait-il pas pris cet avertissement au sérieux ? Pourquoi avait-il demandé à ce qu'on arrête la surveillance ? Pourquoi n'avait-il pas su protéger celle qui faisait son bonheur. Telle était les nombreuses questions qu'il se posait. Il se prit la tête entre les mains n'arrivant plus à réfléchir. Il composa un numéro :

-         Ethan ? Dis-moi que je ne vais pas la perdre...

Cinq heures d'attentes venaient de s'écouler et Ethan était assis prêt d'Ivann quand Tya lui tend un café,

-         tiens, boit ça, tu as mauvaise mine dit elle

-         Je n'en ai pas besoin Tya, ça peut aller. Elle lui lança un regard insistant et réprobateur qu'il se résigna à le prendre. C'est alors que Camille, Naël et James entraient dans la salle d'attente. Son sang fit un tour.

-         Qu'est-ce qu'il fait là demanda-t-il à l'endroit de James

-         Calme-toi ! tu peux laisser tomber ta haine contre moi, je suis là pour Anaïs

-         Il n'a rien à faire ici, c'est de la faute à sa sœur si Anaïs est dans cet état

-         Ma sœur ? Leonora ?

-         Ne fais pas semblant de ne pas savoir

-         Ivann arrête de porter des accusations du genre lui dit Ethan

-         Je n'invente rien, c'est elle regarde dit-il en lui tendant son téléphone, c'est la même phrase qu'elle m'a dite le jour où elle m'a appelé de la France

-         Elle était venue passer du temps chez moi, mais je ne savais rien de tout ça

-         Menteur dit Ivann en voulant lui sauter dessus

-         Arrête, on va régler ça au moment opportun lui dit Ethan en le retenant.

Il s'arrêta et le docteur entra dans la salle :

Le Train de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant