chapitre 19

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point de vue Ashley :

Mardi, 14h

Un petit silence s'installe, ils attendent que je parle de mon père, j'hésite, je sais pas si je peux les croire, je devrais probablement pas, mais je joue peut être moi aussi ma vie ici.

Moi : Vous me promettez de le laisser tranquille, lui et sa famille ? ma voix est brisée, je n'arrive pas à le cacher.
Zeus : Sa famille ? Mais c'est toi sa fam je le coupe.
Moi : C'est compliqué, maintenant, promettez le moi, s'il vous plaît... j'implore presque dans mes paroles, mais je regarde le sol, j'ai honte d'être vulnérable comme ça.

Je sais qu'il regarde tous Hadès, parce que c'est lui qui prend les décisions, lui seul.

Hadès : Si ton père est assez intelligent alors il lui arrivera rien, on veut juste des informations sur le gouvernement, deux possibilités, soit on arrive à en trouver chez lui, en les volant, soit on doit le voir en personne et après on avise. brutal, son ton est brutal, et froid, comme énervé.

Moi : On avise ? Ça veut dire quoi on avise ?
Hadès : Putain, après tu fermes ta gueule. je hoche la tête, il souffle d'exaspération et il sort une clope, il l'a fume tout en me parlant, soit ton cher papa est intelligent et si on veut des informations il nous les donne sans broncher, alors il repart sain et sauf, sinon on va lui faire passer un très bon interrogatoire, mais je ne peux pas te dire où ça va mener, mais tu peux en faire l'expérience aujourd'hui si tu veux, parce que apart nous cassez les couilles, on obtient rien, alors si tu veux pas subir un mauvais sort pour ta putain d'insolence, tu parles.

Larmes aux yeux, il est cruel, il emploie les mots qui font peur, qui font mal, et qui te tétanise.

Zeus : Mollo Hadès mais il le coupe avant qu'il continue sa phrase.
Hadès : Ta gueule Zeus, on a été plus qu'indulgent pour le moment, faut pas qu'elle oublie ou elle est, alors elle va parler d'une manière ou d'une autre crois moi, tu sais très bien pourquoi elle est là, et c'est pas pour qu'on commence à l'apprécier. Zeus reste de marbre, il doit avoir l'habitude du comportement aigri de son chef.

Mais moi ça m'enfonce, je dois parler, je n'ai pas le choix, de toute manière, cet homme n'est pas mon père, c'est Jacob.

Alors merde, mon grand si il te trouve, tu fera le bon choix, parce que sinon, tu tombes, et c'est moi si je dis rien qui tombe.

Alors je vais pas risquer de tomber pour un imbécile qui m'a renié, j'ai déjà été assez gentille de poser toutes ses questions pour savoir ce qu'il adviendrait de toi.

Moi : Jacob Richards, c'est mon père...
Déméter : Merci ! C'est pas trop tôt, mais c'est pas le nom qui nous manque ma chérie, active ton train. elle souffle, mais qu'elle peste ! je n'y crois pas !
Hadès : il sort son flingue avant de le braquer sur elle Toi tu commences à bien me peter les couilles Déméter, tu restes à ta putain de place ! C'est moi qui commande ici ! Alors arrête tes putains de remarques ou je te flingue ici même ! il hurle, je regarde Zeus qui rigole, ça se voit qu'il n'aime pas Déméter, comme moi.

Et elle ferme sa gueule, elle a peur, alors toi aussi tu n'est pas infaillible à la peur Déméter ?

Hadès : T'as parlé de famille, c'est qui ? il a rangé son arme derrière son dos.
Moi : Sa nouvelle femme, Mina Gondaz, et leur fille qu'ils ont eu ensemble, Roxy Richards, elle doit avoir 4 ans, ou 3.

Je fixe un bouton de sa chemise, pour ne pas risquer de croiser son regard haineux, je remarque quand même à ma droite Héra qui note ce que je dis, je me doute, que toutes ses informations leurs sont précieuses.

Hadès : T'as un numéro de téléphone à lui ?
Moi : Non, mais je peux l'avoir si je demande à ma grand mère.
Hadès : Et elle est où cette grand mère ?
Moi : Je vous interdis de toucher à ma grand mère ! je hurle et je me lève, je le regarde dans les yeux, tout mais pas ma grand mère.

Hadès rigole, putain de psychopathe de merde !

Zeus : Rassis toi Aphrodite, il est déjà énervé, ne t'inquiète pas. son ton est rassurant, je le regarde maintenant lui, j'ai toujours les larmes aux yeux, putain quand lui il a la rage tout le monde ferme sa gueule et le respecte, mais quand c'est moi, je dois me plier à lui !

Hadès : je me suis rassise, mais je le regarde maintenant T'as fait la bonne chose, ta grand mère m'intéresse pas, comment je peux récupéré le numéro de téléphone ?
Moi : Il suffit que je lui demande par message. il hoche la tête et sort mon téléphone de sa poche, mes yeux s'illuminent.

Je peux avoir des contacts avec Ethan et ma grand mères et peut être sortir d'ici !

Je sais, il faut que j'arrête de croire que c'est une possibilité alors que je pourrirai ici pour le restant de mes jours...

Hadès : Tiens Hestia, envoie un message, le code c'est 1303. il lui tend le téléphone, et elle le récupère.

Comment il connaît mon code ! Mais à quel point es tu psychopathe Hadès !

Ça représente la date de mort de ma mère, il ne peut pas être au courant, je n'en ai jamais parlé avec les filles...

Hadès : C'est bien, quand tu veux tu es capable de parler, et de dire des choses qui vont nous être utile. il rigole et Déméter la suit, cette fille est vraiment une chienne.

Moi : Je peux partir ? j'ai juste envie de me réfugier dans ma chambre et de faire sortir les larmes qui menacent de tomber depuis tout a l'heure.
Hadès : As tu autre chose à nous dire ? Peut importe, ce qui te semble important.

Je réfléchis, et un truc me vient en tête.

Moi : Il m'a versé de l'argent, à peu près tout les mois, via un compte bancaire, si jamais je n'avais pas le choix que de le dire, et puis j'étais à bout, ils l'auraient su, parce qu'au fond, maintenant qu'est ce qu'ils ne connaissent pas de moi ?

Hadès : un sourire s'élargit sur son visage, Les gars, on va y arriver, ils échangent tous un sourire complice, un vrai sourire, mais moi je suis figée, qu'est ce que je viens de faire ?

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant