Vermilion [Taekook]

Chapitre 39

Bonsoir les amis ! ^-^

Finalement, je vous publie le chapitre 39 et non pas l'Interlude, je préfère faire venir cet Interlude plus tard après mûre réflexion ! 

Accrochez-vous bien (vraiment, du début à la fin) pour ce chapitre ;)

Et bonne lecture ! ~ ♥

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"Tu peux revenir à l'avant, on est quasiment arrivés, personne ne te verra ici."

Sorti de ma légère somnolence, je hochai la tête et grimaçai en me relevant difficilement. Je peinai à me faufiler entre les deux sièges de l'avant mais ma minceur m'aida à finalement terminer assis, maladroitement, sur le siège passager, à côté de Jungkook. Soulagé, car malgré la couverture à l'arrière mon dos avait commencé à me faire souffrir, je poussai un soupir et laissai ma colonne vertébrale se mouler au siège.

Et c'est là que mes yeux s'arrondirent un peu, en prenant connaissance de ce qui m'entourait.

Rien.

Rien du tout, à part une plaine immensément grande. On ne voyait même pas les frontières.

C'était probablement pour cela que Jungkook m'avait laissé venir à l'avant ; si on était suivis, on le saurait bien vite, car il n'y avait rien autour de nous. La moindre personne se détacherait du décor.

"On est où... ?

-Au cœur de l'Atlantide."

J'entrouvris les lèvres.

C'était pour ça que je ne voyais pas les frontières.

"La tombe est au milieu de la ville ? M'étonnai-je.

-Oui. Très peu de gens le savent, et même s'ils le savaient, il faut savoir où se trouve l'entrée.

-Et... Elle est où ?"

Il renifla.

"Dans le sol."

Oh.

Évidemment, il n'y avait pas d'autre moyen, il n'y avait pas un seul bâtiment à la ronde. Seulement de l'herbe non entretenue à perte de vue.

Jungkook s'arrêta à un endroit qui me sembla hasardeux, mais je savais que ce n'était pas le cas, qu'il savait ce qu'il faisait.

"Je ne suis venu qu'une fois, dans ma jeunesse. Ça ne doit pas être très loin si je ne me trompe pas."

Je hochai la tête, un peu inquiet.

"Tae."

Je le regardai. Ses yeux sur moi étaient noirs de sérieux.

"S'il y a quoi que ce soit, un quelconque piège, ou si un seul détail paraît suspect, je t'ordonne de courir de toutes tes forces jusqu'à la sortie."

Mon cœur s'emballa et je déglutis en jonglant dans ses pupilles autoritaires.

"Mais et toi ?" Soufflai-je.

Mon tutoiement manqua de me faire rougir, mais il ne réagit pas.

"Ne t'occupe pas de moi. Je peux te faire confiance ?

-Je ne vous- je ne te laisserai pas si-"

Il soupira, ce qui me fit me couper dans ma phrase.

"Tu as beau être fort, ta puissance est loin d'égaler la mienne. Et, surtout, tu ne sais pas t'en servir.