Moi ce que je préfère ce sont les étoiles.
J'ai 10 ans, ou 11 ans, je ne sais plus. Je suis souvent toute seule, dans mon lit d'hôpital, parce que je suis malade. Souvent les infirmières viennent me voir me voir avec un grand sourire, mais moi je sait que je ne vais pas bien, pas bien du tout. Je sait aussi que je vais vivre moins longtemps, plus vite que les autres. Je sait tout ça. Que peut-être demains je ne serais plus là, ça aussi je le sait. Je me souvient des paroles que j'avais entendue un jour.
« À 12 ans, elle partiras. »
C'est bête de naître pour vivre aussi peu, mais c'est comme ça, c'est la vie, alors je ne me plaint pas. J'ai eut le temps de réfléchir quand j'étais toute seule, je me suis dit qu'au moins j'aurais eut une vie, une vie courte, mais une vie.
Un jour j'ai vue un monsieur, je ne sait plus si je rêvais où si je ne rêvais pas. Il neige, c'est beau car on voit les étoiles dans le ciel, le monsieur ressemble à une étoile d'ailleurs. Il ressemble à tout ce que j'ai vue dans ma vie, il ressemble aux infirmières parce qu'il habillé en blanc, il ressemble à plein d'autre chose aussi. Quand je regarde le monsieur, je me sent bien, je me sent légère. Le monsieur s'est approché, il n'as pas parler, mais j'ai put le regarder et ça m'a fait plaisir.
Je savait que je partais, que j'avais finie ma vie, mais je m'en fichait. Je n'ai pas souffert. Je me souvient bien du monsieur, quand j'ai soufflée, il a disparut, et j'ai vue à travers la fenêtre, une étoile a brillé. Il neige dehors, c'est beau, j'ai vue une étoile dans le ciel, et je suis morte.
Sans regret.
Je suis morte heureuse.
VOUS LISEZ
Les recueils d'une vieille chouette
Fantastik"Assis sur le rebord lustré d'un piano, j'ai posé ma serre, s'en ai échappée une mélodie nostalgique et mélancolique. J'ai relevé la tête et j'ai hululé, ce son était fluet, et les notes qui s'en échappait semblait leste comme le cours d'eau à coté...