Vermilion [Taekook]

Chapitre 61

Bonsoir les amis ! ^-^

Je suis ravie de vous retrouver pour la suite de Vermilion. Attention, ça secoue !

Bonne lecture ~ ♥

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PDV Taehyung

"...Très bien, viens me chercher. Mais si c'est moi qui t'attrape, Tae, je vais planter mes dents si profondément dans ton corps que tu en seras paralysé."

Paralyser. Paralyser. C'est moi qui allais le paralyser.

Paralyser Jungkook. Frapper là où ça fait mal. Affaiblir Jungkook.

"Alors ? Qu'est-ce que tu attends, chaton ?"

J'avais mal aux mains. Ça poussait. Mal aux tempes. Les veines pulsaient. Mal au ventre. La colère qui grondait.

Mes muscles gonflaient, le sang affluait trop vite, j'avais mal, tellement mal partout. Je voyais si bien, mais j'avais mal partout. Jungkook était méchant, méchant, méchant. Je le haïssais.

Je le haïssais. Il fallait que je l'assomme. Puis que je l'enferme comme il m'a enfermé. Je vais l'enfermer pour ne pas qu'il meurt. Après ça, j'allais tous les tuer.

Tous les tuer. Tous jusqu'au dernier.

Taehyung, souviens-toi de ce qu'on t'a dit.

Un grondement naquit de mon œsophage jusqu'à faire grincer mes cordes vocales.

Taehyung, nous ne sommes pas tes ennemis. Dans la tombe, nous t'avons tout expliqué. Comment te contrôler.

"Taisez-vous..." Marmonnai-je.

Au loin, Jungkook plissa les yeux. Il était intrigué par ce que je disais. Je vais lui faire du mal pour qu'il ne m'en fasse plus jamais.

Non, ce n'est pas la solution.

J'avançai.

Taehyung, écoute-nous.

J'avançai.

Taehyung, Jungkook n'est pas ton ennemi. Il a fait tout cela parce qu'il avait peur pour toi.

Je serrai les poings.

Et parce qu'il espérait que tu te transformes. Il a fait tout cela pour t'aider, pour te protéger. Te faire devenir plus fort signifie te protéger.

Jungkook se crispa en m'observant l'approcher. De la marche, je commençai à courir pour prendre plus d'élan.

Taehyung.

Jungkook quitta sa position de combat en comprenant qu'elle ne servirait à rien. Je vis les muscles de sa mâchoire tressauter lorsqu'il me réceptionna durement. Mes poings s'étaient fichus dans ses paumes, maladroitement, avec toute la force dont je disposais. Ses pieds rasèrent l'herbe sous ses chaussures puisqu'il retenait son corps de décoller dans les airs.

Je montrai les dents une fois face à lui. Ses pupilles vacillèrent, mais il masqua sa peine par un sourire narquois. Il pensait que je ne savais rien. Que je ne voyais rien. Il a toujours cru que j'étais moins bien, moins intelligent, plus faible.

Je le haïssais.

Je le haïssais.

"Qu'est-ce que... Tu veux, hein ? Bégaya-t-il en pressant mes mains dans les siennes pour me coincer.