Chapitre 21

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- Ma puce, comment vas -tu ? demanda-t-elle l'air inquiète
- Bien et toi maman !?
- Je suis inquiète pour ma fille avança-t-elle doucement. Ton frère m'a parlé de ton accident Anaïs.
- Je vais beaucoup mieux maman, ne t'en fait pas, il veille sur moi comme avant !
- Ça me rassure, mais quand même j'ai failli te perdre ma chérie.
- Je suis désolé maman, de t'avoir infligée ça.
- Ce n'est pas de ta faute, d'accord ? porte toi juste bien.
- D'accord maman, euh
- Il y a un souci ?
- J'ai quelque chose à t'annoncer, je ne crois pas qu'Ethan l'ait fait
- Qu'il y a-t-il ? C'est grave ? Tu as des séquelles ?
- Non maman, ce n'est rien de tout ça, j'ai juste un peu de mal à marcher pour le moment, ça ira avec le temps.
- Que se passe-t-il alors demanda-t-elle impatiente
- Je suis enceinte maman, j'aurais voulu te le dire autrement mais...
- Enceinte ? Anaïs, tu blagues ? Tu n'étais même pas en couple à Noël dernier dit-elle surprise à l'autre bout de téléphone
- Oui maman je suis enceinte, je suis enceinte d'Ivann !
- Waouhhhhhhh, pour une nouvelle c'en est une
- je suis désolé maman!
- Désolé pourquoi ma chérie ? Je ne suis pas énervée loin de là, juste un peu surprise par ce que tu me dis. Ivann ? Tu es sûr ?
- On se fréquente depuis un moment
- Qui l'aurait cru ricana-t-elle. Mon bébé enceinte et en plus d'Ivann MILLER
- Et il en pense quoi ? Demanda elle
- Il est heureux, aussi surpris que toi, la trouille au ventre mais heureux.
- Voilà une chose positive. Félicitation mon bébé, tu vas être maman et faire de moi une grand-mère. J'attendais plutôt Ethan en premier mais voilà, dit-elle en poussant un rire joyeux
- Merci maman, répondit Anaïs un petit mou dans la voix.
- Tu as peur n'est-ce pas ? demande sa mère après qu'elle est poussé un soupir.
Elle savait que sa mère aurait compris son trouble, qu'elle saurait la calmer. Elle ne s'attendait pas à ce qu'elle soit autant heureuse pour le bébé mais c'était une bonne chose qu'elle le soit.
- J'en ai une boule au ventre maman avoua-t-elle
- Tout ira bien Anaïs, tu as toujours su veiller sur tout le monde et maintenant il s'agit de ton enfant et je sais qu'Ivann veillera sur toi. Il a l'air de tenir à toi malgré tout ce qui s'est passé, sinon tu ne serais pas avec lui.
- Je sais maman, je sais qu'il veillera sur moi, qu'il m'aime et moi aussi mais
- mais tu as peur de ne pas pouvoir y arriver c'est ça ? la coupa sa mère.
Anaïs inspira profondément avant que sa mère ne reprenne
- Écoute-moi ma chérie, tu m'as vu élevé Summer, ce n'est surement pas pareil mais après le départ de ton frère, tu as veillé sur elle, elle n'a jamais manqué de rien. Malgré ton état, tu lui as donné un amour sans limites. Et même quand ton frère était là, tu veillais sur tout le monde au point de t'oublier Anaïs. Tu es une grande fille, une belle femme, ambitieuse, aimable et attentionnée, tu as plein d'amour a donné et tu le donneras à ce petit être qui grandit en toi. Je peux t'assurer que ce n'est pas facile mais je t'ai vu gérer pire, c'est une joie cette fois-ci. En plus d'Ivann, il faudra te faire à la présence d'un petit vous dans ta vie. Il faut que tu acceptes que ta vie va changer Anaïs et qu'à présent il y ait plus de gens pour t'accompagner.
- Mais j'ai peur maman
- C'est tout à fait normal mais au-delà de cette peur se trouve ton bonheur ma chérie, tu le sais mieux que moi. Si tu n'étais pas heureuse, tu aurais hésité à m'appeler dit-elle.
- Il veut que je déménage avec lui lança-t-elle
- C'est ce que tu veux ?
- Je ne sais pas maman
- Oh si tu sais dit-elle en riant mais tu ne veux juste pas te résigner par peur de te tromper. Je sais que tu feras le bon choix
Anaïs sourit avant de répondre.
- Merci maman
- Je t'en prie mon cœur, informe ton père aussi, on faisait déjà un programme de voyage, on viendra te voir d'accord.
- Merci maman, je t'aime
- Je t'aime aussi ma puce
Quand elle se réveille après 19 heures, du bruit se faisait entendre en bas. Elle se leva doucement et descend pour le voir se battre avec les casseroles à la cuisine. Le portrait était beau. Il se donnait du mal pour vérifier la cuisson du poisson dans le four. Elle descendit doucement le reste des marches vu qu'elle n'avait pas encore pleinement retrouvé sa motricité.

Le Train de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant