Ayden

chapitre 17

point de vue Ashley :

Mardi, 12h45

J'ai fini d'installer mes affaires, et je souris faiblement, malgré le fait que je ne veuille pas être là, je pourrais savoir qu'il existe une pièce, qui me représente moi.

J'ai posé sur ma table de nuit une photo avec Ethan et ma grand mère, qu'on avait pris cette été avant notre départ dans nos universités...

Ça me rappelle des bons souvenirs, et ça me manque alors les larmes me montent, mais pas maintenant, je pleurerai ce soir, quand je serais seule.

Et que ma vulnérabilité ne sera un atout pour personne.

Ma chambre est jolie maintenant, elle me représente plus, et j'ai même posé des habits, mais je me suis pas changé pour le moment, parce que je suis assez bien dans ce jogging.

Je descends, je dois manger, j'ai une faim de loup, je n'ai pas déjeuné ce matin.

Je descends les escaliers, à droite la cuisine, et à gauche le salon, je vais sur la droite, dans la cuisine je vois Héra, l'appeler comme ça me fait bizarre, mais ce n'est plus mon amie, ce n'est plus Léna, c'est Héra.

J'approche du frigo, si vous pensez que je vais me gêner pour me nourrir vous vous trompez, on m'a kidnappé, je peux bien faire comme chez moi.

Héra : Il faudrait que nous discutions Ashley...
Moi : Aphrodite, pas Ashley. je ferme la porte du frigo un peu fort pour montrer mon agacement.

Je verse de la salade dans une assiette, puis je sors des couverts.

Héra : Je sais que tout ça doit être dur à comprendre et à avaler, mais je voulais te dire que je te considère comme une amie, et que je n'ai pas joué avec toi, pas moi.

Comment ça pas moi ? Qui a joué avec moi ?

Moi : Qui a joué avec moi alors ?
Héra : Déméter, Hestia et moi ne l'apprécions pas ici, elle a juste remplie sa mission tandis que nous, on t'aime vraiment... je dis rien, et je quitte la cuisine sans un mot.

Déméter, ou devrais je dire Ema, j'avais ancrée dans ma tête votre coup bas avec Léna et Cindy, mais j'avais un mini espoir pour des excuses de ta part aussi, mais j'ai compris que ça n'arriverait pas quand je t'ai vu les jambes ouvertes sur son lit hier.

Au moins Héra s'est excusé, je compte pas pardonné ça, j'ai vécu seule et leur présence a elle et Hestia ne me sont pas indispensables.

Je suis rancunière, bon courage.

Dans le salon, il y a Zeus sur le canapé, il regarde la télé, Hadès sur la table à manger, un ordinateur devant lui et une clope à la bouche.

Je ne regarde pas Hadès, je regarde Zeus, parce qu'il est si gentil, que je crois que je l'aime bien.

Mais ce n'est pas mon ami ! Non ! Je ne veux plus d'ami, ça brise, ça te déçoit, comme tout être humain.

Zeus : Ici miss ! il tapote le canapé et je souris en m'approchant.

Zeus : T'aimes un truc particulier à la télé ? Parce que moi tout m'ennuie, alors fait toi plaisir... il me tend la télécommande, j'hésite, puis je décide de mettre une chaîne ou passe des émissions de télé réalité, c'est pas le meilleur truc, mais je sais que c'est drôle et ça détend, alors je met ça.

Zeus : T'as intérêt à juger avec moi les gens de cette émission ! Sinon je te dis on arrête parce que c'est nul ! je lâche un rire en mangeant ma salade, puis je hoche la tête.

Je pense que Zeus est gay, parce qu'il le porte sur lui, vous voyez, il est posé, drôle, compréhensif...

Zeus : REGARDE LES ABDOS ! et il en fait des tonnes et je rigole, c'est une vraie drama queen, j'adore.
Moi : C'est vraiment impressionnant, sache que j'ai les mêmes ! bien sûr je rigole, mais Zeus mime une tête choquée exagère avant de toucher mon ventre et hocher la tête.

Puis la télé se coupe d'un coup, Zeus se retourne directement et regarde noir Hadès.

Zeus : Tu joues à quoi mec ?!
Hadès : Ton émission de gamin me casse la tête. froid, geler et terrifiant, comme à son habitude.
Zeus : Arrête de faire genre que tu as besoin de concentration, on s'est tous que tu fais que fumer comme un pompier ! et il rigole, Hadès lui fait un doigt d'honneur, avant de sortir une nouvelle clope, approuvant ses dires!

Zeus : Tu vois ! Je te l'avais dit Aphrodite ! Il finira par mourir à 25 ans et on aura tous la paix ! je sens que Zeus rigole, mais qu'en réalité, il est attaché à Hadès, je le sens dans sa voix.
Hadès : Alors plus que 4 ans a vivre, merde, ça fait court. il sort un verre et il verse du whisky, et il le boit d'une traite, j'écarquille les yeux, comment on peut boire un truc comme ça à 13h !

Hadès : après avoir fini son verre Peut être que si je bois en plus je raccourci de 2 ans ? et Zeus rigole une fois de plus.

Zeus se retourne et me regarde.

Zeus : Et toi t'as quel âge Aphrodite ?
Moi : Heu... 19 ans... Zeus sourit.
Zeus : Haha j'avais raison des le premier jour Hadès c'est une gamine ! il regarde Hadès avant de revenir sur moi en ouvrant la bouche pour se reprendre, enfin le prends pas mal ! Je veux dire qu'on a tous 21 ans sauf toi. je hoche la tête, je le prends pas mal, il a raison, je suis une gamine ici, en tout cas je me sens comme telle.

Hadés : Zeus, appelle les autres dans la maison, réunion en haut, il me faut tout le monde, c'est pour demain soir. Zeus se lève avant de quitter le salon, me laissant seule avec lui.

J'ai finis ma salade, je pose l'assiette sur la table basse et je bouge ma jambe de stresse, je n'aime pas être seule dans la même pièce que lui, c'est l'enfer à l'état pur.

Il est à ma droite debout, il reboutonne sa chemise blanche, il est bien habillé, ça ne m'avait pas sauté aux yeux quand je suis rentré, normal, je fais tout pour ne pas le regarder.

Et même la, je le regarde du coin de l'œil, il fait trop peur.

Sans m'en rendre compte j'ai bloqué ma respiration, comme pour paraître plus petite et invisible.

Il cache pas ses tatouages du torse avec cette chemise, elle est ouverte, il se trimbale toujours à poil, c'est un truc de malade, ils sont pas pudique ici !

Hadès : Monte avec moi, tu viens à la réunion aussi.

Conviée moi ? Mon dieu, il va m'interroger... Et je vais devoir partir en mission, j'ai déjà une boule dans le ventre.

Hadès : Bon tu lèves ton cul ? On a pas la journée pour t'attendre.