L'élixir

21 2 0
                                    

Chris :

Maman, comment est-il possible, depuis combien de temps ? !"

Anita :

Cela fait un petit moment qu'il écrit et que des choses bizarres pour les moins troublantes s'entrechoque dans sa vie et je pense même depuis le berceau ! "

Chris :

Comment ça !?... Veux-tu être plus explicite maman, je te rappelle que je t'ai laissé mon fils quelque temps et par conséquent ta responsabilité en est en jeu, tu sais y faire avec les enfants pourtant s'il te plaît évite le charabia et explique-moi maman, tu veux bien ?!

Anita :

Je vais essayer d'être la plus claire possible, jusque-là !

Chris :

Oui, je comprends, vas-y maman !!

Anita :

Ok, ton fils est un enfant qui possède une certaine acuité sensorielle. Je ne dis pas qu'il est un surdoué non, car il faudrait lui faire faire des tests, mais je lui soupçonne une faculté de pressentir les choses, une sensibilité peu commune.

Chris :

Ce qui veut dire ?

Anita :

C'est-à-dire qu'il ressent certaines anomalies peu perceptibles ou audibles que d'autres peines à comprendre et entendre par conséquent qui peut-être vue pour pure folie.

Chris leva la tête puis se mit à bouger les jambes ce qui avertit sa mère de son état de stress.

Elles étaient toutes les deux, le regard river vers l'autre, face-à-face, faisant office d'une situation qui en dirait long.

 Un tête-à-tête comme de prompt chevalier sur la grande et large table en bois de chêne, donnant le dos au salon où tenaient trois grands fauteuils du même type, de couleur marron molletonnée vert avec une finition d'impression à chaque deux millimètres comme pour indiquer que le travail était fait avec minutie.

En daim et cousue main, le textile employé quant à lui était chose rare, de nos jours ne se faisant presque plus, car trop cher, trop coûteux ou trop lourd.

Sur les murs, on pouvait entrevoir plusieurs tableaux hormis des photos et d'autres ornières exposés.

 Tantôt le génie de certains racontant les palabres histoires d'autres temps, d'autres au lointain pouvant transparaissait certain souvenir de famille forgée retenant le temps.  

Ça n'aurait pas pu convenir à Chris, ni a un nombre d'esprits cartésien, or dans son for intérieur, elle ne pourrait nier l'encre ou encore l'ADN de cette famille irrigué d'un sang de folle histoire de longues années qui seraient une chose abjecte.

Ce, pourrait-il être une farce venant de sa mère, venant d'une femme qui aimait étant plus jeune racontée certaine fable ? 

Chris ne voyant plus l'utilité, à s'obscurcir de doute, de réflexion ainsi de contrarié la main dans ses cheveux, les yeux rivés ailleurs redressant son cou en hissant sa tête prit conscience quel serait plus à même d'aider que de rester dans le flou à se lamenter.

Chris :

Hé donc, maman, on fait quoi nous ne resterons pas là attendre que son potentiel ternisse son enfance n'est ce pas maman ?

Anita :

Évidemment que non, le problème, c'est qu'on ne sait même pas si lui, il est au courant de cela.

Je dois t'avouer également, que l'univers s'en prend à lui comme s'il était épié par je ne sais quelle entité bien ou mal veillants.

Chris :

Comment peux-tu dire sa maman ?

Anita :

 Ben, une fois, je l'avais laissé dehors près du grand arbre, tu sais le fromagiez, il y jouait tranquillement.

Chris :

Oui l'arbre pourtant que tu n'aimais pas nous voir jouer à côté quand nous étions enfants ; tu ne nous as jamais expliqué le pourquoi, d'ailleurs ; vas-tu enfin nous lever le voile ?

Anita :

Si je ne voulais pas dit, c'est tout simplement qu'il y avait une raison à cela, et c'est pour les mêmes raisons qu'à cette réponse, tu comprendras pourquoi lui, je l'ai laissé et pas vous. Je vous le répétais à chaque fois, car cet arbre en tout temps a toujours été utilisé ou décrit dans les contes et légendes de la sorcellerie et j'avais peur qu'un esprit s'en prenne à vous. Dans les grimoires, ils ont en fais leurs mascottes.

Chris :

Peut-être, mais ceci n'explique en rien en quoi lui a droit à une dérogation ou faveur de ta part.

Anita :

Hé, sois gentille avec ta mère en évitant d'y mettre tes termes et mots bureaucratiques dans tes conversations. Je te signale que je n'ai pas été jusqu'à la sixième !

Chris :

C'est bon maman continue s'il te plaît.

Anita :

Chris, il n'y a pas, de '' c'est bon-maman '' qui tiennent !

He puis d'ailleurs si tu ne souhaites pas avoir la fin de cette histoire, tu n'as qu'à le dire comme cela, je me ferais un plaisir d'y mettre fin, car j'ai mes légumes qui m'attendent au jardin aussi, mes avis d'obsèques à écouter alors merci d'être agréable ou porter plus de respect pour ta pauvre mère.

Chris avec l'air effarouché contempla sa mère avec l'expression du visage en pensent "elle prend de l'âge, mais ne faiblit pas en repartit, c'est bien ma mère" !

Anita :

Alors où je n'en étais-je, ha oui, je disais, qu'il y jouait près de cet arbre et que j'ai senti cette présence, bizarre mais chaude avec une légèreté dans l'air suivi d'un parfum de musc allié à une fine pincé de jasmin ?

Chris :

Des anges ! ?

Anita : 

Parfaitement.

Chris :

Je n'y crois pas trop, pourquoi seraient-ils donnés au temps de mal à le surveiller ?
Maman, tu m'as toujours dit que les anges étaient du bon côté de la balance, pour ma part cela n'a aucun sens ! 

Anita :

Parce que pour toi, tu ne vois que le verre à demi plein, et puis depuis quand le monde de l'ésotérisme est régie par la vie matérielle ! ?

Chris :

J'en sais rien et n'y comprends rien à ta charade je souhaite juste englober ce qui passe et si c'est vraisemblablement le cas qu'ils soient a près lui, c'est une chose, mais surtout pourquoi ça s'en est une autre ! 

Anita : 

Oui, c'est aussi la question qui me chiffonne...
Pourquoi s'attaquer à un adolescent ! ?

Chris :

Qu'est-ce qui c'est passé par la suite maman ! ?

Anita s'arrêta de jouer avec son bâton qu'elle faisait faire des cercles au sol puis leva la tête avec un sourire narquois.

Chris : 

Ne me dis rien maman, tu les as fait prendre la fuite.

Anita :

Oui, en effet, mais avant ça, j'ai pris mon bâton ancestral. 

Elles s'esclaffèrent de rire toutes les deux puis elles se fixa et c'est alors que Chris lui dit à peu près ces mots : tu sais qu'ils vont revenir. "

Anita : 

Je sais, je les attends, c'est mon petit-fils !

Puisse t-il voir le jour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant