Chapitre 18

56 3 1
                                    


Cela faisait une heure qu'Ethan ne faisait que crier dans tous les sens et passé des appels pour retrouver Leonora. Elle avait comme disparu. Et actuellement, c'était le cadet de mon souci. Je ne voulais qu'une chose, c'est que Ana soit dans mon champ de vision même si elle me haïssait.
- Et encore une fois Ivann MILLER, tu n'es pas fichu de faire ce que je te dis. Tu l'as laissé seule là-bas et Leonora est introuvable, tu penses qu'elle est en sécurité ?

- Je ne serais pas rentré si tu ne l'avais pas demandé.

- Parce que tes erreurs aussi, tu vas me les faire porter ? Tu sortais avec ma sœur, ma soeur Ivann et je l'apprends par les journaux. Franchement, tu pensais qu'ils allaient te laisser respirer alors que tu es l'héritier de l'empire de ton père ? Et que chaque nouveau scandale est une mine d'or pour eux ? Et je te l'avais dit Leonora n'allait pas en rester là. Si elle touche un seul cheveu d'Anaïs, je peux t'assurer...

- Tu ne feras rien parce que je m'en serais chargé avant, j'ai essayé de t'en parler, mais c'est justement pour éviter cette réaction excessive que je ne l'ai pas fait.

- Donc c'est de ma faute maintenant si je ne sais pas, c'est ça ?

Je ne réponds rien et l'ignore. Je finis de boire le contenu de mon verre de whisky et me lève pour rentrer.

- Hey, Ivann, tu vas rester ici pour le moment, me dit Tyana

- Il n'en est pas question.

- Je me fou que vous soyez en train de vous chamailler. Vous êtes trop borné pour remarquer que vous l'aimez tous les deux au point de vouloir la protéger donc je ne veux rien entendre, tu vas reprendre ta chambre pour l'instant et on va retrouver Leonora, j'en suis sûr. Il faut déjà que tu te reprennes en main, que tu ne te laisses pas aller. Dit-elle en me prenant dans ses bras. Jouer au dur devant Ethan, n'aidera à rien. Même lui, il est vulnérable.

- Elle me déteste Tya, elle me déteste.

- Hey calme-toi, elle ne te déteste pas. Tu verras tout rentrera dans l'ordre. Maintenant, monte te reposer. Tu iras mieux après.

Je l'écoute et monte me reposer.
À mon réveil le lendemain, j'ai mis Matias, une de mes connaissances détective sur l'affaire, il fallait que je retrouve Leonora pour démentir toute cette histoire.
On n'en avait pas fini avec la première, qu'une autre nouvelle sortait dans la presse :

«Relation tumultueuse entre Anaïs et Ethan SMITH? Serait – ce la raison pour laquelle nous n'avons jamais entendu parler d'elle? Qu'est-ce qui aurait bien pu changer pour qu'elle réapparaisse maintenant?»
Trois jours après l'autre. Je sentais mon sang faire un tour, qu'est-ce qu'elle foutait ? Elle me poussait littéralement à bout, Ethan essayais d'éloigner Anais de tout ça mais ce n'était pas gagné apparemment. La première réaction fut de prendre mon téléphone et de composer le numéro d'Anaïs, en appelant trois fois, je n'avais toujours aucune réponse. J'appelle alors Camille :
- M. MILLER !
- Bonjour Camille, comment vas-tu ?
- Je vais bien et vous ?
- Ça irait mieux si Anaïs décrochait mes appels, comment va-t-elle
- Elle va bien, dit-elle du tac au tac
- Camilleeeee
- Elle va bien, en tout cas elle ne montre pas que ça ne va pas. Elle se plonge dans le travail, finit tard et rentre dormir. Les journalistes dorment limite devant son appartement depuis que vous êtes parti, c'est l'une des raisons pour laquelle elle rentre tard.
- Je vais essayer de régler ça, prends soin d'elle s'il te plaît.
- Vous n'avez pas besoin de le dire.
Je m'apprêtais à raccrocher quand elle me retient.
- M. MILLER ?
- Oui
- Réglez vite cette affaire s'il vous plaît, bonne journée dit-elle avant de raccrocher.

Le Train de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant