Ânata

Chapitre 40

Suite 40 ( Ânata )

« prendre le temps de saisir l'instant » .

Sous la domination du royaume de Dieu, la famille travaillera dans l'unité et la joie à faire de la terre un paradis . Comme le destin l'avait prévu, le jardin du bonheur de Ânata produisait une abondance de joie immense.
Les nombreuses variétés de bonheur lui était soumise, telle était la volonté divine .
La maladie, la douleur, le vieillissement, ou la peur ne viendront plus jamais à troubler le bonheur de sa famille. Elle profitait de toutes les choses magnifiques que PARIS lui offrait . Nul d'entre nous ne devrait en s'imaginant un autre malheur. Ils menaient ce qu'on appelle une « vie normale ».

Ana parlait avec Moustapha . Ils étaient assis dans leur jardin garnit de fleurs de roses . Le vent d'été soufflait.
Moustapha voulait en réalité se marier. Il en avait déjà l'âge .

- Néné ? Tu ne comptes pas te remarier ?
- Je ne pense pas que j'ai cette chance encore mon fils . J'ai vieilli et bientôt je ne pourrais plus avoir d'enfants .
- Ce n'est pas un problème Néné tout cela on laisse entre les mains de Dieu, il peut bien faire des miracles tu sais ?
- Oui, il peut faire des miracles , je le sais . Ana regorgea tellement de sagesse en elle . Elle prenait donc toutes les choses à la légère .
- Moi je veux me marier Néné pour que tu aies le bonheur de jouer avec tes petits enfants. Dit Moustapha en stockant un sourire sur ses lèvres
- Ça me fait énormément plaisir de l'entendre par toi et je t'accompagnerai dans tout ce que tu feras InchaAllah dit elle en admirant fièrement son fils .
Moustapha était devenu un homme. Il avait les traits de son père. Le sourire de sa mère et le comportement de celle-ci .
- Penses-tu que je serai à la hauteur d'être un bon père Néné ? Demanda t-il d'un air angoissé
- Oui ! Tu peux le faire. Tu dois juste aimer, de toutes tes forces et de tout ton esprit, ton prochain, ta femme, ta famille.
- je peux facilement aimer Néné !
- De toute évidence, il ne suffit pas de dire seulement que « j'aime » ou que tu crois simplement à ce que Dieu t'apporte un jour le bonheur grâce à l'amour ou d'aller périodiquement à des rencontres où on parle d'amour. Mais c'est de faire de temps en temps et chaque jour du bien pour les personnes que tu aimes . La foi et l'amour que nous prononçons doivent influencer profondément nos pensées, nos désirs, et nos actions.
- Tu sais au moins que je t'aime Néné ! Dit Moustapha en prenant sa main qu'il embrassa d'un tendre bisou
Ana le regarda, elle se sentait fière du seul être que Dieu l'a donné sur terre .
- Moi aussi mon trésor !

C'est comme ça qu'ils finirent la journée d'aujourd'hui encore à se rappeler comme chaque jour qu'ils s'aiment d'un amour maternel dont la vie cruelle ne leur arrachera jamais.

En effet, si nous gardons à l'esprit nos relations entre nous et avec le Créateur, les jugeants très précieuses, il nous sera plus facile d'agir avec sagesse, ce qui nous garantira l'aide et le rapprochement. Si nous ramenons tout à la vie, notre existence sera d'une façon raisonnable.
Certes, il faut travailler pour satisfaire nos cœurs. Mais en vrai, ce n'est pas en se faisant du souci ou en recherchant avidement le bonheur qu'on l'aura, car il nous restera peu de la durée de notre vie pour s'en réjouir.

- tu peux bien aller au super marché faire des achats pour nous, Emma doit venir passez la soirée avec nous . Dit Ana
Emma était devenue une amie proche de Ana . Elle était déjà de sa famille en plus de travailler ensemble, elle l'avait aidé à faire des rencontres avec beaucoup d'ONG qui luttent pour les Droits de l'homme . Ana leur montrait toujours son accomplissement en Guinée . Et en retour, après de brillantes prestations sur ses projets, elle recevait du soutien matériel ou financier de leur part qu'elle transportait directement pour son Orphelinat se trouvant à Labé .
Également elle avait réussit à vendre des exemplaires de son livre . Des éditeurs ont jugé nécessaire de traduire le livre en diverses langues pour atteindre un nombre de lecteurs plus grand . Ce qui fut bien sûr un plaisir pour l'écrivaine Ânata qui gagnait toujours sa part de revenu dans les affaires.