Les chevaliers du Zodiaque. Prométhée {TERMINE}

chapitre 8

Ares et Chronos emmenaient leurs Berserkers jusqu'à un des manoirs de Mitsumasa Kido, dont les pouvoirs de Mnémosyne leur avaient permis d'hériter. Via leurs pouvoirs divins, Chronos s'empara de toute la fortune, des sociétés, et des biens de l'ancien homme d'affaires. Et même si sa résidence la plus connue était située au Japon où vivait autrefois Athéna, c'est en Grèce non loin d'Athènes qu'il préféra y installer son quartier général. Histoire de rester à proximité du sanctuaire gardé par Apollon. La confusion avait gagné les treize suite à la mort du grand Pope ; ils ne comprenaient pas comment Shion et les chevaliers de bronze avaient pu trahir leur dieu. Tous débattaient sur ce sujet, inquiets le long du chemin vers leurs nouveaux appartements. Mais leur principale inquiétude restait autour de la perte de leurs armures d'or. Un tel phénomène ne leur était encore jamais arrivé. Ils se demandaient ce qu'ils avaient bien pu faire de mal pour les avoir perdues. L'inquiétude de ne jamais les récupérer leur brisait le moral. Aphrodite des poissons s'attristait de ne plus pouvoir faire pousser ses roses, Camus s'inquiétait de se retrouver aussi sans ses pouvoirs du verseau. Même Shaka et Deathmask se sentaient vulnérables, d'autant plus que le physique n'était pas leur fort en combat, contrairement à Shura, Aldebaran et Aiolia. Et c'est tout ce qui leur restait pour rester des Berserkers d'Ares ; car démunis de leurs armures, les chevaliers avaient presque perdu tous leurs pouvoirs. Pour compenser, on leur avait mis des épées dans les mains, et poussés à s'entrainer dans un gymnase pour augmenter leur musculature. Et les moins athlétiques se retrouvaient à devoir faire encore plus de pompes et de poids que les autres.

— Elle me manque, l'époque où je pouvais vaincre mes adversaires à coup de petites fleurs et de pétales de roses, se désola Aphrodite qui s'épuisait depuis une heure.

— Vous devez poursuivre l'entrainement, s'agaça Ares qui surveillait le groupe. Il n'y a pas de place pour les faibles parmi les Berserkers. Sans vos armures, vous n'êtes rien. Alors, il va falloir travailler dur pour que vous puissiez les récupérer.

— Aphrodite, tu tiens le coup ? murmura Camus qui faisait des pompes à côté de l'androgyne aux beaux yeux.

— Je ne sens plus mon corps, admit-il.

— Cessez de discuter, gronda Ares. Conduisez-vous comme de vrais Berserkers.

— Prince Ares, intervient Aiolia qui soulevait des haltères. Pourquoi ne protégeons-nous pas le sanctuaire ? C'était notre rôle. Et si Athéna revenait pour...

— Aiolia, comment voulez-vous faire votre travail correctement sans vos armures d'or ? déclara Ares en s'approchant de lui. Est-ce que tu crois qu'en ce moment, tu serais assez fort pour terrasser un adversaire tel qu'Athéna ?

— Bien sûr, assura le lion.

Ares poussa un rire sardonique, et lança une épée à Aiolia pour le défier. Le prince était un homme imposant et musclé, presque autant qu'Aldebaran. À côté, Aiolia ressemblait à une allumette malgré sa carrure de boxeur.

— Dans ce cas, voyons de quoi tu es capable, le défia Ares. Bats-toi contre moi.

Le dieu de la guerre défia le lion avec sa lame rouge. Celui-ci releva tout de suite son défi et se lança vers lui, son arme prête à fendre l'air. Aiolia tenta de donner quelques coups qui partaient dans le vide. L'armure rouge d'Ares suffisait à stopper les quelques attaques que son adversaire arrivait à lui infliger. Le prince était plus rapide et expérimenté, et aussi mieux équipé. Ares donna un coup dans la nuque d'Aiolia qui poussa un gémissement de surprise, et s'écroula au sol. Le dieu s'élança sur lui, profitant de le voir à terre pour lui planter sa lame flamboyante dans l'épaule. Aussitôt, le lion poussa un cri de douleur en tentant de se relever. Mais encore une fois, Ares était plus rapide et avantagé, et l'expédia contre le mur à grand coup de pied dans le ventre. Suite à cet enchainement, Aiolia n'arriva pas à se relever. Tout le monde resta sans voix devant ce combat très expéditif. Le lion avait toujours été leur leader et un de leurs meilleurs combattants. Le voir se faire terrasser aussi facilement était impensable. Leur prince avait vraiment une force supérieure et bien plus d'expériences qu'eux.