Puisse t-il voir le jour.

Au commencement

Pourquoi me forcer alors que je peux aisément modeler finement et facilement, qu'est ce qui m'interdit de dresser une idée lumineuse à ma véritable manière en tant qu'être, à les entendre distinctement, c'est si facile de vivre avec, sauf que tout le monde n'a pas la chance d'obtenir une famille, aimante ou d'avoir une famille tout court si je peux me permettre.

Qu'est-ce qui me paralyse devant une victoire quand je pense que je ne gagnerais pas ? Qu'est-ce qui me rapproche d'un autre ou d'une autre personnalité quand je n'ai pas envie que dans ma vie, ils ou elles entrent, s'immiscent ? Encore une fois, je ne suis pas forcé d'édifier les choses comme ils l'entendent.

Je possède la chance pour qu'une chose, que Dieu m'accorde la liberté de tourner les schémas dans tous les sens, et même ça, ils veulent me le soustraire. Je dis nous parce que je suis hyper conscient de ne pas demeurer le seul à penser ainsi. Je dis vous quand vous êtes seuls à penser égoïstement à vous-même comme un renard partant à la chasse, mais je dis nous quand suis heureux, amoureux.

Amoureux de l'amour comme ce fut le cas quand je pense avoir ouvert les yeux pour la première fois et que j'ai entre aperçus celle qui me donna le sein, j'ai ouvert les yeux quand j'entendis celle à qui je disais, je t'aime avec difficulté rétorquant qu'elle foutait le camp avec un autre.

Ce n'est pas la première fois que je me suis aperçu comprendre ce qui représentait l'état de conscience et ce ne sera certainement pas la dernière. Si mourir a pour but, d'ouvrir une veine, alors vivre est le lot et le prix de chaque jour quelle que soit la douleur. Ne pas voir, ne point entendre et ne pas transmettre. Est-ce là, une manière, un obstacle à ne pas éprouver le besoin d'enfants ? Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas formulé, les enfants apportent à l'humanité le bonheur à la surface de ce globe comme le trop-plein d'humain apporte son lot de questionnement lié au bouleversement subit à la terre par la bonne ou mauvaise tenue qu'a l'homme d'utiliser ces ressources énergétiques.

Je réitère, je ne suis pas forcé de faire comme les autres et pourtant, mes chromosomes me signifie que ce corps recommence un rituel déjà accompli une besogne faite par deux individus ce liant pour un acte charnel basé peut être sur fond d'amour tel une toile, mais pour autant, pourquoi ne suis-je pas comme les autres, qu'est qui me différencie de l'autre ?

Ce n'est éventuellement pas un pays, une émotion encore moins des pensées, ce n'est pas la haine déversée qui différencie, alors qu'est qui fait que nous sommes tout différents ? Un Océan, une lune, une planète, enfin tout ceci mélangé peut-être ! Le regard d'un chat face à sa proie n'est pas décalé de celui de l'état face à l'homme.

Que je sache, en fait qu'on sait-on vraiment d'une humeur, d'un état d'être, une circonstance ? C'est pourquoi quand la goutte d'eau suspendue à la branche pendant l'hiver, prend son temps pour céder. C'est une impression d'éternité que dispose l'instant, ce moment où maman embrassa papa, mais que papa oublia en l'oubliant.

Et tout d'un coup, on entendit : '' Laha, tu fais quoi ? '' avant que la porte ne s'ouvre. Laha : " Je noircissais, une feuille mamie". Elle esquissa d'un soupir et d'une intonation : " Hum han ! ". L'air de rien, elle le fixa comme une pie vers un objet brillant. Lui se sentit épié se détournant du regard comme pour affirmer sa réponse. L'intrigue alléchante, on pouvait même se permettre de se dire que ce petit questionnement interne lui pendait à l'esprit l'idée de lui enlever les vers du nez. Que pouvait écrire cet adolescent d'à peine seize ans ? Comment peut-on écrire alors qu'on a de très fines brumes d'expériences de la vie, à son actif ? Elle lui donna le dos comme pour faire abstraction, quand même le désir d'y jeter un œil à ses écrits, la tourmentait, elle savait parfaitement qu'il laisserait traîner quelque part ce parchemin.