- Chapitre 21 -

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Pdv Ayame
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- Ayame ?

- Mmh ?

- Ça fait cinq minutes que Seishu t'as posé la question, me rappelle Hajime, une mine inquiète sur le visage.

- Oh merde ! Riai-je. Désolée, mon esprit est parti ailleurs. Non je regrette absolument pas. C'était génial, leur répondis-je en souriant tendrement.

Je leur fit un sourie sincère car c'était bien l'un des seuls choix que j'avais fais dans ma vie que je ne regrettais pas et regretterais jamais. Ils étaient mignons à encore s'inquiéter pour ça.

- Et qu'est ce que vous faites ici au faite ?

- Taiju est venu parler avec Hanma donc on en a profité pour venir te voir, m'explique Seishu en poussant un soupire de soulagement.

On se remet en route pour atteindre le salon pendant que je soupirais de mécontentement. Mon envie de tous les buter devenait de plus en plus présente et je ne savais même pas ce qui me retenait. Peut-être la peur ? Peut-être le faite de tuer quelqu'un ? Car oui, je crois que j'en serais incapable. C'est monstrueux de faire ça. Je prie du coup, pour qu'ils ai des accidents ou qu'ils clamses avec une balle perdue ou dans un règlement de compte.

On descendit les escaliers, moi me tenant aux gars pour ne pas tomber et on arriva dans le grand salon qui abritait trois grandes canapés, une grande table ainsi qu'une table basse, un énorme écran plat qui a dû coûter plus cher que tout mon appartement réunis. La cuisine était ouverte et donnait sur le salon, on pouvait voir Taiju et Hanma à l'intérieur entrain de boire une bière. Ils tournent la tête vers nous et Hanma sourit en me reluquant sans gêne. Il s'avance vers nous suivit de l'autre con, il me prit le poignet pour me faire tourner sur moi même. Déjà que sa prise sur moi m'horripilait, j'ai en plus faillis me casser la gueule par terre.

- Parfaite !

Hajime et Seishu ne cachaient en rien leurs airs hautains et le fusillaient du regard mais ça ne semblait pas le déranger. Il pose sa bière sur la table et finit par aller chercher son manteau. Je croise mes bras sur ma poitrine et regarde partout où je ne rencontrerait pas les yeux de mon « boss » qui m'a quasiment vendu à un détraqué. J'étais aussi énervée qu'angoissée, j'avais un mauvais pressentiment sur ce qu'il allait se passer et mon instinct me criait que là où on allait, ça ne sera pas comme j'ai fais cette semaine.

Je tapais nerveusement mon indexe sur mon bras en attendant que monsieur se décide à y aller. Il revient cinq minutes plus tard avant de me faire signe qu'on bouge. Je me relève et m'apprête à le suivre mais Seishu me retient le poignet pour venir me murmurer:

- On veille sur Kaiko et Harumi t'inquiète pas pour elles, on va les voir quasiment tous les jours.

Je me retourne en écarquillant les yeux. J'allais finir par pleurer à cause de ces cons. Ils sont putain de parfaits, pourquoi ils ont toujours pas de copines sérieux ?

- Merci les gars... Vous êtes géniaux, les remerciai-je d'une voix enrouée.

Ils me sourient avant qu'Hajime tire rapidement ma robe pour la remettre en place et me pousse vers la porte pour que j'y aille. Je leur fais un coucou et avec le cœur un peu plus apaisé, je grimpe dans sa voiture sportive qu'il ne manqua pas de faire gronder. Je pose ma tête contre la vitre et retiens un tremblement d'effroi quand je sens sa main venir me caresser la cuisse. Je tourne la tête pour venir le fusiller du regard mais comme réponse je n'obtiens qu'un rire qui me fit grimacer.

𝒩ℴ𝓊𝓈 𝒹ℯ𝓊𝓍 | 𝗠𝗶𝘁𝘀𝘂𝘆𝗮 𝘅 𝗢𝗰Où les histoires vivent. Découvrez maintenant