Chapitre 2

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J'ouvris les yeux et me retrouva nez à nez avec un fissure qui descendait jusqu'au sol. Je fis volte-face et partie en courant en direction des bruits et des cris de joie provenant de la chambre de Antonio.

J'arriva derrière Mirabel, en larmes :

Mirabel : Casita ! J'ai vu des fissures partout ! La flamme de la bougie mourrait, je..je...

Sa grand mère la regarda, sans rien laissé paraître mais je ressentais sa terreur.

Abuela : Montre moi.

Tous sortaient de la chambre, inquiet et cherchant des explications. Puis quand tout le monde fut passé, je sortis.

M'attendant à ce que la maison soit à moitié détruite, je fus bien surprise quand je la vis, intacte.

Mirabel elle non plus ne semblait pas comprendre ;

Mirabel : Je... Je l'ai vu ! Je te jure Abuela ! Des fissures partout !

Abuela : Ça suffit ! J'en ai assez entendu !

Sa grand-mère la regarda sévèrement, puis repris un ton calme pour s'adresser aux invités

Abuela : Mes amis tout va bien, continuons la fête. Musique ! 

(t/p) : Moi aussi je l'ai vu ! 

Tout les regards se tournèrent vers moi ; j'avais crié. 

Faut que j'arrête avec cette manie moi. 

Mirabel sécha ses larmes et se tourna également vers moi, de même pour sa grand-mère qui prit la parole :

Abuela : Qui est tu ? Comme peut tu le savoir ? Tu étais à l'intérieur avec tout le monde je t'es vu.

 (t/p) : Quoi ?! Non ! J'étais dehors ! Et j'ai tout vue, les fissures, la bougie tout !

Abuela :  Menteuse ! Mes frères et sœurs je vous jure qu'il n'y a rien à craindre, pas vrai Casita !

 À ces mots, le sol commença à bouger avec entrain. Elle se mit à rire.

Abuela : Ah ah ! Vous voyez ! 

Repris la vieille femme et tout le monde commencèrent à revenir pour continuer la fête. Cependant je ressentais tout de même de la terreur dans l'esprit de la grand-mère. Je me dépoussiéra et décida de rentrer. Mais après que tout le monde soit revenu à l'esprit joyeux de la fête dans la chambre, j'aperçus un jeune fille étalée au sol. Je m'approcha pour l'aider à se relever. 

(t/p) : Allez, va te coucher Mirabel. Ce n'était sans doute qu'une illusion ou une mauvaise blague. 

Mirabel : Mais tu l'as vu aussi hein ? Comment ? 

Me questionna Mirabel

(t/p) : Je ne sais pas mais... 

Mirabel : Comment tu t'appelles ? 

(t/p) : (t/p). (t/p) (t/n). 

Mirabel : Eh bien (t/p), ça te dirais d'investiguer avec moi ? 

(t/p) : Non, ça ira merci. 

Je lui souris et commença à me diriger vers la sortie mais la brunette m'attrapa le bras avant même que je puisse partir.

Mirabel : Je t'en supplies ! Tu es la seule personne qui a vu ce que j'ai aperçu, tu dois comprendre que c'est important. 

Mirabel me lança des yeux de chien battu et pour qu'elle me laisse tranquille, je lui lâcha: D'accord, d'accord, j'y réfléchirai.

Mirabel : Yah merci ! 

Puis celle-ci me prit dans ses bras. Ce fut une situation très étrange pour moi. Cela devait faire au moins 5 ans que l'on ne m'avait pas serrer dans ses bras ; je lui tapota l'épaule en guise de au revoir et partie me coucher.

Este presagio que me conectó contigo [Bruno Madrigal x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant