chapitre 4

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point de vue Ashley :

Samedi, 17h30

Et voilà, ma première semaine de cours s'est terminé, je suis contente, et excitée pour la suite.

Jusque ici tout s'est bien déroulé comme je l'espérais, je me suis faite une amie, Léna, et j'arrive à m'ouvrir à elle et a ne pas ressentir l'angoisse de d'habitude.

On pourrait croire à un rêve si je ne parlais pas de la soirée de lundi.

Tout ça tourne dans ma tête. En boucle.

Sur le coup je ne mettais pas rendu compte qu'on m'avait braqué une arme. Mais maintenant, quand le feu de l'action part, je m'en rends bien mieux compte.

Puisque je suis pétrifiée. De toute les manières possibles.

Je n'arrête pas de penser que cet homme, c'est peut être lui qui habite en haut, et qu'au dessus de moi on est face à un criminel, ou un trafiquant.

C'est assez courant aux États-Unis les armes à feu, mais moi je déteste ça ! Et puis on ne braque pas une arme sur une innocente a une soirée !

Je revois donc cet arme tout le temps, lorsque je rentre chez moi, me faisant presque regretter les cours.

Je n'ai pas revu Luis et le type au fusil, et pour mon plus grand bonheur, ils avaient vraiment l'air louche...

Mais je ressens un truc au fond de moi, le petit truc qui fait que tu veux en savoir plus quand même.

Je veux savoir, qui ils sont, pourquoi ils ont au moins une arme sur eux, et pourquoi ils étaient là.

Je me rappelle pas de tous les visages qu'ils y avaient sur le canapé, mais je me rappelle très bien de lui.

De sa peau très pâle rempli d'ancre, et de ses yeux noirs, comme un gouffre.

Il avait l'air plus âgé que moi, je dirais 22 ans, mais il était à une soirée d'étudiant, ça m'étonnerait que ce mec soit encore en train d'étudier...

Je suis obsédée par lui.

Clairement.

Je sens ses yeux sur moi, en permanence, comme si il me suivait, sans être là, dans la rue, chez moi, aux toilettes de l'université, de partout.

Je sais, je suis sûrement en plein trip mais bon.

J'ai un péché avec lui, un gros péché.

Je le trouve attirant, et réellement, il est beau, très beau, sexy même. Il ressemble à ces mecs dans mes livres, qui donnent envie de les connaître, ceux qui sont à éviter justement.

Il inspire tout, le charisme, la force, le respect, et moi je pense à lui, je veux revoir son regard froid, son corps musclé et tatoué, et ses doigts sur son putain de flingue.

Voilà, je pense à un putain de mec, en train d'avoir une arme, j'ai jamais pensé aux garçons, mais quand je revois son visage, je veux tout, tout ce qu'il a.

Oui, j'ai un crush, un putain de crush sur un homme de 22 ans qui me fait quand même peur.

Je n'imaginais pas que mes goûts seraient comme ça, mais je n'imaginais pas un mec comme ça existait.

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant