chapitre 15

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point de vue Ashley :

Lundi, 21h30

J'ai fait un tour dans la maison, enfin la vraie maison pas le sous sol ou je suis maintenue.

Il m'a pas expliqué les pièces mais il m'a laissé dans une chambre.

Et je me suis jetée sur le lit.

Fatiguée, j'étais morte de fatigue malgré le temps que j'ai dormi.

Il a fermé la porte à clé après être partie.

Ça me dérange pas, je me sens plus en sécurité la porte fermée que ouverte.

Parce qu'il ne faut pas se leurrer, ils sont tous psychopathes, sinon ils ne seraient pas là.

Et même toi qui est gentil Zeus, j'ai déjà vu dans tes yeux la lueur de haine, parce qu'elle est flagrante chez tout le monde ici.

Même Léna, ou plutôt Héra, ainsi que Déméter et Hestia, alors certes vous êtes bien loin de Hadès, mais tout de même.

Aucune crainte dans leurs yeux, alors que moi, je suis terrifié par tout ça.

Mais je vais m'y faire, je n'aurais pas le choix pour vivre.

Il y a une autre porte dans ma chambre, il m'a dit que c'était une salle de bain.

Je devrais pas m'en servir comme j'ai été me doucher ce matin, mais j'ai envie de me rincer le visage.

Parce que je sens mes joues gonflées, et mes yeux aussi, j'ai versé trop de larmes.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas pleuré comme ça.

J'ouvre la porte, et je vois une très belle salle de bain, pas comme celle de ce matin qui était dans le sous sol.

Ça me donnerai presque envie de reprendre une douche, mais je n'ai pas la force, alors tant pis, je m'approche du lavabo et je regarde mon visage, je suis fatiguée.

Mes cernes me le montrent, j'ai aussi les yeux rouges, trop de larmes.

Je passe de l'eau, ça ne peut me faire que du bien.

J'entends des pas lourds s'approchaient de la salle de bain, je coupe l'eau tamponne mon visage avec la serviette et je me retourne vers un autre porte.

Je n'y avais pas prêté attention, mais elle s'ouvre d'un geste brusque, et je vois Hadès, torse nu et le visage crispée.

Hadès : Putain qu'est ce que tu fou là ! il claque la porte qu'il vient d'ouvrir a l'instant, nous laissant seul dans cette pièce.

Moi : Je... rien ne sort, j'arrive pas, il me fait peur, il est menaçant.

Il lève un sourcil en attente d'une réponse, je me doute que j'ai dérangé quelque chose, parce qu'une femme était sur son lit, je n'ai pas eu le temps de voir qui c'était.

Hadès : Réponds, t'as une gueule ? C'est pour l'ouvrir, comme tu te permet d'ouvrir tes jambes. son ton est glaçant.

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant